NOUS SOMMES, NOUS

Ce blog traite de toutes les questions liées à la vie de la Côte d'Ivoire, notre pays. Ainsi, nous porterons un regard objectif sur l'actualité politique, sociale, économique et culturelle qui l'anime, sans faux fuyants. Nous proposerons également des "flashbacks" sur les faits et événements qui ont marqué son jeune histoire, en particulier la période de violence qui a suivi le coup d'État du 24 décembre 1999 jusqu'au 11 avril 2011, date qui marque le début d'une nouvelle ère pour la Côte d'Ivoire avec le Président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara comme guide. Nous proposerons des analyses, des critiques, des propositions et surtout des coups de gueule. Nous espérons ainsi apporter notre pierre à l'édifice démocratique qui se construit progressivement depuis la chute du dictateur Laurent Gbagbo et son transfèrement salutaire à La Haye ! Merci de nous visiter et de venir à nous, pas comme des ennemis mais comme des frères ou des adversaires voulant participer à l'animation des médias en ce qui concerne notre beau pays ! Nous ne prétendons pas détenir le monopole de la vérité, mais nous avons notre part de vérité ! El Dozo

mardi 31 juillet 2012

MALI / ATT PARLE ENFIN DU PUTSCH DU 21 AU 22 MARS 2012 : J'AI ÉTÉ TRAHI PAR ABDINE MAIS SAUVÉ PAR UN JEUNE OFFICIER BÉRET VERT

Retranché dans sa résidence d’un hectare environ à Dakar au Sénégal, soucieux et inquiet de l’avenir de sa patrie, le Général Amadou Toumani Touré semble sortir de sa réserve et fait de graves revélations

ATT, Président déchu de la Republique du Mali


De retour de Dakar il y a quelques jours, un intime et confident d’ATT nous a reçus chez lui. Au cours de notre entretien, il a fait de nombreuses révélations sur le coup d’Etat, les coups d’Etat qui étaient prévus, les élections, entre autres sujets qui ont été à la »UNE » aussi bien de la presse que dans les lieux de causerie au lendemain du coup d’Etat et du départ d’ATT à Dakar. «Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme», a dit le chimiste Lavoisier. C’est dire que tout événement heureux ou malheureux sera sujet à des commentaires. Le départ précipité d’ATT de Koulouba ou du pouvoir, à quelques milliers de minutes de la fin de son mandat ne peut échapper à la règle. Ainsi, depuis le putsch, les commentaires ne manquent pas jusqu’aux plus fallacieux. Pire, ceux qui étaient les rats de maison du couple présidentiel semblent les plus virulents. Compréhensifs mais sans honnêteté seraient ceux qui pendant 9 ans et plus voulaient tel ou tel poste ou privilège et qu’ils n’ont pas eu pour des raisons bien précises. Indignes seraient ceux qui pendant son règne ont occupé des hauts rangs, bénéficié de son soutien de quelque nature que ce soit et qui l’accusent aujourd’hui de tous les noms d’oiseaux. Sachons tout de même que «La roue de l’histoire tourne et que rien ne peut l’arrêter» et puis que la Bible dit ceci : «Tu connaîtras la vérité et la vérité te rendra libre».

Abdine trahit ATT, Bagayoko le sauve

«Lorsque Gassama et Poudiougou sont venus de Kati me rendre compte de ce qui s’est passé, j’ai dit que j’ai compris. Immédiatement, après leur départ, j’ai fait appel à Abdine Guindo. Je lui ai dit d’aller voir la situation à Kati pour me rendre compte. Je ne l’ai plus vu mais pire, son téléphone ne répondait plus jusqu’à mon départ de Koulouba. Et comment ? Je tiens ici à rendre hommage à certains jeunes de la SE qui m’avaient averti depuis, mais…. Alors, lorsque les éléments de Kati sont arrivés, tous les BRDM de Koulouba étaient sabotés. Ils ont tiré. De tir en tir, je comprenais qu’il y avait la complicité car à chaque fois que je me déplaçais les tirs me suivaient. Finalement, le jeune officier Bagayoko m’a dit mon Général, il y a eu une trahison, cherchons un moyen pour vous sauver la vie. C’est de là que j’ai appelé Jimmy Carter (NDLR : ancien Président des USA et ami d’ATT) afin qu’il puisse dire à son ambassadeur de me secourir. Et puis je me suis défait de mon grand boubou et me suis déguisé pour aller vers la mosquée. Arriva alors l’ambulance blindée de l’Ambassade américaine et j’y suis rentré pour le camp para puis l’Ambassade américaine. Cependant, j’ai échappé bel car le 23 mars il était prévu de m’arrêter ou de me tuer. Et ce par Abdine et Poudiougou au profit de l’un des candidats à la présidentielle qui allait diriger la transition. Il est dit qu’il était mon candidat. Pourtant, il suffit seulement d’observer et d’analyser pour se rendre compte qu’il ne pouvait pas être mon candidat. Le minimum, il n’est en bon terme avec aucun membre de mon cabinet ni encore de ma famille. Alors, soyons sérieux !».

L’instigateur du coup est Diarra de L’EMIA

Selon notre interlocuteur, ATT lui aurait dit que c’est l’officier mis en cause dans l’affaire de l’EMIA , Diarra, qui serait le vrai acteur, instigateur et planificateur du putsch. Et qu’il l’aurait préparé de main de maître. Toujours, selon lui, ce Diarra serait l’intime ami et confident du Capitaine Amadou Haya Sanogo, lequel a l’estime de plusieurs jeunes officiers et sous-officiers parce qu’il n’a peur de rien et puis il maîtrise les BRDM. D’où son choix de diriger les débats. ATT affirme qu’il souhaite beaucoup de compréhensions aux jeunes afin que notre pays soit libre de tous les maux dont il fait aujourd’hui l’objet. ATT reconnaît qu’il s’est entouré de certains cadres véreux et sans vergogne aussi bien parmi les porteurs d’uniformes que des civils qui ne pensaient qu’à leurs seuls intérêts. Enfin Att d’ajouter ceci : «Lorsque j’ai remis ma démission, c’était de gaieté de cœur car je ne trahirai jamais le Mali et je souhaite tous les jours que Dieu bénisse mon pays. Sinon, dire qu’Abdine m’a sauvé est faux, il voulait depuis m’éliminer. C’est pourquoi à un moment je l’avais mis au camp Para en l’affaiblissant, mais Dieu ne dort pas…». Abordant plusieurs sujets, Att aurait souhaité que les Maliens s’entendent pour le salut du peuple. Il aurait parlé individuellement des candidats qui étaient en lice pour sa succession, l’Assemblée nationale, des partis politiques et leurs leaders. Sans oublier les nombreux coups qui étaient en gestation et les tentatives de sabotage de son régime.

afrique2050.com

Côte d'Ivoire - France : ce que Ouattara et Hollande se sont dit

Côte d'Ivoire - France : ce que Ouattara et Hollande se sont dit
Lors de leur première rencontre, le 26 juillet, à Paris, le président ivoirien et son homologue français ont notamment évoqué le prochain sommet de la Francophonie, la situation au Mali, ainsi que celle des droits en de l'homme en Côté d'Ivoire.



« Joseph Kabila, il ne faut pas le laisser seul », a lancé Alassane Ouattara à François Hollande, lors de leur première rencontre, le 26 juillet, à Paris. « Le président congolais a perdu son éminence grise [Augustin Katumba Mwanke, NDLR] dans un accident d'avion. Je crois qu'il faut le soutenir dans sa politique de réformes, et c'est pourquoi j'irai à Kinshasa pour la Francophonie, en octobre. » Réponse prudente de Hollande : « Nous allons regarder cela. »

Avant cet entretien d'une heure et quart, les deux hommes ne s'étaient jamais vus. Mais tout de suite le courant est passé et l'échange a été direct.

Sur le Mali, l'accord a été total. Sur le redressement de la Côte d'Ivoire, Hollande a profité de sa position de donateur (3,76 milliards d'euros de dette effacés par la France) pour demander à son homologue de faire le ménage sur le port d'Abidjan. « Il connaît bien nos dossiers, confie, un peu bluffé, un participant ivoirien. Il nous a même parlé des problèmes de la Compagnie fruitière, du Français Robert Fabre, pour faire enlever ses bananes ! »

"Je crois qu'on deviendra amis"

Sur les droits de l'homme, Hollande a trouvé un biais astucieux. Sans nommer le Franco-Ivoirien Michel Gbagbo ni le syndicaliste Basile Mahan Gahé, il s'est appuyé sur les comités de soutien existant en France pour évoquer le cas des dizaines de partisans de l'ancien président emprisonnés sans jugement. Ouattara a promis un retour rapide à l'État de droit. « Nous sommes compatibles et je crois qu'on deviendra amis », a-t-il confié à la sortie. Le chef de l'État français est invité à Abidjan. Aucune date n'est fixée pour l'instant.
Jeune afrique

lundi 30 juillet 2012

LANCEMENT OFFICIEL DU MOUVEMENT DU LUNDI 13 AOÛT 2012

LANCEMENT OFFICIEL DU MOUVEMENT DU LUNDI 13 AOÛT 2012 POUR LA CONFIRMATION DES CHARGES DU CHEF DE GANG ET DE TRIBU, LE CRIMINEL, SANGUINAIRE ET GÉNOCIDAIRE HITLER BOTHA GBAGBO !!!!


Enfin, nous abordons LE DERNIER VIRAGE qui nous conduira inévitablement dans environ 15 jours au début du procès de confirmation des charges DU CHEF DE GANG ET DE TRIBU, LE CRIMINEL, SANGUINAIRE ET GÉNOCIDAIRE HITLER BOTHA GBAGBO qui se déroulera à LA HAYE AU PAYS BAS. A cet effet, LE GRAND ZAPATA en collaboration avec LE CHEF DORGIAS EL DOZO, vont lancer incessamment LE MOUVEMENT DU 13 AOÛT 2012 pour battre le rappel DE LA VAILLANTE ET JEUNESSE IVOIRIENNE CONSCIENTE afin de se mobiliser pour porter à tous les ivoiriens sans distinction aucune LES MESSAGES DE PAIX, D’AMOUR, DE PARDON ET DE RÉCONCILIATION prônés PAR LE PRÉSIDENT ALASSANE DRAMANE OUATTARA. Nous voulons expliquer aux plus sceptiques pourquoi HITLER BOTHA GBAGBO doit être condamné pour TOUT LE MAL qu’il a fait aux ivoiriens et qu’ils refusent d’ailleurs d’assumer LUI ET TOUTE SA BANDE D’ÉCERVELÉS. Si nous voulons réellement UNE CÔTE D’IVOIRE NOUVELLE c’est d’accepter que JUSTICE se fasse pour les évènements postélectoraux pour que plus jamais dans notre pays de tels comportements à la limite inhumains ne se reproduisent et que règne L'IMPUNITÉ. Ce n’est pas parce que nous aimons fortement nos très chers frères refondateurs que nous allons passer aux oubliettes les graves violations et atteintes aux droits humains qui ont jalonné LEURS 10 ANS DE RÈGNE basés uniquement sur LA HAINE,LE MENSONGE, LA DÉSINFORMATION, LA MANIPULATION,LA DIVISION ET L’EXCLUSION d’une certaine catégorie d’ivoiriens dont notamment nos frères du nord appelés communément et abusivement LES DIOULAS. Le moment est enfin venu pour l’éclatement de LA VÉRITÉ et surtout que le monde entier voit et comprenne exactement LE VRAI VISAGE DU POUVOIR DE HITLER BOTHA GBAGBO qui avait pour seul programme de développement que la destruction de notre beau pays.
VIVE LA CÔTE D’IVOIRE !!
VIVE LE PRÉSIDENT ALASSANE DRAMANE OUATTARA !!
VIVE LA NOUVELLE JEUNESSE IVOIRIENNE CONSCIENTE !!
QUE DIEU LE PÈRE TOUT PUISSANT BÉNISSE ET VEILLE SUR TOUS LES IVOIRIENS……………LE GRAND ZAPATA !!!!

dimanche 29 juillet 2012

Le maigre poids politique de Gbagbo : Les révélations de Wikileaks


Dans un mémo envoyé le 2 juillet 2009 à Washington, intitulé Les élections en Côte d`Ivoire : le mythe et la réalité, Wanda Nesbitt, alors ambassadrice, voyait dans le Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo la «troisième» formation du pays, associée à un groupe ethnique «minoritaire». «Pour gagner une élection présidentielle, le Fpi a besoin de s`allier avec l`un des deux autres grands partis», notait la diplomate.


LES TROIS ACTEURS MAJEURS DE LA POLITIQUE IVOIRIENNE

En plus des pressions de la communauté internationale qui l’invitait à céder le pouvoir à Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo endurerait les révélations de WikiLeaks sur sa personnalité et son maigre poids politique. Ainsi, en 2009, l`ambassade des États-Unis à Abidjan (Côte d`Ivoire), laissait clairement entendre que Laurent Gbagbo n`organiserait pas les élections s`il n`était pas sûr de les gagner. Dans un mémo daté du 2 juillet 2009 et envoyé à Washington sous le titre : Les élections en Côte d`Ivoire : le mythe et la réalité », Wanda Nesbitt, alors ambassadrice, considérait le Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo comme minoritaire, devant s`allier à un autre parti pour triompher. D’où les tentatives infructueuses de rapprochement avec le Rassemblement des républicains (Rdr) d`Alassane Ouattara, amorcées dès 2007, à en croire la diplomate. Face à cet échec, Laurent Gbagbo se serait résolu à envisager un duel électoral avec Ouattara. Selon Wanda Nesbitt, il était persuadé, proximité ethnique oblige, que les électeurs du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (Pdci), de l’ancien président Henri Konan Bédié, se rallieraient à sa cause plutôt qu`à celle des «Nordistes» du Rdr. Peine perdue : les télégrammes américains mettent en lumière toute l`importance du report effectif des voix des partisans de Bédié vers Ouattara.




L’infréquentable Charles Blé Goudé

Les diplomates américains, se sont également appesantis sur très tôt la nature des relations Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, qui avait été promu ministre de la Jeunesse et de l’Emploi. « Le président Gbagbo a fait des demandes répétées aux Nations unies pour qu`elles lèvent les sanctions contre Blé Goudé », notent les diplomates américains. Ils se désolent de voir que le leader des patriotes semble être « préparé [par Gbagbo] pour de futures responsabilités au sein du parti et/ou dans le gouvernement au lieu que soient prises des distances avec une personne faisant l`objet de sanction des Nations unies et qui demeure une personnalité source de division dans son pays ». « Des sanctions [avaient effectivement] été mises en place le 7 février 2006, pour des appels répétés à la violence contre des installations et des personnels des Nations unies et pour sa participation à des actes de violence commis par des milices de rue, incluant des passages à tabac, des viols et des exécutions extrajudiciaires », résume le télégramme américain obtenu par WikiLeaks. Et les Américains d’enfoncer le clou, citant comme sources leurs homologues français : « Blé Goudé est devenu un homme d`affaires très prospère, avec des intérêts conséquents dans des hôtels, boîtes de nuit, restaurants, stations-service et dans l`immobilier en Côte d`Ivoire. »

Fanfaronnade

Mais l’intérêt des Américains pour la Côte d’Ivoire porte également sur ses relations ambiguës avec la France, au plus fort de la crise ivoirienne. La gestion des bombardements de Bouaké, perpétrés en 2004, les laisse songeurs. Les mémos insistent notamment sur la latitude qu’avait la France de prévoir cette attaque (car elle savait qu’Abidjan s`était fait livrer deux Soukhoï, en violation de l’embargo de l’Onu). Et aussi sur le silence de Paris, jugé troublant pour un pays qui avait la possibilité d’interroger les responsables directs : les pilotes des Soukhoï impliqués ont été arrêtés à Abidjan, détenus quatre jours par l`armée française, avant d`être autorisés à quitter la Côte d`Ivoire pour se rendre au Togo.
De plus, alors que tout le monde estimait les relations Paris-Abidjan tendues à l’extrême, Laurent Gbagbo continuait de s’entretenir en coulisses avec les autorités françaises. Les mêmes sources notent que Gbagbo affirmait que M. de Villepin « en est venu à réaliser que la politique du président Chirac d`essayer de se débarrasser de [lui] ne marcherait pas ». Mieux, selon les câbles américains, Laurent Gbagbo, reçu à l`ambassade des Etats Unis à Abidjan, se serait vanté, devant ses interlocuteurs américains interloqués, d’être à l’origine de la nomination de Dominique de Villepin à Matignon en 2005. Il « a révélé, indique le télégramme, que de Villepin lui avait demandé d`intervenir auprès du président Chirac pour qu`il le nomme Premier ministre [en 2005], et Gbagbo s`était exécuté. Chirac avait réagi en disant que de Villepin était du genre nerveux, mais Gbagbo avait donné la garantie à Chirac que de Villepin était la personne parfaite pour cette fonction ». Réalité ou fanfaronnade ? En tout cas, au regard du sort qu`a connu Laurent Gbagbo depuis le 11 avril 2011, on est loin de cette époque où il prétendait jouer au conseiller officieux d’un président français.

Armand B. DEPEYLA ( Source Le Monde, la Bombe Wikileaks)


samedi 28 juillet 2012

Le Rêve Brisé Des Pro-Gbagbo




"Hollande ignore Ouattara‘’, ‘’Hollande évite Ouattara‘’, ‘’Pas de 14 juillet pour Ouattara‘’… On aura tout lu et tout entendu. On aura versé encre et salives pour jurer que le nouveau président français n’est pas l’homme de l’homologue ivoirien.
Vice versa. Pire, l’après-Sarkozy sonnerait le glas des rapports France-Côte d’Ivoire, au sommet. Mais les Ivoiriens et avec eux le monde entier n’ont pas eu besoin de somnoler pour rêver à un tête-à-tête Hollande-Ouattara. Car, le président ivoirien a bel et bien été reçu au siège du pouvoir français. Pour la seconde fois, en l’espace de sept mois. Et cette fois par François Hollande, himself. Justement, celui dont les mauvaises langues ont dit qu’il ne témoignerait pas d’estime à Alassane Ouattara. Le contraire s’est produit. Certainement au grand dam des médisants. Hier, le socialiste français leur a même mis plein les yeux. Retour sur une visite emprunte d’honneurs et de convivialité. Comme c’est de tradition, la garde prétorienne se dresse dans la cour de l’Elysée. Clairon et hymne national de l’hôte. Puis passage en revue. Mais il y a plus édifiant, c’est que le président français vient accueillir son visiteur. Comment ? Eh, François Hollande est descendu du perron de l’Elysée pour tendre la main à l’illustre hôte sur la dernière marche de l’escalier. Ce n’est pas donné. Non seulement, ce geste du numéro un français est signe d’humilité. Mais il témoigne à bien des égards de la qualité des rapports entre les deux hommes. Autre signe qui n’a pas trompé, c’est la compagnie Hollande-Ouattara. Le premier raccompagnant le second au sommet du perron lui sert la main. Mais ils n’en restent pas là. La traditionnelle main de l’émotionnel ou l’affectif au revoir a couronné la rencontre. Est-ce que cela aurait pu faire l’objet de doute ? Oui, pour ceux qui ignorent qu’en pleine campagne présidentielle, le candidat Hollande avait annoncé qu’il travaillerait avec le pouvoir d’Abidjan. Chose promise, chose faite.

BI / Source : Nord – Sud

Déclaration du RDR suite à l’annonce de la hausse du prix des inscriptions dans les Universités de Côte d’Ivoire






Au cours d’un point de presse tenu à l’école normale supérieure d’Abidjan, le mercredi 25 juillet 2012, les présidents des universités publiques de Côte d’Ivoire ont annoncé la hausse des frais d’inscription desdites universités qui passent de 6000f à 100 000f pour la licence, 200 000f pour les masters, 300 000f pour le doctorat. Les autorités universitaires justifient cette hausse par le besoin d’offrir aux étudiants un cadre de travail et de vie moderne et adéquat pour leur épanouissement intellectuel et social.

Le RDR se réjouit de cette volonté des présidents de nos universités de redorer le blason de l’université en conformité avec la vision du Président de la République qui a consenti que des sommes énormes y soient investies pour la réhabilitation et la modernisation de l’école publique.

Cependant, sans remettre en cause le principe d’une augmentation, le RDR estime que cette hausse des frais d’inscription est disproportionnée . Notre pays vient de sortir d’une crise post- électorale si aigüe que le Président de la République a mis en place un Programme Présidentiel d’Urgence pour venir en aide à la population face à la paupérisation galopante. Ainsi,les mesures suivantes, faut-il le rappeler: l’hôpital gratuit, la distribution gratuite de manuels scolaires, les exonérations fiscales de tous ordres aux transporteurs, aux automobilistes, aux chefs d’entreprises…ont eu pour but de permettre aux ivoiriens de supporter la transition vers une économie stable et viable. Ce libéralisme à visage humain, appliqué par le chef de l’Etat et auquel le RDR adhère pleinement, doit inspirer tous les acteurs politiques et sociaux dans leur prise de décision. Le RDR se réjouit des consultations entreprises par le ministre de l’enseignement supérieur dans le sens d’un dialogue social apaisé, l’encourage et se tient à ses côtés.

Le RDR invite les associations d’étudiants à privilégier inlassablement la concertation et à s’inscrire dans la recherche effrénée de dialogue et de concertation avec les autorités universitaires et leur ministre de tutelle. Un environnement apaisé est le socle sur lequel repose la qualité de toute formation.

Fait à Abidjan le 28 juillet 2012

ODJE TIAKORE JOSEPH
PORTE-PAROLE DU RDR

Côte d'Ivoire: Les pro-Gbagbo déçus par François Hollande


Les partisans de l’ancien président ivoirien s’attendaient à ce que le nouveau pouvoir français ignore Alassane Ouattara.


OUATTARA  - HOLLANDE, une complicité qui gêne les gbagboins


Les partisans de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbosont très amers. Ils avaient fondé beaucoup d’espoir dans l’élection de François Hollande.
Aujourd’hui, ils sont déçus et pour cause: on a déroulé le tapis rouge à Alassane Ouattara à l’Elysée.
Et dès son arrivée, le nouveau chef de l’Etat ivoirien a obtenu un accord d’annulation de la dette ivoirienne portant sur la somme de 3,76 milliards d’euros. Qui dit mieux?
Les pro-Gbagbo reprochent au chef de l’Etat français d’avoir reçu celui qui était pourtant venu défendre les intérêts du peuple ivoirien.

Le clan Gbagbo a été naïf

Désillusionnés, ils oublient que, par-dessus tout, ADO (Alassane Dramane Ouattara) et Hollande ont en commun le fait d’avoir été démocratiquement élus à la tête de leur pays.
De plus, tous deux se sont fermement engagés à être le président de tous leurs concitoyens, et non celui de leurs partisans exclusifs.
Les lamentations du clan Gbagbo dans l’Hexagone prouvent qu’il a une courte vue des choses. Cela pourrait même traduire la peur de rentrer et de se voir un jour interpellé par la justice ivoirienne pour les indélicatesses commises du temps où il n’y avait à boire et à manger que pour une minorité pressée de s’enrichir.
L’on peut comprendre que tout le monde ne soit pas satisfait de la venue du président ivoirien à Paris.
Les partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo qui avaient dansé et chanté à l’élection de François Hollande , avaient vraiment cru que Nicolas Sarkozy battu, les portes allaient se refermer, une à une, devant son ami Alassane Ouattara et ses proches.
Mais, en Occident, l’adversaire politique n’est pas un ennemi. Le clan Gbagbo paie donc pour avoir été naïf. Son calcul était mauvais d’autant qu’il y a deux mois, Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale, avait déjà été reçu par son homologue français.
Toussaint Alain, ex-conseiller à la présidence ivoirienne et défenseur de Laurent Gbagbo, lui, a même oublié que durant sa longue présidence, leur leader n’avait pas omis de pactiser avec la droite française et ses entrepreneurs.
A l’époque, l’argent de la bourgeoisie française ne sentait pas mauvais. Les partisans zélés de Gbagbo cherchent à faire oublier que la dette effacée, est celle que le FPI (Front Populaire Ivoirien, parti de Laurent Gbagbo) a laissée comme héritage au peuple ivoirien et à ADO.

OUATTARA ET SON HOMOLOGUE FRANCAIS



La rupture avec l’Internationale socialiste


Si les Ivoiriens sont cruellement endettés aujourd’hui, c’est bien parce que la gestion du clan Gbagbo a été scabreuse.
Des sommes colossales dilapidées dans la belle vie et les achats d’armes, sans aucun égard pour les promesses faites au peuple sevré de tout par des crises créées de toutes pièces.
Mais les erreurs du passé rattrapent toujours. Le FPI, discrédité à jamais, paie aujourd’hui pour samal gouvernance du pays. Après la débâcle face à l’électeur, c’est donc l’échec diplomatique.
Dans leur grande majorité, les camarades français au sein de l’Internationale socialiste (IS) ont pris leur distance. Preuve que pendant longtemps, on ne retiendra du FPI que les pires souffrances que ce parti a infligées au peuple ivoirien et aux nombreux ressortissants d’autres pays africains.
C’est d’ailleurs pourquoi Laurent Gbagbo se trouve aujourd’hui devant le tribunal international (la CPI), pour répondre de plusieurs actes d’accusation, en rapport avec sa gestion du pays. Le FPI mérite son exclusion de l’Internationale socialiste dont il est loin d’incarner l’idéal.
En son sein, figurent des individus faisant preuve de malhonnêteté dans un monde où les idéologies prennent de moins en moins de place face aux intérêts d’Etat. Plutôt que de se montrer soulagé de l’annulation de la dette qu’on a refilée aux successeurs, du côté du FPI, on préfère vociférer à qui mieux mieux.
Ces gens n’avaient pourtant pas hésité à adopter un style de gouvernance qui aura engendré destruction de biens publics et privés, et provoqué d’immenses pertes en vies humaines.

Cesser les critiques non constructives

Plus que de l’adversité, c’est bien une animosité qu’ils affichent à l’endroit de ADO qui a réussi, en un temps record, à réinstaller la Côte d’Ivoire dans l’estime des autres, particulièrement les bailleurs de fonds.
A l’exemple de la classe politique française, les partisans de Gbagbo, doivent éviter toute fixation et cesser de faire croire que tout ce que fait ADO est mauvais.
En fait, comme le souligne si bien le chanteur ivoirien Alpha Blondy dans l’une de ses chansons:«les ennemis de l’Afrique , c’est bien les Africains»!
On peut garder l’esprit critique, tout en reconnaissant qu’il y a des limites à ne pas dépasser. Il vaut mieux plutôt interpeller ADO quant à la nécessaire bonne gestion des richesses nationales et des fonds recueillis au bénéfice du peuple ivoirien. Les efforts du chef de l’Etat ivoirien doivent lui être reconnus.
De même, son offre sans cesse renouvelée du dialogue au FPI qui l’a toujours rejetée, doit être définitivement prise en considération. Les partisans de Gbagbo ont intérêt à faire preuve de sagesse et à reconnaître enfin la victoire d’Alassane Ouattara. Il est temps de répondre aux offres de paix du nouveau pouvoir, et de revenir à la table de négociation.

Le socialisme du FPI a été une escroquerie

Parce qu’il n’est jamais tard de bien faire, le FPI gagnerait à faire amende honorable. Il faut faire son mea culpa.
Les Ivoiriens et les autres peuples frustrés et bafoués dans leur dignité, attendent toujours du FPI qu’il demande pardon pour les atrocités commises sous sa gouvernance. Il lui faudra lutter longtemps pour convaincre l’opinion que le socialisme qu’il prône est réellement en faveur des peuples africains.
Pour l’heure, la gestion du passé donne, en tout cas, du Front populaire ivoirien l’image d’un parti aux pratiques fort honteuses. Son socialisme apparaît ainsi comme une grande escroquerie, une duperie de la part de personnes aux desseins non avoués.
Sans doute la poignée de main Hollande-Ouattara équivaut-elle aux yeux du clan Gbagbo au…«baiser de Judas»! L’on peut comprendre que l’écœurement des pro-Gbagbo soit à son comble. Ils ont toujours cru naïvement, que les accointances idéologiques l’emporteront toujours sur les intérêts d’Etat.
Mais le fait de ruer aujourd’hui dans les brancards montre encore une fois que ces individus n’aiment pas vraiment leur pays. Sinon comment, après leurs forfaitures, s’en prendre à Hollande et Ouattara qui viennent d’enlever une grosse épine du pied de l’éléphant ivoirien.
Le Pays/ Slateafrique 


vendredi 27 juillet 2012

En visite à Londres : le Président Ouattara à la Tribune de l’Institut royal des relations internationales Chatham House

Le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA était l’Invité du prestigieux Institut Royal Britannique des Relations Internationales Chatham House, ce vendredi 27 juillet 2012.

Devant un parterre de personnalités du monde de la finance, du business, de la diplomatie, de la science, de la technologie, du sport, etc, le Chef de l’Etat s’est prononcé sur le thème : ‘’stabilité et prospérité économique en Afrique de l’Ouest : contribution de la Côte d’Ivoire’’.
Mais avant, c’est Dr Robin NIBLETT, Directeur de Chatham House qui a salué la présence du Président Alassane OUATTARA à la tribune de cette Organisation. Une joie d’autant plus justifiée que, de l’avis du Dr NIBLETT, ce passage coïncide avec le cinquantième anniversaire du passage à cet Institut, du premier Président de la Côte d’Ivoire, feu Félix HOUPHOUET-BOIGNY, le 7 juin 1962.

Dans son intervention, le Président de la République a mis en évidence les grands axes de développement qui montrent l’essor économique de l’Afrique en général et de l’Afrique de l’Ouest en particulier, ces dernières années.

Il a fait remarquer qu’aujourd’hui, les continents se rapprochent ; le monde change, notamment par la globalisation avec les échanges commerciaux internationaux, mais également avec ses effets pervers de trafics illicites de toutes sortes. Pour lui, dans ce mouvement mondial, la voix de l’Afrique doit être entendue parce que c’est un continent qui compte de plus en plus. « On parle de plus en plus d’Afro-optimisme, là où hier, l’on parlait d’Afro- pessimisme. Les lions d’Afrique sont en train de rattraper les tigres d’Asie », a souligné le Chef de l’Etat.

Pour étayer son argumentation, le Président de la République a relevé le développement rapide des NTIC en Afrique où l’on note plus de téléphones cellulaires qu’en Europe ; l’accroissement des investissements étrangers en direction du continent multiplié par dix ces dernières années ; le retour sur investissement de plus en plus élevé en Afrique qu’ailleurs dans le monde, etc.





Parlant de la Sous- région ouest- africaine, le Président Alassane OUATTARA a indiqué que la CEDEAO représente 1/3 du PIB de toute l’Afrique et un marché de 180 millions de personnes. Il a ajouté qu’au niveau de l’Afrique de l’Ouest, l’on assiste à une émergence d’une classe moyenne avec un pouvoir d’achat relativement acceptable.

Pour terminer, le Président de la République a levé un coin de voile sur les progrès réalisés en Côte d’Ivoire depuis sa prestation de serment en mai 2011. L’on retiendra, entre autres, l’organisation des élections législatives ; la refonte de l’Armée ; l’adoption du nouveau code des investissements ; l’obtention du PPTE et le démarrage du Plan National de Développement (PND 2012-2015). L’objectif aujourd’hui, selon le Chef de l’Etat, c’est de réduire le taux de chômage de 50% d’ici 2020.

Les échanges qui ont suivi l’intervention du Chef de l’Etat ont porté sur le partage des fruits de la croissance en Côte d’Ivoire ; la place de la crise humanitaire dans les discussions sur le Mali au niveau de la CEDEAO ; la collaboration entre la CEDEAO et Mano River pour faire face à la question sécuritaire en Afrique de l’Ouest ; la réconciliation nationale et la question de la justice en Côte d’Ivoire ; l’avenir de la parité entre le F CFA et l’EURO à l’aune de la crise financière en Europe ; le problème de l’obtention du visa ivoirien pour les investisseurs étrangers, etc.

Notons qu’après cette adresse, le Président de la République a été reçu en audience par la Reine d’Angleterre, avant d’assister à la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques Londres 2012.

OPINION/POLITIQUES IVOIRIENNES : POURQUOI NOUS DEVONS SOUTENIR ET PROTÉGER LE PRÉSIDENT ALASSANE DRAMANE OUATTARA PAR TOUS LES MOYENS !!!!

Nous sommes très coutumiers DES MENSONGES ET DES INJURES des refondateurs. Nous ne sommes pas UN DONNEUR DE LEÇON et mieux, nous ne pensons pas aimer notre pays plus que TOUT IVOIRIEN peut-être que nous nous différencions dans la manière de l’exprimer. LES 10 DERNIÈRES ANNÉES DRAMATIQUES qu’a vécues notre pays avec l’avènement DES RIGOLOS POLITIQUES que sont les refondateurs, nous a réellement permis de prendre conscience de la profonde division de la société ivoirienne. De DÉCEMBRE 1993 à AVRIL 2011, notre pays a pratiquement avancé à reculons car tous les régimes qui se sont succédé ont constamment basé leur règne uniquement sur la FIBRE ETHNIQUE. Cela nous a occasionné des MILLIERS DE MORTS et nous devons impérativement en tirer les leçons. LE VRAI PATRIOTISME exige de nombreux sacrifices et MONSIEUR OUATTARA nous l’a humblement démontré, lui qui a été calomnié, humilié, et traité comme UN CHIEN que dis-je comme un moins que rien. Et aujourd’hui, c’est lui qui tend LA MAIN à ses propres BOURREAUX comme l’a si bien fait UN CERTAIN NELSON MANDELA.LA PERTE DOULOUREUSE DU PRÉSIDENT HOUPHOUET a été un véritable choc pour notre pays et si comme lui-même il le savait il nous avait pourtant prévenu QUE LE VRAI BONHEUR ON NE L'APPRÉCIE QUE LORSQU’ON L’A PERDU. Parlait-il à titre prémonitoire de lui-même ??? Un adage très bien connu à chez nous pays dit qu’on ne marche pas 2 fois sur les testicules d’un aveugle. Alors, je dirai très sincèrement à mes chers frères ivoiriens que DIEU LE PÈRE TOUT PUISSANT nous a envoyés DANS UN PREMIER TEMPS, un homme inégalable, de grande classe et un visionnaire et c’est LE PRÉSIDENT HOUPHOUET qu’au soir de sa vie NOUS AVONS HUMILIÉ JUSQU’À LE TUER A PETIT FEU. Et ce même DIEU LE PÈRE TOUT PUISSANT, tellement il nous aime il nous a pardonné et, il nous a renvoyé LE MÊME HOUPHOUET et cette fois-ci en la personne de MONSIEUR ALASSANE DRAMANE OUATTARA. Et si nous n’y prenons garde LA COLÈRE DE DIEU LE PÈRE TOUT PUISSANT s’abattra sur notre pays et de manière foudroyante si nous TUONS AUSSI OUATTARA. Mon soutien plus qu’indéfectible à MONSIEUR OUATTARA même au péril de ma vie, n’est pas DU FANATISME ou de la PASSION et même si s’en était, mais plutôt une prise de conscience personnelle qui doit nous amener à DÉPASSIONNER LE DÉBAT POLITIQUE et à penser plus aux intérêts supérieurs de la nation ivoirienne. LE PRÉSIDENT HOUPHOUET a été LA PREMIÈRE FONDATION de la maison ivoire et maintenant LE PRÉSIDENT OUATTARA en sera la deuxième. Demander aux ingénieurs en bâtiment et ils vous diront que LA MAISON IVOIRE avec UNE DOUBLE FONDATION HOUPHOUET résistera durablement et à jamais à toutes sortes d’intempéries. Nous devons solidifier davantage cette fondation en soutenant et en protégeant LE PRÉSIDENT OUATTARA. Et c’est une mission qui incombe à chaque ivoirien et c’est ensemble unis que nous deviendrons encore plus forts pour bâtir LA GRANDE MAISON IVOIRE POUR LES GÉNÉRATIONS FUTURES……………LE GRAND ZAPATA !!!!

POLITIQUES IVOIRIENNES : AVEC LE PRÉSIDENT OUATTARA, TOUT EST ENCORE POSSIBLE DANS NOTRE PAYS !!!!

jeudi 26 juillet 2012

OUATTARA A L’ÉLYSÉE: EN IMAGE





















www.facebook.com/Soro jean

Visite du chef de l’Etat en France: Alassane Ouattara a rencontré le Président François Hollande

En visite officielle à Paris,le Président de la République, S.E.M Alassane Ouattara, s’est entretenu ce jeudi 26 juillet 2012, à 11heures, avec son homologue français, François Hollande.







Au sortir de cet entretien qui a duré 1h 15 minutes, le Chef de l’Etat a indiqué que les échanges ont porté sur les liens historiques, solides et forts qui existent entre les deux pays ainsi que surla situation au Mali et en Guinée Bissau,avant d’affirmer que “ce fut une occasion pour eux de se connaitre“.

Sur la situation au Mali, le Président Ouattara, par ailleurs Président en exercice dela CEDEAO, a dit espérer une résolution des Nations Unies dans les prochains jours pour une éventuelle intervention militaire, afin que ce pays retrouve son intégrité territoriale.
Le Chef de l’Etat a également lancé un appel au FPI, à qui il « continue de tendre la main », afin qu’il participe aux élections locales et contribue ainsi à la réconciliation nationale.
Pour terminer le Président de la République a tenu à remercier le Président Hollande et la France pour l’annulation de la dette (de 99,5% soit 3 Milliards d’Euros) de la Côte d’Ivoire à l’égard de la France. Cela permettra de renforcer les investissements dans les secteurs sociaux a-t-il ajouté.

Pour le Président Français, cette rencontre a permis d’évoquer les perspectives de coopération bilatérale dans les années à venir.François Hollande a également souligné la volonté de la France d’avoir avec l’Afrique « un partenariat dans la transparence et dans le respect ».

Enfin, il a réaffirmé le soutien de la France aux actions de la CEDEAO pour permettre le retour de la démocratie au Mali, garantir son unité et son intégrité territoriale et lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes.

Notons qu’avant de se rendre à l’Elysée, le Chef de l’Etat a accordé une audience à M. Jean-Yves Le Grian, Ministre français de la défense.

Il a été question des accords de défenses et de sécurité entre la Côte d’Ivoire et la France.
Le Président de la République a quitté Paris à 13h40 minutes pour Londres, où il rencontrera la Reine d’Angleterre, Sa Majesté Elisabeth II, et assistera à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques.

France: le Président Alassane Ouattara reçu par François Hollande à l`Él...

mardi 24 juillet 2012

Opinion: AFFRONTEMENT A DUEKOUE: la récupération politicienne du parti déchu





La frénésie qui s’est emparé des refondateurs à l’annonce des évènements tragiques survenus récemment à 
Duékoué n’a pas manqué d’interpeller plus d’un observateur de la vie politique ivoirienne. Non pas que lesdits évènements soient anodins ou indignes d’intérêt, loin de là. Mais ce qui passe difficilement, c’est cette propension qu’ont les partisans de l’ex président ivoirien à s’arroger le monopole de la vertu et de l’indignation, et à toujours s’ériger en donneur de leçons. Ce n’est pas la première fois que les frontistes dans leur souci de jouer à fond la carte de la victimisation s’empressent d’instrumentaliser le malheur de pauvres populations et d’en faire un fond de commerce (ce comportement nécrophile a d’ailleurs fini par devenir un de leurs attributs premiers). Mais force est de reconnaître que la dernière cuvée a atteint les sommets en la matière. Photos horribles de corps atrocement mutilés, décompte macabre totalement surréaliste, témoignages sélectifs et parfois imaginaires, accusations fantaisistes et totalement infondées…etc…Le tout accompagné de commentaires aussi grotesques que farfelus. Et surtout n’essayez pas de refréner cet excès de catastrophisme délirant. Les refondateurs ne sont pas tendres avec les modérés, coupables à leurs yeux d’accointance avec le « diable » pour avoir adopté une posture équivoque là où la décence commandait qu’ils se roulassent dans la boue après s’être tranché les oreilles en signe de compassion et de solidarité…Hélas !
 En terre d’Eburnie, tous les morts ne sont pas égaux. Il y a d’un côté ceux qui méritent respect et vénération car étant les héros de la lutte pour « l’indépendance et l’émancipation de l’Afrique ». Et de l’autre ceux qui ne méritent aucune attention car ayant reçu le châtiment que le courroux céleste réserve aux « traitres et aux collabos ». Et c’est sûrement dans cette dernière catégorie que se classent les 4 victimes du quartier « cocoman » ainsi que tous ceux qui sont morts avant eux, coupables de s’être installés dans une région qui n’était pas la leur. C’est aussi dans cette catégorie que se recrutent les 7 soldats de l’ONUCI massacrés il y a peu par les miliciens et mercenaires à la solde de séplou. Ces suppôts de l’impérialisme, Nigériens de surcroît n’ont eu que ce qu’ils méritaient. C’est sans doute dans cette même catégorie qu’il faut rechercher les victimes de la folie meurtrière déclenchée l’année dernière à Abidjan par la garde prétorienne de Dogbo Blé. Faites allusion aux marcheuses d’abobo… « vous voulez rire ! ce grossier montage réalisé à l’aide de Bissap ! » …..Les victimes du tristement célèbre article 125… « quel article 125 ?! cette fable pour la moyenne section du cours préscolaire ?!! Ah, non ! Trouvez autre chose ! »….Le charnier de Yopougon… « C’est la meilleure celle là ! Cette farce organisée pour tromper les ignorants ?! soyons sérieux tout de même…». Vraiment triste !
 C’est trop que de demander aux refondateurs de reconnaître ne serait ce qu’une infime partie de la responsabilité que porte leur camp dans les tueries qu’a connues ce pays. Vous ne les verrez jamais se fendre d’un commentaire du genre :« ..euh ! sur ce point vous avez un peu raison. Je trouve qu’on aurait pu éviter certaines choses.. .». Jamais de la vie. C’est plus fort qu’eux. Pourquoi reconnaitre un quelconque tort quand on peut tout nier en bloc et cela sans frais ? Lorsque vous avez en face de vous de tels individus qui font du négationnisme et du déni perpétuel une ligne de conduite, la tentation est grande qu’entraîné par l’égarement de ces impies, vous n’en arriviez en retour à adopter une posture que la pudeur et morale la plus élémentaire vous interdiraient normalement de cautionner. On pourrait presque dire comme Dom Juan : « Il n’y a plus de honte à cela, l’hypocrisie est un vice à la mode et tous les vices à la mode passent pour vertu ».
 Ainsi va la Côte d’Ivoire post crise. Tout le monde se proclame victime, personne n’est coupable de quoique ce soit. Chacun pleure ses morts et se rit des victimes de l’autre camp. On chante la réconciliation mais on fait tout pour qu’elle ne se réalise jamais. On adresse des prières à Dieu pour qu’il nous accorde ses faveurs. Et dans le même souffle, on invoque le diable pour qu’il ouvre sa marmite sous les pas des « mécréants » d’en face.
 Paix ! Pour une fois soyons tous magnanimes. Ce qui s’est passé à Duékoué est un acte abominable qu’aucun prétexte ne saurait justifier. Le peuple Wê a assez souffert des affres de la guerre sans qu’on ait besoin de l’accabler d’avantage en l’utilisant comme bouclier ou comme bouc émissaire. A charge pour l’Etat de faire en sorte que de tels actes ne se reproduisent plus jamais…Snif !
 Comme le disait La Rochefoucauld : « Il y a une espèce de larmes qui n’ont que de petites sources qui coulent et se tarissent facilement : on pleure pour avoir la réputation d’être tendre, on pleure pour être plaint, on pleure pour être pleuré ; enfin on pleure pour éviter la honte de ne pleurer pas. »

http://www.facebook.com/jean.ecclesiaste

dimanche 22 juillet 2012

OPINION: LA COOPERATION CHINE-AFRIQUE


Monsieur Emmanuel Yao Ngoran

Il faut le dire de manière claire et nette. Le salut de l’Afrique n’est pas dans un partenariat avec la Chine ou d’autres nouvelles puissances sur la scène internationale. Sur le plan international et dans le cercle des organisations internationales, les Chinois n’ont aucun penchant et aucun égard envers des ressortissants africains. Lorsqu’ils sont dans des positions de décision, ils ne favorisent que les Occidentaux ou d’autres asiatiques, sans tenir compte des compétences des Africains. Ils prétextent être sensibiles aux causes des Africains, seulement pour les exploiter! Dans des structures relevant de leur leadership, les Africains connaissent les pires traitements en termes de discrimination raciale. Le salut des Africains se trouve dans leurs mains, point avec des puissances nouvelles sur l’échiquier politique ou économique international. Il faudrait que l’Afrique se libère de toute tutelle, y compris de celle de pays mus par la démagogie de la souveraineté et de la propagande de la libération nationale. On ne récuse pas une tutelle pour en épouser une nouvelle. Entrevoir la coopération avec tous les pays du globe suppose qu’on se fasse respecter dans tous les domaines et qu'on obtienne d'eux respect mutuel, surtout dans des organisations internationales!





Source: http://www.facebook.com/emmanuel.ngoran

samedi 21 juillet 2012

Lettre ouverte à Houdin


Félicien Sékongo citoyen ivoirien.


De nos jours, on est en droit de se demander si la misère morale et intellectuelle ne constitue pas la richesse la plus évidente dont peuvent se vanter les hommes. Et dire qu’on espère que les générations présentes et celle à venir auront des valeurs à retenir des précédentes. Quelle perception autre à avoir quand sans gène aucune, des gens de la trempe de Bernard Houdin, affirme de façon éhontée que Monsieur Guillaume Soro aurait perdu l’honneur pour son action dans la résolution de la crise ivoirienne?

 Je me permets de dire sans risque de me tromper que ce monsieur n’a pas la même compréhension du principe moral qu’est l’honneur. Sinon, pour l’Ivoirien et pour tout observateur sensé, Guillaume SORO, dans la gestion de la crise ivoirienne, a agi de façon vertueuse. C’est d’ailleurs ce qui fait de lui un modèle et motive l’estime que lui porte le peuple de Côte d’Ivoire.

 Pour revenir aux faits, je voudrais avec modestie, contribuer à élever le niveau de compréhension du fonctionnement de la société et le comportement que doit avoirtoute personne qui revendique le statut de véritable responsable.

 Monsieur Houdin, je vous enseigne sans prétention aucune que lorsque vous vous accordez sur un objectif et que dans la poursuite dudit objectif, le processus en vient à être délité, votre sens de devoir vous impose de recadrer les choses. Faute de quoi, vous vous constituez en coupable et aucun justificatif ne pourra vous soustraire au tribunal de l’histoire.

 Je crois en vous lisant, que vous êtes un ami de Monsieur Gbagbo et je pus dès lors, comprendre que pour vous, la fin justifie les moyens en politique. Les principesmoraux ou les vertus sociales et les principes idéologiques n’ont de sens dès lors qu’ils ne satisfont pas vos ambitions quelle qu’en soient leurs effets destructifs. Voyez vous, Guillaume SORO n’est pas de votre acabit et c’est ce qui fait de lui un politique dans le sens noble du terme.

 Mais, dites moi comment vous arrivez à évoquer l’épisode de 2000 sans faire cas du charnier de Yopougon ? Par quelle magie vous parlez de la gestion du pouvoir d’Etat de monsieur Gbagbo sans l’identifier à l’exacerbation des théories ethnocentristes et tribales ? N’est ce pas sous Gbagbo que le délit de faciès et la catégorisation des Ivoiriens a connu son stade le plus nocif ?

 C’est bien sous la pulsion de ce pseudo-socialiste défenseur des idéaux ultranationalistes empreintes de fascisme que des Ivoiriens sont devenus apatrides parce que dépossédés de leur nationalité. Face à cette situation, Guillaume SOROdont le rêve a toujours été de voir son pays non seulement devenir démocratique mais aussi devenir un Etat Nation, a compris qu’il devait agir pour éviter le pire. Il a su que sans une action coordonnée, le peuple livré à lui-même allait à coup sûr, s’empêtrer dans une crise sans issue. Les dépossédés de leur nationalité n’allaient pas accepter ce déshonneur d’être apatride. Car, comme disait ce grand littéraire Français : « si l’on peut se résoudre à vivre sans bonheur, il ne faut jamais se réduire à vivre sans honneur.» Guillaume SORO au non de l’honneur et pour sauver le chao, s’est mis en avant-garde du combat dont les résultats satisfaisants sont constatables à ce jour.

 Parlant des élections de 2010, vraiment je vous plains car votre tâche qui consiste à convaincre qu’elles n’ont pas été justes ne peut que contribuer à vous avilirdavantage que vous ne l’êtes. Je n’ose pas dire que vous êtes un être avili et c’est pourquoi, mettant votre réaction sous le sceau de l’ignorance, je vous exhorte à garder sauve l’honorabilité de votre lignée par l’abandon de cette initiative.

 Et puis, j’ai suis ahuri quand vous parlez de trahison de Guillaume SORO et de ce que Gbagbo ne s’est pas accroché au pouvoir et qu’il aurait agi en respect de la constitution ivoirienne. Je vous rappelle que la base de travail qu’imposait l’APO serésumait en le règlement de la question de l’identité en Côte d’Ivoire et en l’organisation d’élection justes et transparentes, gages de démocratie. Monsieur Soro est resté fidèle à cet engagement qui méritait qu’on s’y consacre. Soro s’était engagé à respecter les accords et non à satisfaire les folies de pouvoir d’un des acteurs.

 Si donc opter pour la démocratie et défendre la volonté du peuple dans sa majorité est trahison, alors trahison est vertu. Je vous assure que vos élucubrations ne changeront en rien l’estime qu’ont les Ivoiriens pour Guillaume SORO. Ce sont les individus de votre trempe qui ont perdu Laurent Gbagbo. Quand le FPI comprendra le mal que vous avez fait à ce fils ivoirien, je vous assure que c’est ensemble qu’on vous combattra et qu’on vous demandera des comptes pour vos abus moraux sur sa personne. C’est là ce que vous devez craindre.

 Quant à dire que Guillaume SORO se retrouvera à la Haye, relève de troubles psychosensoriels. Retenez monsieur que si cela advenait, cette destination se serait alors muée en une académie des démocrates et des dirigeants qui auront marquéleur époque de la façon la plus positive et constructive possible. Sinon, envisager que ce Monsieur soit incriminé Pour ce qui est de la question de Duékoué, je m’efforce de vous dire encore que des miliciens ont tué et beaucoup d’entre eux ont perdu la vie au combat.

 En définitive, votre nausée vient de votre laideur intérieure et elle est caractéristique de la honte que vous êtes pour vos siens. Ceux qui vous applaudiront pour ces écrits ne l’auront pas fait pour le contenu mais plutôt pour se moquer de la beauté de votre misère intellectuelle et morale. Je vous prie de ne pas leur laisser en héritage votre misère intellectuelle et morale. Je vous le demande au nom de votre apparence humaine.

 Humblement Félicien Sékongo citoyen ivoirien.

GBAGBO ET SES MERCENAIRES (1)

Bernard Houdin : Un ancien Nazi dans la défense de Gbagbo
Je contemple depuis un certain temps - et il le faut le dire, avec beaucoup d’admiration – les gesticulations d’un ex-nazi reconverti en idéologue de la race noire et de la dignité des peuples africains opprimés. Je contemple avec une insondable sidération les errements de Bernard Houdin, ancien conseiller spécial de Laurent Gbagbo pour l’Environnement et la Salubrité. Et me revient en tête cette citation d’Albert Einstein : « Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue."
   


Un raciste fauché qui se mêle de la politique intérieur du nation souverainne
Bernard Houdin, bien connu des rédactions parisiennes, où lézardant entre complainte et supplication, il essaie de donner un contenu plus coloré à une existence honnie par la tâche immonde du nazisme et de l’antisémitisme primitif, s’est trouvé un nouveau mantra. Ce mantra c’est : « Gbagbo a gagné les élections, Alassane Ouattara les a perdues ! » Bien sûr, en fonction de l’environnement, des circonstances, des acteurs en face de lui et du degré d’intelligence de son auditoire, il module son mantra. Souvent c’est la France qui a installé Ouattara par la force, d’autres fois c’est plutôt Guillaume Soro, certaines fois encore c’est Blaise Compaoré et quelques autres fois, la victoire de Ouattara est le fruit d’une conspiration americano-onuso-françafricaine. Il y a quelques jours, il nous ressortait les mêmes platitudes, les mêmes clichés, les mêmes poncifs sur la Côte d’Ivoire, son pays, qui serait pris en otage par un Alassane Ouattara qui est en train de faire le bonheur des Ivoiriens, contre leur gré, contre le gré des gbagborateurs. Et pour faire tendance, il a mis comme titre de ce samizdat : l’honneur perdu de Guillaume Soro, pour être sûr que l’évocation du nom du président de l’Assemblée nationale lui attire quelques lecteurs. En fait, il a en partie raison. Qui aurait relevé l’existence de cet ectoplasme s’il n’avait pas écrit, en gras, Guillaume Soro sur son pamphlet ?

Houdin en veut à Guillaume Soro parce qu’il a entamé une tournée diplomatique et médiatique européenne, qui en raison de la qualité des interlocuteurs qui l’ont reçus et de l’ouragan médiatique que cela a déclenché, a laissé groggy les gbagborateurs ! Ils se croyaient en terre conquise, en Europe ! Les pauvres benêts !

Juste un mot sur cet homme, agité du bocal, qui à mon humble avis, ferait un pensionnaire idéal pour n’importe quel centre d’internement psychiatrique. Mais, bon, je ne suis pas psychiatre.
Dans une vie antérieure, avant d’être le défenseur des Noirs, Bernard Houdin a milité de la base jusqu’au sommet, c’est-à-dire au niveau de la direction, au GUD : Groupe Union Défense, répertorié comme une phalange estudiantine néo-nazie. Il a donc dirigé un mouvement nazi. Et le nazisme, avait comme chacun sait, pour finalité politique ultime de créer au peuple aryen, un «Lebensraum», un espace vital dans lequel il n’y aurait ni les Juifs, ni les Noirs considérés par eux comme descendants de la race maudite de Châm. Le GUD fut un mouvement d’extrême droite particulièrement violent en France, prônant avec fierté l’idéologie xénophobe immonde d’un Léon Degrelle, ancien SS ! Pour Houdin et ses congénères, la France ne serait bien qu’une fois débarrassée des Noirs, des Juifs et des Arabes ! Et c’est cet homme-là qui ose parler aux Noirs de dignité ? On comprend mieux pourquoi les vrais partisans de Gbagbo ne veulent pas en entendre parler : ils tiennent les nazis en horreur ! Ainsi, il s’est fait virer du Canada par le CIC, un mouvement pro-Gbagbo, qui s’est déclaré prêt à recevoir n’importe quel émissaire de Gbagbo ou de Koné Katinan, mais pas Bernard Houdin, un ancien nazi.

On comprend mieux pourquoi, dans chacune de ses diatribes, le triste Houdin menace la Côte d’Ivoire d’un futur Srebrenica (génocide des bosniaques) si Gbagbo n’était pas relâché. On comprend mieux sa fidélité à Laurent Gbagbo quand on sait qu’en janvier 2011, avant même le début de la contre-offensive des FRCI pour arrêter les massacres en cours à Abidjan, Bernard Houdin avait fait son baluchon et fui la Côte d’Ivoire et son mentor Gbagbo. Seuls les plus bêtes resteraient avec Gbagbo jusqu’au bout s’est-il certainement dit, en pliant son petit linge.

Mieux encore, pour démontrer véritablement son attachement à Gbagbo Laurent et à ses idées, Bernard Houdin n’est jamais allé lui rendre visite à la Haye. Contrairement aux autres activistes comme Alain Toussaint ou Guy Labertit, qui de ce fait, le considèrent comme un dangereux usurpateur, un profiteur et lui mènent une guerre terrible. Houdin se contente de pérorer dans un ou deux journaux pro-Gbagbo et de passer à la caisse chez Koné Katinan pour récupérer son chèque.

Il y a tant à dire sur ce M. Houdin, qui a réussi à perdre Laurent Gbagbo en introduisant chez lui ses amis du Front National. Tel Samuel Marechal, gendre de Jean-Marie Lepen, à qui Gbagbo a confié la réalisation du site web de la présidence ivoirienne. Ou encore l'avocat Marcel Ceccaldi, naguère conseiller juridique du FN auprès de Marine Lepen. Et autres Lorrain de Saint-Affrique, conseiller à la Communication de Jean-Marie Lepen, qui est devenu par la suite, Conseiller en communication de Laurent Gbagbo.
Après lui avoir fait perdre le pouvoir, Bernard Houdin s’active encore plus belle pour faire perdre à Gbagbo toute chance de voir un jour la lumière du soleil. Cela est pire que le déshonneur, c’est de l’indignité envers un homme qui lui a tout donné. Et qu’il s’acharne encore à faire tomber plus bas que terre. 

« La bêtise a deux manières d'être : elle se tait ou elle parle. La bêtise muette est supportable» disait Honoré de Balzac. Bernard Houdin gagnerait à se taire. Il serait peut-être supportable.

Moussa TOURE/http://www.blog.guillaumesoro.com

jeudi 19 juillet 2012

CPI: LA LIBERTÉ PROVISOIRE REFUSÉE À LAURENT GBAGBO



le criminel gbagbo reste en cage
C’est assez probablement une tuile pour Me Emmanuel Altit dont de précédentes requêtes ont connu un relatif succès auprès de la juge unique de la Chambre préliminaire 1.

C’est encore surtout une nouvelle lancinante pour Laurent Gbagbo, en détention à La Haye et qui espérait, peut-être, changer d’air. La juge Silvia Fernández de Gurmendi a rejeté la « requête de la Défense demandant la mise en liberté provisoire du président Gbagbo » et qui a été soumise à la Chambre préliminaire I le 1er mai 2012.

La décision du juge- dont nous avons pu nous procurer copie- a été mise en ligne sur le site officiel de Cour pénale internationale le 16 juillet dernier mais le texte lui-même est daté du 13 juillet. Il s’agit d’un document de 26 pages (original, en anglais) dont certaines parties ont été élaguées pour obtenir à la « version publique ». La juge Silvia Fernández de Gurmendi, au terme d’une démonstration ordonnée, conclut que « le maintien en détention apparaît nécessaire pour assurer la comparution de M. Gbagbo devant la Cour ».

Elle assure avoir pris note « des observations de la Défense » à savoir que depuis son arrivée à La Haye, Laurent Gbagbo a démontré son désir de « coopérer » et son « respect » vis-à-vis de la Cour ; de même que son « engagement » à comparaître devant la Chambre à tout moment, mais la juge estime que « les assurances de M. Gbagbo ne sont pas en soi suffisantes pour accorder une mise en liberté provisoire » et qu’ils « sont compensés par des facteurs en faveur de son maintien en détention » (paragraphe 55). La juge argentine s’est fondée sur « la gravité des accusations portées contre M. Gbagbo, et la longue peine de prison qui peut en découler dans le cas d’une condamnation », arguant que cela pouvait « constituer une incitation pour lui pour prendre la fuite » (p.56). Laurent Gbagbo est soupçonné de crimes contre l’humanité en rapport avec les évènements post-électoraux dans son pays, la Côte d’Ivoire (décembre 2010-avril 2011).

La juge s’appuie encore sur le « passé » et le « présent » de l’ancien président et relève que « les contacts internationaux et des liens, la situation financière et des ressources, et la disponibilité de réseau et ressources financières nécessaires » sont des facteurs pertinents à l’établissement « de l'existence d'un risque de fuite ». L’ancien chef d’Etat semblerait « avoir des motivations politiques ainsi que les contacts politiques nécessaires et les fonds (pour) prendre la fuite ». La juge unique fait ici référence aux conclusions tirées précédemment par la Chambre préliminaire III et pense que celles-ci « continuent d’être valables à ce jour » (p.57).


Voici l’ennemi de gbagbo / le monstre se retourne contre son créateur
Le Fpi cité

Elle a, dans un autre volet (p.59), trouvé « pertinente la présentation par le
Procureur, étayée par des preuves documentaires, que certains actifs appartenant à M. Gbagbo ou son épouse (n’ont) peut-être pas été gelés à ce jour ». Au paragraphe 60 de sa décision, la juge unique énonce : «…plus important encore, il semble exister en Côte d'Ivoire un réseau vaste et bien organisée de sympathisants politiques de M. Gbagbo, comme cela a déjà été constaté (…) Il n'y a aucune indication que le réseau de soutien a cessé ses activités dans la période écoulée depuis la décision sur l'article 58 ». Silvia Fernández de Gurmendi parie, en se référant aux observations du Procureur de la Cpi, que la capacité du réseau de soutien à Laurent Gbagbo est établie d’autant que ce dernier a réussi à mobiliser « plus de 140.000 appels téléphoniques à la Cour au cours une courte période en Décembre 2011 ».

Le Front populaire ivoirien est cité dans la décision de la Chambre préliminaire I : « la juge unique considère avec un intérêt particulier le communiqué de presse publié le 25 février 2012 par le Comité central ordinaire du Front populaire ivoirien , parti politique de M. Gbagbo, dans lequel il est indiqué que "le Comité central prend note de l'importance de la période de Janvier à Juin 2012, au cours de laquelle la mobilisation et la vigilance doivent être renforcées afin d'obtenir la libération de Laurent Gbagbo, le retour pacifique des exilés, la liberté de tous les prisonniers et le rétablissement de la démocratie » (p. 61). Dans l’entendement de la juge unique, il y a un risque que Laurent Gbagbo utilise « les moyens que son réseau de soutien pourrait fournir en vue de prendre la fuite dans le cas où il lui est accordé la mise en liberté provisoire » (p.62). Mme de Gurmendi évoque la « vaste » connaissance par l’ancien chef d’Etat de certaines « sources » et pense qu’il pourrait « gêner » ou « mettre en danger » l’enquête, au cas où il était remis en liberté. A la défense qui, dans sa requête, relevait des raisons médicales et de santé, la juge unique a rappelé que la « procédure prévue à l'article 135 du Règlement a été déclenchée par la Défense et que les rapports d'experts qui suivent l'examen physique, psychologique et psychiatrique de M. Gbagbo sont attendus sous peu » (p.78).

La règle 135 du Règlement ne prévoit pas de mise en liberté provisoire ou conditionnelle « comme un remède pour une personne jugée inapte à subir son procès ». L'article 135 prévoit que, lorsqu'une Chambre est convaincue, sur un examen médical, que la personne est inapte à subir son procès, le recours juridique est l'ajournement de la procédure. Si la personne est jugée inapte à subir son procès, « l’affaire sera réexaminée tous les 120 jours à moins qu'il n'existe des raisons de faire autrement ».

Le 1er mai dernier, la défense dans l’affaire « Le Procureur c. Laurent Gbagbo » avait demandé « la mise en liberté provisoire de son client sur le territoire de (le nom du pays est effacé dans la version publique, ndlr) ou à titre subsidiaire, la liberté conditionnelle sur le territoire de (…) ». La défense de l’ancien chef d’Etat demeure convaincue que son client pourrait améliorer ses conditions psychologiques et physiques en dehors de la prison, dans un environnement familial.

Copie de la décision de la juge argentine a été transmise à Me Emmanuel Altit ainsi qu’à Me Agathe Bahi Baroan, tous deux conseils de Laurent Gbagbo.

L’audience de confirmation des charges contre l’ex-président débutera le lundi 13 août à La Haye. Elle durera cinq (5) jours. L’enjeu de cette audience est de savoir si oui ou non il y aura un procès dans l’affaire « Le Procureur c. Laurent Gbagbo ».