Crimes, tueries massacre, charniers, La longue liste des
crimes impunis de la Réfondation
Durant ses dix ans de
règne, Laurent Gbagbo a fait tuer plusieurs milliers de personnes. Vendredi il
sera devant les magistrats pour répondre de ses crimes. Au nom de la
réconciliation, il devra répondre de tous ces actes.
24 octobre 2000
A l’appel de LAURENT
GBAGBO qui s’autoproclame vainqueur des élections présidentielles, des milliers
de manifestations descendent dans les rus et convergent vers le Plateau
quartier de résidence du général GUEÏ. L’altercation avec les forces de l’ordre
à la solde de GUEÏ à la Carena et sur le pont HOUPHOUET BOIGNY fait plusieurs
morts et des blessés.
24 octobre 2000
Des corps habillés
proches du général Robert GUEÏ, tirent sur la foule qui voulait prendre le
palais présidentiel du Plateau. Ensuite, le même jour, la ‘’brigade rouge’’ du
général GUEÏ mitraille les manifestants sur le pont Houphouët BOIGNY et jettent
dans la lagune EBRIE, des manifestants qui ne savent pas nager.
25 et 26 octobre 2000
Violentes
manifestations post électorale qui se sont soldées par le d’une centaine de
militants RDR qui étaient descendues dans les rues le 26 octobre pour exiger de
nouvelles élections.
25 octobre 2000
Entre 2h et 5h du
matin, les habitants D’AKOUEDO et de la RIVERA seront réveillés par des tirs
nourris entre troupes restées fidèles à GUEÏ et des militaires proches de
LAURENT GBAGBO. Très tôt ce matin des manifestations reprennent dans le pays.
Echange de coups de
feu également au siège de la télévision.
26 octobre 2000
Les militants du RDR
qui sont descendus dans les rues pour exiger de nouvelles élections, alors que
leurs dirigeants déclarent ne pas reconnaître le nouveau président de la
république jugé illégitime, croisent le fer avec les forces de l’ordre. Le
bilan officiel fait état de 171 morts. Trois cents (300) selon le MIDH. Le
président du RDR se réfugie à la résidence de l’Ambassadeur d’Allemagne, sa
voisine, face à la furia des forces de l’ordre et des militants du FPI venus en
découdre avec lui. Son domicile est pillé et incendié.
27 octobre 2000
Découverte d’un
charnier de 57 corps en état de putréfaction entassés sur un terrain dégagé en
pleine broussaille à YOPOUGON aux environ de la MACA.
4 et 5décembre 2000
Violente
manifestation du RDR à la suite de l’invalidation de la candidature D’ADO aux
législatives. 302 personnes sont interpellées et conduites à l’école de police
de COCODY. Beaucoup ont subi des services corporels quand trois des six filles
arrêtées disent avoir été violées. 85 morts selon le rapport de l’organisation
Human Rights Watch (HRW) l’aurone n°369 du 9 10 2001 p3
29 DECEMBRE 2000
La radio
internationale britannique BBC fait état de témoignages de plusieurs nigérians
rentrés de la Côte d’Ivoire dans leur pays d’origine. Ils affirment que dix de
leurs ressortissants ont été massacrés et plusieurs autres malmenés par suite
de l’asile accordé aux généraux PALENFO et COULIBALY à l’ambassade du NIGERIA
suite évènements des 17 et 18 septembre 2000.
7 janvier 2001
Dans la nuit du 7 au
8 janvier 2001, le camp de la gendarmerie d’Agban, la résidence du chef de
l’Etat, la radio et la télévision nationales et d’autres cibles sont attaquées
par des inconnus qui diffusent à la radio, un message annonçant la chute du
régime et invite les forces armées au ralliement. Des combats entre forces loyalistes
et assaillants qui s’en sont suivis, conduisent à la libération des lieux
assiégés. Bilan : des corps sans vie, des portes fractures, des bâtiments et
véhicules endommagés…
10 janvier 2001
Deux militaires de la
compagnie territoriale de Korhogo (CTK) sont mis aux arrêts par la police de
Ouangolodougou. Après un interrogatoire, ils sont transférés à Abidjan pour
être mis à la disposition du ministère de la défense. De lourds soupçons pèsent
sur eux quant à leur implication dans le coup de force manqué du 7 janvier
2001.Il s’agit du soldat de 1ere classe Moussa SORO et du corporal chef FOFIE
Kouakou Martin, interpellés à bord d’un véhicule civil en compagnie d’un
féticheur, des gris-gris, des munitions et des douilles. Un 3e suspect, le
soldat de 1ere classe Ossey YAPI, interpellé le même jour, est mis à la
disposition de la gendarmerie de Ferkessédougou. Il se trouvait à Ouangolo
alors qu’il avait une permission pour se rendre à Abidjan.
19 mars 2001
Une manifestation des
étudiants au Plateau contre la décision d’organiser un test de recrutement à la
fonction publique des diplômés de l’Institut National de Formation des Agents
de Santé (INFAS), est violemment dispersée par les forces de l’ordre. Neuf
manifestants sont gravement blessés. Deux responsables du syndicat, les
infirmiers KOKO Samuel et Lanani MOHAMED, sont arrêtés et détenus pendant
plusieurs jours.
12 avril 2001
« Paalga », journal
de la communauté burkinabé vivant en Côte d’Ivoire est suspendu par le Conseil
National de Presse (CNP) au motif qu’il ‘’est dirigé par un burkinabé,
n’emploie aucun journaliste professionnel et ne respecte pas les obligations du
dépôt légal.’’ Ce qui a suscité la protestation du Directeur de Publication qui
affirme qu’il remplit toutes les conditions fixées par la loi. Reporters sans
frontière proteste à son tour contre cette suspension, ajoutant qu’elle n’est
pas justifiée. Le 3 mai 2001 le CNP lève la suspension et ordonne à ‘’Paalga’’
de se soumettre à la réglementation en vigueur.
16 JUILLET 2001
Ouverture du procès
sur les violents évènements des 4 et 5 décembre 2000
Avec dans le box des
accusés deux responsables du RDR : Ali COULIBALY porte-parole et Camara
VAKARAMOKO. Ils sont relaxés par le tribunal, faute de preuve.
24 juillet 2001
Ouverture du procès
des huit (8) gendarmes mis en cause dans l’affaire du charnier de Yopougon.
Défection des témoins.
03 août 2001
Le tribunal militaire
prononce la relaxe des huit gendarmes mis en cause dans l’affaire du charnier
de Yopougon, faute de preuves.
23 août 2001
Les forces de l’ordre
dispersent une manifestation des étudiants à Bouaké avec des gaz lacrymogènes.
Ces étudiants réclamaient une augmentation du nombre de bourses et la liste des
bénéficiaires. Vingt (20) étudiants sont arrêtés et dix (10) autres gravement
blessés. Les étudiants attaquent quatre (4) banques et endommagent trente
véhicules.
1er juillet 2002
Martine LIADE
(interpellée et entendue à la brigade de recherche), Toussaint Koffi N’GUESSAN,
David MOBIO, Viviane AGNIMIN et Eugène ATOUBE qui ont diffusé un élément de la
conférence de presse sur la délivrance du certificat de nationalité d’ADO,
président du RDR, le 29 juin 2002, sont «suspendus, interdits de toute activité
et doivent rester à domicile ». La direction générale de la RTI leur reproche
d’avoir « livré l’élément sur la conférence de presse sans l’avoir traité. Ce
qui a provoqué l’érection de quelques barricades et aurait pu provoquer des
réactions susceptibles de déboucher sur des troubles à l’ordre public ». On
leur reproche également d’avoir « agi sans s’en référer à la hiérarchie et pris
des initiatives qui dépassent leurs compétences.»
30 JUILLET 2002
L’ancien Ministre de
la Fonction Publique sous le Président Houphouët,
M. Jean Jacques
BECHIO, Conseiller du président du RDR, est condamné douze (12) mois de prison
avec sursis, par le tribunal correctionnel d’Abidjan. Il était poursuivi « pour
détention illégale d’armes et munitions de première et quatrième catégorie. »
Sept (7) armes et des munitions ont été saisies chez lui.
Le ministre de
l’Intérieur et de décentralisation, Emile BOGA DOUDOU affirme qu’il a été
dénoncé par un gérant de cabine téléphonique qui aurait entendu la conversation
en anglais. M. BOGA estime qu’il « est prit en fragrant délit de conspiration
contre la sûreté de l’Etat ».
1er AOÜT 2002
Balla KEITA,
Secrétaire Générale de L’UDPCI, parti de GUEÏ Robert, est assassiné au BURKINA
FASO de sept coups de couteau ; selon le Procureur Général du FASO, Abdoulaye
BARRY.
NUIT DU 18 AU 19
SEPTEMBRE 2002
Une mutinerie de «
ZINZIN »et « BAHEFOUE », des factions de l’armée ivoirienne, éclate. Le
ministre BOGA DOUDOU de l’intérieur et de décentralisation est tué à son
domicile. Accusé par le premier ministre AFFI N’GUESSAN, Président du FPI et
son parti, d’être le principal commanditaire du coup d’état, GUEI ROBERT,
ancien chef d’état et sept membres sa famille ainsi que ses visiteurs, sont
assassinés alors qu’il avait trouvé refuge à la cathédrale st Paul D’ABIDJAN
PLATEAU.
11 octobre 2002
Ali COULIBALY,
porte-parole du RDR, qui rendait visite à l’un de ses amis chez qui il y a une
perquisition, a été mis aux arrêts par cinq gendarmes en uniforme. Il est
libéré le lendemain après un jour d’interrogatoire. La direction du RDR estime
à trois cents (300), le nombre de militants RDR interpellés depuis le début de
la rébellion armée.
15 OCTOBRE 2002
M. Clément NABO est
interpellé par six gendarmes commandos puissamment armés à son domicile au
plateau, conduits par le commandement supérieur de la gendarmerie. Il lui est
reproché de transformer son domicile ‘’en caches d’armes destinés au
ravitaillement des rebelles’’ qui combattent depuis le 19 septembre 2002 le
régime de Laurent GBAGBO. Il sera relâché 24h après ‘’faute de preuves
suffisantes’’.
16 OCTOBRE 2002
Actes de vandalisme
perpétrés dans les locaux du quotidien « le patriote », par les « jeunes
patriotes » proches de Laurent GBAGBO et menacent à l’encontre de la rédaction
du quotidien « le nouveaux réveil », les contraignant à suspendre leur
parution.
19 OCTOBRE 2002
Deux jeunes sont
abattus au pied d’une tombe ouverte, au cimetière de Williamsville, par un
groupe d’hommes armés ; certains en tenue militaires, d’autres, en civil. Ils
sont venus pour enterrement d’un membre de la famille GON COULIBALY DU NORD
.mini d’une liste nominative ces corps habillés obligent les jeunes à décliner
leur identité.
2 NOVEMBRE 2002
TEHE Emile leader
d’un parti politique dénommé Mouvement Patriote ivoirien est enlevé à son
domicile par des hommes armés. Son corps sans vie est découvert quelque jour
plus tard sur l’autoroute du nord au niveau du Banco. Ce jour là « les jeune
patriote » organisaient un meeting à la place de la République pour soutenir le
régime.
06 NOVEMBRE
RADY PHILIPPE MOHAMED
directeur de la chaîne de supermarchés « le moins cher » est tué à son
domicile.
8 NOVEMBRE
Dr BENOIT DAKOURY
TABLEY ancien médecin personnel de LAURENT GBAGBO alors dans l’opposition et
frère cadet de LOUIS DAKOURY TABLEY qui vient de rallier le groupe rebelle
installé à BOUAKE est enlevé de sa clinique des deux plateaux la veille, par
des hommes en tenue qui se disaient agents de la DST. Son corps est découvert à
Abobo-gare criblé de 11 balles.
26 JANVIER 2002
Début de la barbarie
à l’ouest qui s’est par la suite propagée de FACOBLY à TAI. Bilan en avril 2003
: plus de 200 tués et 900 disparus plus de 80 000 déplacés, des villages
incendiés, des habitations détruites, des biens volatilisés et des patrimoines
socioculturels profanés.
09 DECEMBRE 2002
SOULEYMANE COULIBALY
et SOUHALIO tous deux secrétaires généraux de l’UDPCI sont enlevés au sortir
d’une réunion de la jeunesse de leur parti par des individus armées et en
treillis. Ils sont retrouvés morts le lendemain entre AGOU et ADZOPE.
23 DECEMBRE 2002
Les rebelles abattent
froidement le chef du village de FETEKRO (BROBO) après l’avoir dépouillé de
tout et humilié devant ses administrés. Ils assassinent 9 personnes MINANKRO et
exécutent SOMAN INZA chef du village de KAMELESSOU (PRIKRO - centre est
d’ABIDJAN).
05 JANVIER
L’évêque de MAN
Monseigneur joseph TEKY est agressé à MAN et donné pour mort.
06 JANVIER
L’IMAM DE M’POUTO
MAHMOUD SAMASSI professeur de math au lycée moderne de TREICHIVILLE est
assassiné devant son appartement à COCODY lycée technique par 4 individus
armés. Ce qui fait 3 imams tué en l’espace de 3 mois.
2 FEVRIER
Le corps sans vie de
« H » (CAMARA YEREFE ) artiste comédien bien connu à la télévision ivoirienne
et proche du RDR, est découvert à ADJAME.
23 FEVRIER
Trois agents des
forces de défense et de sécurité pris pour des assassins (alors qu’ils ont
décliné leur identité) par un groupe de miliciens armées de calibre 12 à
Ouragahio ont été copieusement molestés. Un gendarme a été tué.
27 FEVRIER
AMNESTY International
qui a mené une enquête en décembre 2002 dans les zones rebelles publie son
rapport intitulé : « Côte d’Ivoire une suite de crimes impunis » qui fait état
de l’exécution de cinquante gendarmes et leurs enfants.
28 FEVRIER 2003
Dans le communiqué
publié le 27 février 2003, le départent d’état Américain par la voix de richard
boucher, ‘’condamne avec la plus grande énergie, les récents enlèvements et
exécutions extrajudiciaires, dont le meurtre de « Camara Yèrêfê »’’ intervenu à
ABIDJAN le 2 février 2003.
01 MARS
Une équipe de Antenne
2 équipe de télé française et des journalistes de l’agence France presse (AFP)
sont molestés à la présidence de la République alors qu’ils venaient couvrir
une conférence de presse de LAURENT GBAGBO. Ils sont menacés de mort par des
hommes en uniforme au palais.
3 MARS
Descente musclée des
forces de l’ordre au domicile de m. EHUI KOUTOUA BERNARD (secrétaire générale
adjoint du PDECI. Ces forces de l’ordre auraient été informées de ce que des
armes venaient d’être déversées-là la veille. Des militaires arrivés sur les
lieux en grand nombre (3 cargos) ont fait le siège de cette résidence durant
toute la nuit en usant de gaz lacrymogènes pour obliger les occupants à ouvrir
la porte d’entrée. Au journal télévisé de 20h à la télévision ivoirienne le
ministre de la défense KADET Bertin a confirmé avoir commandité cette descente
musclée.
08 AVRIL
Le corridor nord
d’Abidjan GESCO est bloqué tôt le matin par les jeunes patriotes du GPP pour
empêcher tout véhicule venant à Abidjan d’avoir accès à la ville. Ils
manifestent ainsi contre l’arrivée des ministres issus de la rébellion.
SEMAINE DU 12 MAI
2003
Des dizaines de
femmes et d’hommes en provenance de BANGOLO et des zones nord et est du
département de DUEKOUE sont tombés dans une embuscade ont été massacrés.
22 MAI
Mécontents du
redémarrage du train Abidjan OUAGA une vingtaine de jeunes patriotes ont
entrepris l’opération déboulonnage des rails. Armés d’outil divers ils ont
réussi à saboter plus de 5m de rail au plateau, sans être inquiété. Ils
craignent selon eux que les rebelles profitent de la reprise du trafic
ferroviaire pour s’infiltrer à Abidjan ou y acheminent des armes pour
déstabiliser le régime en place.
NUIT DU 2 AU 3
JUILLET
Lors de la veillée du
commissaire DOUHOURI SOOPRI (conseiller du ministre de la sécurité ) à la place
FICGAYO de YOPOUGON une grenade offensive éclate et fait trois morts et plus de
cinquantaines de blessés.
29 JUILLET
Des miliciens en
formation à ZAGNE et TAI sèment la terreur dans les campements et villages et
rackettent les populations. Les jeunes de 15ans et plus sont forcés de payer
2500f par tête pour les garçons et 500f pour les filles et ce, pour contribuer
à la formation de cette milice.
NUIT DU 20AU 21 AOUT
DIENG OUSSEYNOU
ancien DG de la LONACI et actuel secrétaire générale adjoint chargé des
finances du PDCI échappe à un enlèvement d’homme en armes et en treillis.
12 OCTOBRE 2003
Un conflit éclate
entre Bété et Malien à MAHINADOPA (GAGNOA) et fait plusieurs morts. 58 maisons
incendiées des récoltes emportées par les flammes. 500 Maliens sont expulsés du
village. On leur reproche de ne pas vouloir contribuer aux actions de
développement du village.
31 OCTOBRE
Le ministre de la
sécurité intérieure Martin BLEOU dénonce à la télévision ivoirienne un, projet
d, assassinat du cardinal Bernard AGRE dans le but de déstabiliser le pays. Les
évêques de Grand Bassam et de Yopougon au dire du ministre sont aussi visés.
22 NOVEMBRE
Une bagarre rangée
entre jeunes recrues et des jeunes civils de TANDA fait deux élèves tués et 28
blessés dont 16 par balles « pour une affaire de femme ».On déplore plusieurs
dégâts matériels. Le colonel Denis BOMBET COMTER a reconnu que « ces jeunes
soldats boivent et se droguent ».
30 NOVEMBRE
Des jeunes patriotes
tentent de forcer le barrage des forces impartiales à ALLANGOUASSOU
(M’BAHIAKRO) pour aller libérer BOUAKE. Le heurt avec lesdites forces se solde
par 6 blessés dont graves. Un char des FANCI qui suivait les ‘’jeunes
patriotes’’ a été entièrement détruit.
30 NOVEMBRE 2003
Vers 17h plusieurs
des dizaines d’hommes en armes et en treillis venus soutenir M. LAURENT GBAGBO,
font irruption à la télévision et à la radio nationale pour exiger le départ de
la force française pour 72h et la démission des généraux Doué TOUVOLY et BOMBET,
leurs chefs. Ils donnent 48h à GBAGBO pour libérer le pays.
DU 2 AU 4 DECEMBRE
2003
Bravant le décret
interdisant les manifestations publiques pour trois mois, BLE GOUDE et les
‘’jeunes patriotes’’ « assiègent le 43e BIMA et exigent le départ des troupes
françaises des zones de confiance».
DU 11 AU 12 DECEMBRE
2003
20 personnes sont
fusillées par la FANCI au carrefour la mort de Cocody. Ils auraient tentés de
prendre la télévision alors qu’ils étaient abord d’un véhicule de transport
commun avec des T-shirts sur lesquels on pouvait lire : NINJAS prenant le
contre-pied des arguments des responsables des FANCI qui parlaient d’attaques
d’étrangers M. René Amani ministre de la défense affirme que ces « assaillants
sont de nationalité ivoirienne âgés de 20 à 23 ans ».
NUIT DU 15 AU 16
FEVRIER 2004
Une patrouille menée
dans le quartier de Cocody –ANGRE par deux soldats des nouvelles recrues des
FANCI (2003) a ouvert le feu sans sommation sur deux véhicules qui auraient
refusé d’obtempérer au coup de sifflet de ces militaires pour un contrôle dit
de routine. Bilan : Dame FATOU KONE épouse OUATTARA tuée et deux autres femmes
blessées.
25 MARS 2004
Une manifestation
pacifique, à peine commencée des partis de l’opposition signataires des accords
de LINAS MARCOUSSIS pour demander l’application desdits accords, est violement
réprimée et matée dans le sang par le pouvoir, à travers des avions de combat :
MI 24 PUMA … bilan officiel fait 37 morts, 500 selon les partis de l’opposition
et 120 selon l’ONU qui a diligenté une enquête des mois après, sur le terrain.
25 MARS 2004
Le maire D’ADJAME
YOUSSOUF Sylla échappe à un attentat. Des balles tirées par ces assassins ont
perforé les vitres du bureau du maire, exactement à l’endroit ou est installé
le siège du 1er magistrat de la commune D’ADJAME. La salle d’attente a reçu
également une bombe lacrymogène qui a failli incendier les locaux.
27 MARS 2004
Les ‘’jeunes
patriotes’’ tentent d’incendier le siège du PDCI à Cocody.
16 AVRIL 2004
GUY ANDRE KIEFFER
journaliste franco-canadien à « la lettre du continent » est porté disparu
jusqu'à ce jour.
03 NOVEMBRE
En prélude au
bombardement des zones rebelles par les FANC, les radios internationales : RFI
BBC AFRICA N°1ont vu leurs émissions suspendues par le pouvoir, sur la bande FM
pendant que les jeunes patriotes déchirent les journaux de l’opposition tels
que « le patriote » 24h le jour plus le libéral nouveau Réveil…
04 NOVEMBRE 2004
Les jeunes patriotes
proches du pouvoir incendient les sièges de certains journaux proches de
l’opposition. Une expédition punitive est particulièrement commanditée par
Charles Blé Goudé et Idriss Ouattara contre deux journaux dont les locaux sont
incendiés : Le patriote et 24 heures. Le premier a vu sa rotative totalement
calcinée par les flammes. Le Libéral Nouveau et Le nouveau Réveil sont aussi
victimes de casse.
La nuit du 31 mai au
1er juin 2005
Une bande armée
attaque le village de GUITROZON (DUEKOUE) dans l’ouest du pays et tue 100
personnes pour la plupart brûlées vives. Le lendemain la riposte des FDS fait
11 morts.
15 AU 16 JUIN 2005
Samba Samalaye,
bijoutier sénégalais est assassiné par des miliciens à Duékoué.
Le domicile de Koné
Salim, enseignant au lycée de Duékoué, a été cambriolé par des miliciens.
NUIT DU 28 AU 29 JUIN
2005
Le colonel major
désiré BAKASSA TRAORE, le lieutenant colonel JULES YAO YAO ex- porte- parole
des FDS et le général LAURENT M’BAHIA invités à dîner chez l’ambassadeur de
France GILDAS LE LIDEC, sont molestés à leur sortie par des éléments des FDS
sur ordre du chef d’état major le général PHILIPPE MANGOU qui justifie la
bastonnade par le fait qu’ « ils y sont allés sans autorisation de la
hiérarchie militaire ».
03 JUILLET 2005
Décès du colonel
major désiré BAKASSA TRAORE.
l NUIT DU 11 AU 12
JUILLET 2005
Descentes musclées
des Forces de Défense et Sécurité ivoiriennes au quartier Banco 1 d’Attécoubé :
portes cassées, argent et biens emportés.
14 JUILLET 2005
Le nommé Siaka
Diakité est tué par balle à bout portant, par des miliciens à Duékoué.
27 JUILLET 2005
Des militaires
proches de LAURENT GBAGBO et du palais menacent le DG de la RTI et lui
ordonnent de ne plus diffuser sur les antennes de la télévision, les reportages
concernant les activés des partis de l’opposition.
NUIT DU 18 AU 19
DECEMBRE 2005
Des individus non
identifiés profanent la tombe de la mère du Président du RDR, Alassane
Ouattara.
NUIT DU 1er AU 2
JANVIER 2006
Selon la hiérarchie
militaire, les premiers indices relevés dans l’attaque d’Akouédo par des
inconnus, laissent penser qu’il s’agit d’une attaque perpétrée par des éléments
infiltrés, étrangers aux Forces de Défense et de Sécurité, alors que certaines
radios étrangères (RFI-BBC) relayées par la presse nationale indiquent qu’il
s’agit d’une mutinerie de soldats loyalistes qui réclament leurs primes
appelées « Haut les cœurs ». Le bilan est de 10 morts dont trois du côté des
FDS et plusieurs personnes interpellées.
15 JANVIER 2006
Alors qu’il se
rendait à l’hôtel du golf, à la riviera, pour s’entretenir avec le commissaire
européen Louis Michel, le cortège du Premier ministre Charles Konan Banny a été
lapidé par ‘’les jeunes patriotes’’. Le véhicule de type 4x4 qui transportait
sa garde rapprochée a subi des dommages sur les flancs extérieurs du fait de la
pluie de projectiles qui s’est abattue sur le cortège.
16 JANVIER 2006
A l’aide de bancs, de
tables et de troncs d’arbres, les principales artères de la ville de Gagnoa
sont barrées par les manifestants. Munis de barres de fer, de gourdins, ceux-ci
tentent de défoncer les portes des magasins.
19 JANVIER 2006
Ben Zahui, Rédacteur
en chef chargé des magazines sur la Première chaîne de la télévision nationale
agresse physiquement et verbalement Mme Studer Coffi, Ministre en charge de la
communication qui était venue faire diffuser une cassette relative aux
activités du Premier ministre Banny.
19 JANVIER 2006
Huit morts, des
blessés dont quatre dans un état critique, plusieurs déplacés et un disparu,
tel est le bilan provisoire d’une ‘’attaque mystérieuse’’ du campement de
Yaokro, situé à une vingtaine de kilomètres de TABOU. Parmi les victimes,
plusieurs ressortissants du Zanzan.
26 JANVIER 2006
Douze villageois sont
tués dans la région de Tabou par des individus armés, non identifiés.
7 FEVRIER 2006
Onze villageois parmi
lesquels des femmes et des enfants sont tués au cours d’une attaque, dans le
village de Pehapan (Guiglo) par des individus non identifiés.
27 MARS 2006
Le village de Sadia,
dans le département de Guiglo est la cible d’une attaque des « assaillants ».
Bilan trois morts dont une dame, selon l’AFP.
6 AVRIL 2006
Djué Eugène,
Président de l’ULPTCI, membre de la galaxie patriotique, fait assiéger l’agence
CIE de Yopougon Toits rouge (face à la gendarmerie) par des hommes armés de
fusils d’assaut (kalach), pour obliger les responsables de cette société de
service public, à rétablir immédiatement la connexion alors qu’il n’avait pas
honoré sa facture de 48 000F
12 AVRIL 2006
Le SG et trois autres
membres du Mouvement des Instituteurs pour la Défense de leurs Droits (MIDD)
ont été arrêtés par la police au Groupe Scolaire Amon d’Aby au Plateau au terme
d’une assemblée générale. Le Ministre de l’Education Nationale, Amani N’guessan
a promis récemment sur les antennes qu’il allait faire arrêter les dirigeants
de ce « mouvement illégal » pour « subversion, violences et voies de fait, faux
et usage de faux ».
Depuis une semaine,
ce syndicat a lancé un mot d’ordre de grève qui a paralysé plusieurs
établissements scolaires du pays pour réclamer des primes de logements.
6 MAI 2006
A la suite d’un
meeting du RDR tenu dans le village de Sikasso situé dans le quartier Koweit de
yopougon, sept militants sont interpellés par des éléments des forces de
l’ordre le lundi 8 mai entre 4h et 5h du matin au motif que ceux-ci ont fraudé
sur leur identité avant de recouvrer plus tard la liberté, après intervention
des responsables de ce parti.
6 MAI 2006
A l’initiative du
Chef Suprême des baoulé, nanan Anoungblé III, les Rois et chefs coutumiers
baoulé se sont rencontrés à la Fondation Félix Houphouet Boigny de Yakro. Deux
jours durant, ils ont planché sur la situation à l’ouest qui se caractérise par
des tueries, des expropriations et autres exactions perpétrées sur les
allogènes. Selon les émissaires du Roi Anoungblé « à ce jour, sur une
population de 12 000 paysans baoulé environ, ce sont 523 paysans qui ont été
tués, massacrés dans les forêts de l’ouest : Duékoué, Guiglo, Toulépleu, Bloléquin.
MAI 2006
Parties apporter la
compassion de leur parti à sept de leurs militants qui ont subi des exactions
le lundi 8 mai dernier à Yopougon-Koweit, Mme Henriette Diabaté, SG du RDR et
sa délégation sont séquestrées pendant plusieurs heures par des jeunes du FPI
dudit quartier avec la complicité des forces de l’ordre.
14 MAI 2006
Un camion
d’exploitant forestiers à bord auquel se trouvaient quinze personnes et
appartenant à la société THANRY à BANGOLO a été fusillé par des hommes en armes
non identifiés portant des « bérets rouges. » Le chauffeur et son apprenti ont
été tués sur le champ. Une autre personne reste introuvable.
18 MAI 2006
Les jeunes patriotes
de Djué Eugène font arrêter l’opération d’audiences foraines au centre pilote
de Port-Bouet pendant plus d’une heure, malgré la présence des représentants
des partis politiques et du représentant spécial du SG de l’ONU et du Chef
d’Etat major des FDS. Ils veulent vérifier l’authenticité de l’opération.
23 MAI 2006
M. Jean Pierre
BONAFOS, paysagiste d’origine française, responsable de Tropic fleurs, est
arrêté à Port-Bouet par les jeunes patriotes qui l’accusent de se livrer à un
trafic d’identité et de recrutement d’individus pour le compte du camp
militaire français du 43è BIMA. Conduit à la brigade de vridi, il sera libéré
plus tard parce que ce qu’on lui reproche est jugé fallacieux et non fondé
NUIT DU 12 AU 13 JUIN
2006
Le GPP occupe les
locaux du centre d’écoute pilote d’Adjamé (CEPA), centre d’accueil et d’insertion
professionnelle des enfants et des jeunes en difficultés d’Abidjan. Il s’y est
introduit « par effraction », chassant du coup les enfants qui y étaient.
25 JUILLET 2006
Affrontement entre
jeunes patriotes partisans du boycott actif des audiences forains et les jeunes
proches du RHDP à Grand-Bassam. Des coups de feu attribués au président du
conseil FPI AKOI KACOU INNOCENT fait un mort EDOUKOU FRANCK DA SILVA 25 ANS et
plusieurs blessés par balles les jeunes du RHDP ripostent et incendient la menuiserie
et un véhicule du conseil général.
30 Novembre et 1er
décembre
Affrontements et
manifestations contre « les déchets toxiques » de GBAGBO à TOUMODI bilan : 1
mort et une dizaine de blessés par balles.
Du 05 au 7 décembre
2006
Affrontement entre
les jeunes du Rassemblement des jeunes pour le développement et la paix (R JDP)
proches des partis de l’opposition et les forces de défenses et de la sécurité
(FDS) à AGNIBILEKROU.
BILAN : 1 mort et
plusieurs blessés à balles réelles les locaux du commissariat et des véhicules
à s’y trouvaient, partis en fermée ; transport et commerces paralysés.
29 juin 2007
Le Fokker 100
transportant le 1er ministre GUUILLAUME SORO, quelques membres de son cabinet,
du gouvernement et plusieurs journalistes a été l’objet d’une attaque à la
roquette. L’attaque a fait quatre morts et plusieurs blessés.
26 MARS 2008
Un affrontement entre
chauffeurs de taxis et militaire à Yamoussoukro se solde par de nombreux
blessés et dégâts matériels dont quatre taxis saccagés à la suite de la
bastonnade de plusieurs chauffeurs par des militaires.
26 MARS 2008
Les chauffeurs de
taxi de YAKRO ont marqué un arrêt de travail pour protester contre des
militaires qui ont saccagé plusieurs de leurs véhicules. D’origine de ce débrayage,
un accrochage qui s’est produit à la hauteur du commissariat de police entre un
chauffeur de taxi et un soldat à moto. Peu de temps après, un cargo rempli de
militaires débarque pour s’en prendre aux véhicules. Cinq taxis voient leurs
vitres brisés quant des chauffeurs est grièvement blessés.
31 MARS 2008
Les manifestations
pacifiques des femmes dans les rues d’Abidjan contre la cherté de la vie se
soldent par une répression sans précédent des forces de l’ordre. On dénombre
plusieurs dizaines de blessés.
1ER AVRIL 2008
SEA ABEL, environ
25ans, qui manifestait comme beaucoup d’autres personnes contre la vie chère, a
été abattu d’une balle dans la mâchoire à GONZAGVILLE, dans la commune de PORT
–BOUET, par des éléments de la police nationale. Ses camarades, excédés, ont
déposés le corps dans une charrette pour l’emmener au commissariat de la
commune.
6 AVRIL 2008
Le célèbre
footballeur ivoirien des années 1970, LAURENT POKOU, surnommé l’homme d’Asmara,
est passé à tabac par des policiers qui ont manqué de lui ôter la vie, à un
poste de barrage, dans la commune de Port-Bouet. Il souffre d’une hémorragie
oculaire ; le cartilage du nez brisé, le visage tuméfié avec plusieurs
ouvertures.
19 MAI 2008
DIAHA JEAN, membre du
Bureau Politique du PDCI-RDA et assistant du PCA de SODECI-CIE, est arrêté en
compagnie de deux autres militants de ce parti et jetés à la prison de DABOU
sur plainte conjointe du préfet EDMOND Agaud et du député FPI, LAKPA AMESSAN. A
l’origine de l’escalade, une affaire de construction de caveau de Me Usher
ASSOUAN, Maire de GRAND-LAHOU, décédé le 13 octobre 2007, sur une parcelle de
terrain communal lui appartenant et refusée par le préfet Agaud, a suscité de
violents affrontements depuis la mort de Me Usher. Avant Djaha Jean, quatre
militants de ce parti avaient été arrêtés dans le cadre de cette affaire.
2009
Audience foraine à
Grand-Bassam. Affrontements entre jeunes patriotes et militants de
l’opposition. Bilan deux morts et plusieurs blessés.
12 au 15 janvier 2010
Affrontement à
Lakota. Près de dix morts.
Février 2010
Répression des
manifestations contre la dissolution du gouvernement et de la CEI à Abidjan et
dans plusieurs villes de l’intérieur du pays. 13 morts
2 décembre 2010
Attaque du siège du
RDR à Yopougon est attaqué par des soldats pro-Gbagbo : 13 morts et plusieurs
blessés.
16 décembre 2010
Répression de la
marche du RHDP sur la RTI le 16 décembre. Plusieurs centaines de morts et des
milliers de blessés.
Quelques jours plus
tard 70 corps sont découverts à N’Dotré
4 mars 2011
7 femmes sont tuées à
Abobo lors d’un rassemblement anti-Gbagbo. Deux semaines après, un obus est
lancé dans un marché à Abobo entre 25 et 40 morts.
Mars 2011
DANS le cadre de la
révolution et de la marche qui devait les conduire aux porte d’Abidjan, les
Forces républicaine de Côte d’Ivoire ont conquis les villes de l’ouest
montagneux les une après les autres. Après le contrôle de Zouan Hounien,
Bin-Houyé et Toulepleu, Toulepleu, Guiglo. Blolequin et Duékoué, l’horreur
était bà son comble. Charniers et fosses communes ont été découverts. Des
milliers de mercenaires libériens avaient été recrutés à coût de millions pour
semer la désolation au sein des populations.
Le Patriote
(Le Patriote 05/05/2011)
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