Des assassinats effroyables, des tueries par balles, des
massacres horribles et massifs de populations aux mains nues, avec pour passif
avéré deux charniers dans le District d’Abidjan : un de 57 corps en 2000 à
Yopougon et un autre de 60 corps en décembre 2010 à N’Dotré. Loin s’en faut,
toutes les formes de tortures physiques et morales, de traitements cruels,
inhumains et dégradants :
Tel semble être le tristement triste record de morts infâmes
que revendique les dix ans de règne de Gbagbo et du FPI à la tête de la Côte
d’ivoire. Plus qu’un empire de vampires, qui prend plaisir à se délecter du
sang de ses concitoyens, Laurent Gbagbo et sa machine à tuer continuent leur
sale besogne d’assassinats, d’exécutions sommaires et de tueries par balles.
Décembre semble visiblement être le mois des tueries intense sous le pouvoir
Gbagbo. – le 4 décembre 2000, le RDR marche pour réclamer la réhabilitation du
président Alassane Ouattara. Des dizaines de milliers de militants envahissent
les rues d’Abidjan pour converger vers le Stade Félix Houphouët-Boigny, lieu du
meeting.
Les forces de l’ordre
qui avait très tôt sortis les arsenaux de guerre ouvrent le feu sur les
marcheurs.
La marche pacifique
des hommes aux nues est sauvagement réprimée dans le sang. Abidjan est
paralysée. Le chef de l’Etat Laurent Gbagbo, dans un discours télévisé tenu le
soir même du 4 décembre donnait ordre « … aux policiers, aux gendarmes et au
militaires de toutes les armées de s’opposer par tous moyens, partout sur le
territoire national, aux semeurs de troubles… » . Le camp d’Agban sera l’enfer
pour les marcheurs aux mains nues. L’on dénombra, selon la Croix Rouge, pour la
seule journée du 4 décembre, plus 45 morts par balles. Les victimes portaient
des impactes de balles sur tout le corps, des blessures ouvertes au niveau du
cou, des fractures des deux mâchoires… le bilan des chaudes nuits du 4 et 5
décembre est effroyable. Sans retourner le couteau dans la plaie en ressassant
les conditions les plus inhumaines dans lesquelles plus 57 personnes nues comme
des vers de terre, ont été retrouvées sans vie le vendredi 27 octobre 2000 à
Yopougon (le charnier de Yopougon). Se livrer un à décompte macabre des morts
sous Laurent Gbagbo durant cette décennie est un exercice périlleux que
l’érudit le plus compétent ne saurait rendre avec exactitude.
-16 décembre 2010,
après avoir proprement perdu la seule élection qualifiée de démocratique et
transparente depuis l’accession à l’indépendance de la Côte d’Ivoire, Laurent
Gbagbo tente désespérément de s’accrocher au pouvoir. Le président
démocratiquement élu, Alassane Ouattara, par l’entremise de son premier
ministre Guillaume Soro demande aux populations de marcher pour libérer la RTI,
ce média d’Etat des mains de Gbagbo et de rétablir le gouvernement légal
reconnu par la communauté internationale dans ses droits. La soldatesque de
Gbagbo face à des marcheurs aux mains nues sort toute une artillerie de guerre.
Les populations civiles sont massacrées et sauvagement tués par balles. Le
bilan est encore lourd pour la seule journée du jeudi 16 décembre plus 50 morts
et 215 blessé selon le gouvernement officiel. Pire, profitant du couvre-feu,
les mercenaires angolais et libériens à la solde de Gbagbo tirent d’honnêtes
citoyens supposés être proches du RHDP de leur lit, la nuit tombée, pour les
tuer après les avoir torturés horriblement. Triste bilan de ce massacre
nocturne, un charnier de plus 60 corps découvert le dimanche dernier à N’Dotré
sur la route d’Ayama. Il faut le reconnaitre, Laurent Gbagbo le « sanguinaire »
n’a rien à envier à Hissène Habré, Amin Dada et bien d’autres dicteurs
africains qui sont aujourd’hui dans le collimateur de la Cour pénale
Internationale.
In le patriote
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