NOUS SOMMES, NOUS
Ce blog traite de toutes les questions liées à la vie de la Côte d'Ivoire, notre pays. Ainsi, nous porterons un regard objectif sur l'actualité politique, sociale, économique et culturelle qui l'anime, sans faux fuyants. Nous proposerons également des "flashbacks" sur les faits et événements qui ont marqué son jeune histoire, en particulier la période de violence qui a suivi le coup d'État du 24 décembre 1999 jusqu'au 11 avril 2011, date qui marque le début d'une nouvelle ère pour la Côte d'Ivoire avec le Président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara comme guide. Nous proposerons des analyses, des critiques, des propositions et surtout des coups de gueule. Nous espérons ainsi apporter notre pierre à l'édifice démocratique qui se construit progressivement depuis la chute du dictateur Laurent Gbagbo et son transfèrement salutaire à La Haye ! Merci de nous visiter et de venir à nous, pas comme des ennemis mais comme des frères ou des adversaires voulant participer à l'animation des médias en ce qui concerne notre beau pays ! Nous ne prétendons pas détenir le monopole de la vérité, mais nous avons notre part de vérité !
El Dozo
samedi 14 juillet 2012
La fuite en avant une marque de fabrique du Front Populaire Ivoirien( parJean Ecclesiaste)
S’il y a un parti qui a fait de la fuite en avant une marque de fabrique au point de l’ériger en mode d’expression artistique, c’est bien le Front Populaire Ivoirien. En effet les ivoiriens sont largement habitués aux louvoiements, et aux calculs d’épicier des refondateurs qui à chaque fois qu’ils sont appelés à prendre des décisions qui engagent la sortie de crise et l’avenir de la nation, se refugient dans le dilatoire et dans et la diversion. On a tous en mémoire leurs atermoiements et leur refus d’appliquer les différents accords politiques qui de Marcoussis à Ouaga en passant par Accra et Prétoria auraient pu nous conduire dans un délai convenable à des élections calmes et apaisées. Le chien ne change jamais sa manière de s’asseoir dit-on souvent. A voir les gesticulations de Miaka Oureto et compagnie qui un jour sont partant pour des discussions avec le pouvoir et un autre n’en veulent plus, on ne peut s’empêcher de penser que les frontistes élevés à la boulangerie de Koudou ont du mal à se débarrasser des vieilles habitudes « d’enfarinade ». Car même aujourd’hui où le pouvoir a changé de mains, ils se croient toujours capables de mener leurs adversaires en bateau et de les endormir au point de leur imposer leurs caprices et leurs désidératas. On croit rêver !
Au lendemain de Marcoussis, alors que les débats sur le vote des textes de lois prévus par l’accord battaient son plein, une question posée par l’ex première dame au Ministre Issa Diakité alors en charge de l’Intérieur avait beaucoup fait jaser. Le ministre se désolait de la mauvaise volonté affichée par les députés FPI lors des discussions et s’inquiétait des conséquences que cela aurait sur le processus de désarmement prévu dans la foulée. Ce à quoi la Simonne lui a répondu par un « où est le lien ? »……ça ne s’invente pas! Imaginez un maçon qui alors qu’il n’a pas fait le travail pour lequel il a été embauché, arriverait dans ses gros sabots pour réclamer son dû. Et cela sous prétexte que dans le contrat qui le lie à son employeur, il n’a pas été stipulé de façon claire et nette une relation de cause à effet entre la construction de la maison et le paiement en question. Pauvre de nous ! A l’époque, il était clair pour tout le monde que le désarmement était conditionné par le vote des textes. Sauf pour les refondateurs. Conséquence : du temps perdu en bavardage et en spéculations pour finalement se retrouver hors délai et dans la nécessité de trouver un autre accord.
On avait compris dès cet instant que les refondateurs fidèles à la roublardise légendaire de leur patron n’accepteraient jamais d’appliquer quelque accord que ce soit. Et la suite des évènements n’a fait que confirmer cette impression, obligeant Thabo Mbeki le médiateur de L’UA à imposer le recours à l’article 48 de la constitution pour lever des situations de blocages.
Même pendant la crise post électoral, après que l’UA ait fait siennes les conclusions du panel (reconnaissant la victoire du PR Ouattara) et demandé le rétablissement de l’ordre constitutionnel, les refondateurs ont trouvé là encore une occasion de sortir le dernier sac de farine à leur disposition pour tenter d’y rouler les membres de l’organisation panafricaine. Se fondant sur une phrase à laquelle ils donnaient une interprétation orientée, ils ont prétendu (et cela malgré les précisions antérieures de l’instance panafricaine) que le sommet d’Addis Abeba avait fait de Paul Yao N’dré le dernier recours dans le dénouement de cette crise. La suite on la connait : des milliers de morts et de blessés ainsi que des dégâts matériels incalculables.
La Côte d’Ivoire sous la conduite du PR Ouattara se remet peu à peu de ses blessures et envisage désormais l’avenir avec une sérénité retrouvée. L’obtention du point d’achèvement du PPTE et le retour des investisseurs en sont des signes patents. Le temps des discussions stériles et des compromis politiques est désormais révolus. Si le FPI se résout à rentrer dans la république et à accepter la main tendu du pouvoir en vue de trouver ensemble les voies et moyens pouvant permettre de parvenir au pardon et à la réconciliation des fils et filles de ce pays, c’est tant mieux. Si c’est encore une autre tentative de distraction en vue de poser des revendications et préalables fantaisistes destinés à nous égarer et nous détourner de l’essentiel, eh bien c’est peine perdue. Ce pays a assez souffert des errements des refondateurs sans qu’on vienne encore la retarder d’avantage en se penchant sur les caprices de ceux là même qui sont à la base de ses problèmes.
Jean Ecclésiaste, source: Facebook.com
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