NOUS SOMMES, NOUS

Ce blog traite de toutes les questions liées à la vie de la Côte d'Ivoire, notre pays. Ainsi, nous porterons un regard objectif sur l'actualité politique, sociale, économique et culturelle qui l'anime, sans faux fuyants. Nous proposerons également des "flashbacks" sur les faits et événements qui ont marqué son jeune histoire, en particulier la période de violence qui a suivi le coup d'État du 24 décembre 1999 jusqu'au 11 avril 2011, date qui marque le début d'une nouvelle ère pour la Côte d'Ivoire avec le Président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara comme guide. Nous proposerons des analyses, des critiques, des propositions et surtout des coups de gueule. Nous espérons ainsi apporter notre pierre à l'édifice démocratique qui se construit progressivement depuis la chute du dictateur Laurent Gbagbo et son transfèrement salutaire à La Haye ! Merci de nous visiter et de venir à nous, pas comme des ennemis mais comme des frères ou des adversaires voulant participer à l'animation des médias en ce qui concerne notre beau pays ! Nous ne prétendons pas détenir le monopole de la vérité, mais nous avons notre part de vérité ! El Dozo

jeudi 9 août 2012

Tribune: Pour les pro-Gbagbo, la réconciliation c’est la vengeance


L’éditorialiste et patron du quotidien ivoirien Fraternité Matin estime que la volonté de revanche des partisans de Laurent Gbagbo, l’ancien président, piège l’élan de réconciliation nationale.



Mise à jour du 14 juin 2012: Au moins quatre civils ont été tués par des éléments armés en début de semaine dans le sud-ouest de la Côte d'Ivoire, où la violence s'accroît, alors que le gouvernement dit avoir déjoué une tentative de putsch de partisans de l'ex-président Laurent Gbagbo.
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«Ouattara ne veut pas de la réconciliation.» Tel était le titre de l’un des journaux proches de l’ex-président Laurent Gbagbo, au lendemain de l’arrestation de Moïse Lida Kouassi au Togo et de son extradition vers la Côte d’Ivoire.
Le même jour, Michel Amani N’Guessan, un grand ponte duFPI (Front Populaire Ivoirien, parti de Gbagbo), se plaignait dans une interview de «la justice des vainqueurs» qui ne frapperait que les partisans de l’ancien Chef de l’État.
Deux jours après, sept Casques bleus de l’Onu étaient tués dans l’ouest, rallongeant d’autant la liste des personnes tuées dans cette partie du pays depuis quelques mois.
Qui ignore, dans ce pays, que l’unique rêve caressé par un certain nombre de partisans de Laurent Gbagbo est de bouter Alassane Ouattara du pouvoir par la force, afin de récupérer ce qu’ils estiment être leur dû?
Qui ignore que des proches de Laurent Gbagbo préparent, dans des pays voisins, ou un peu plus éloignés, des projets de déstabilisation de la Côte d’Ivoire?

Gbagbo forever

De ces pays proches ou lointains nous parviennent tous les jours des échos des projets qui y sont concoctés, et nous savons que les attaques répétées des populations, et maintenant des Casques bleus, à l’ouest, font partie d’un plan visant à créer la chienlit dans cette partie du pays.
Combien ne sont-ils pas, les militants du FPI, qui continuent de s’accrocher à la chimère de la victoire de leur champion, telle qu’annoncée par Paul Yao-N’Dré, l’ancien président du Conseil constitutionnel, victoire qu’Alassane Ouattara leur aurait volée avec la complicité de Nicolas Sarkozy? On a encore en mémoire l’immense joie qui les avait envahis à la suite de la défaite de l’ancien Président français à l’élection présidentielle.
Pour ces partisans de Laurent Gbagbo, la vraie réconciliation, celle à laquelle ils sont prêts à souscrire, consisterait, pour le président de la République, à faire arrêter ceux qui veillent sur l’intégrité de notre pays et assurent notre sécurité, tout en les laissant, eux, perpétrer leur coup d’État contre lui sans broncher.

La justice des vaincus

Ne serait-il pas plus simple pour eux de demander au Chef de l’État de se tirer une balle dans la tête? Ainsi donc, des partisans du FPI, le parti de l’ancien Président, affichent leur volonté d’aller à la réconciliation, en précisant toutefois qu’ils aimeraient que le Chef de l’État punisse les siens qui lui ont permis de vaincre Laurent Gbagbo et qu’il arrête de leur chercher des poux dans la tête.
Ils sont nombreux, les Ong occidentales et les confrères des médias internationaux, qui ont embouché la trompette de la «justice des vainqueurs», demandant avec insistance à Alassane Ouattara de faire arrêter ceux des soldats des Frci (Forces Républicaines de Côte d'Ivoire) qui auraient commis des exactions à Duékoué. Nous sommes tous partisans d’une justice égale pour tous, partisans de ce que tous ceux qui ont commis des crimes soient punis, quel que soit le bord auquel ils appartiennent.
Mais une fois cela dit, nous ne devons pas oublier que nous avons en face de nous des personnes dont la meilleure arme est la ruse et le mode de fonctionnement la violence. Le FPI s’est constitué dans la violence, l’a cultivée, l’a utilisée pour parvenir au pouvoir, pour s’y maintenir et n’a pas hésité à l’utiliser encore une dernière fois lorsque ce pouvoir lui avait échappé dans les urnes. Nous connaissons trop le FPI.

Le FPI ne veut pas vraiment de la réconciliation

Avons-nous oublié le nombre de fois que ce parti a essayé d’assassiner M. Ouattara? Avons-nous oublié comment il a tué Robert Guéï (président de 1999 à l'année 2000) et les partisans de M. Ouattara? Avons-nous oublié qu’il avait aussi essayé de tuer M. Bédié (président de 1993 à 1999) en 2002? Et tous les crimes de ce que l’on a appelé la crise postélectorale? Ne perdons pas si vite la mémoire.
Le FPI a piégé la réconciliation. Le président de la République la veut, le FPI veut sa tête à lui. On ne pourra aller que de malentendu en malentendu et Charles Konan Banny (président de la commission vérité et réconciliation) n’y pourra rien. La seule réconciliation qui vaille aux yeux des faucons du FPI est celle qui fera partir Alassane Ouattara du pouvoir et les y ramènera.
Depuis quelque temps, les morts s’accumulent à l’ouest. Si rien n’est fait, nous assisterons à une nouvelle guerre dans notre pays. Sommes-nous prêts, nous Ivoiriens, à nous laisser entraîner dans une nouvelle catastrophe, au moment où nous commençons à espérer? Sommes-nous prêts à revivre toutes les horreurs que nous avons connues dans un passé si proche, parce que des gens qui ont perdu le pouvoir démocratiquement veulent le reprendre par les armes? Si tel n’est pas le cas, nous ne devons plus nous croiser les bras.
Venance Konan (Fraternité Matin)

Abidjan sous la menace permanente du coup d'Etat


Le complot avéré ou supposé qui vient d’être déjoué illustre bien le climat de tension qui règne toujours en Côte d’Ivoire.



Mise à jour du 6 août 2012: L'attaque d'un camp militaire à Abidjan par des inconnus armés a fait un mort et plusieurs blessés en cette matinée.
Elle survient au lendemain de la mort de cinq militaires de l’armée régulière dans l'assaut d'un commissariat et d'un poste de contrôle de l'armée par des hommes lourdement armés à Yopougon, quartier ouest de la capitale économique ivoirienne.
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En Côte d’Ivoire, le pouvoir de Alassane Dramane Ouattara(ADO), bien qu’issu des urnes, n’est pas à l’abri d’un coup d’Etat. Cette incongruité dans un contexte démocratique s’explique par le fait qu’il a fallu user d’armes pour vaincreLaurent Gbagbo qui avait refusé de reconnaître sa défaite.
Depuis lors, les faucons de ce dernier qui ont pu s’exiler dans certains pays voisins, ne rêvent que de vengeance, de reconquête par les armes du pouvoir perdu. Et chaque jour que Dieu fait, la presse ivoirienne, dans son ensemble, ne fait que parler de projets de déstabilisation du nouveau pouvoir, de coups d’Etat en préparation, allant même jusqu’à donner souvent le jour de passage à l’acte.

La théorie du complot

On en a tellement entendu parler sans rien voir concrètement que certaines personnes ne croyaient plus à ce genre d’informations considérées comme des rumeurs si ce n’est simplement une stratégie de certains journaux pour booster leurs ventes de temps à autre.
C’est dans ce contexte que l’on apprend, le 12 juin dernier, du ministre de l’Intérieur ivoirien,Hamed Bakayoko, qu’il y a eu une tentative de coup d’Etat qui a été déjouée. Comme preuves de ce projet de déstabilisation, il s’est appuyé sur l’arrestation et l’extradition, la semaine dernière, de l’ancien ministre de la Défense de Gbagbo, Lida Moïse Kouassi, et l’attaque meurtrière contre descasques bleus de l’Onuci à la frontière avec le Libéria.

Cette entreprise, selon le premier flic de Côte d’Ivoire, est l’œuvre «d’officiers et d’anciens ministres pro-Gbagbo en exil» qui voulaient renverser les institutions et mettre en place un conseil militaire de transition. Une information qui vient relancer de plus belle les rumeurs sur les coups d’Etat.

Vraie ou fausse tentative de putsch?

La situation rappelle étrangement l’époque de feu le général Robert Guéï avec les fameux complots «de la Mercedes noire», celui «du cheval blanc», etc. Vrais ou faux coups d’Etat, toujours est-il qu’ils alourdissent l’atmosphère en Côte d’Ivoire, troublent le sommeil des dirigeants. Ils constituent même une menace permanente, une épée de Damoclès suspendue tout le temps au-dessus de la tête des nouvelles autorités.
Et il en sera toujours ainsi en l’absence d’une normalisation sur le plan sécuritaire ou d’une véritable réconciliation nationale dans un pays qui a connu une décennie de crise sociopolitique et qui a vraiment besoin d’avancer.
Mais comment réaliser la nécessaire catharsis quand des personnes transpirent la haine de tous leurs pores, refusent de reconnaître la moindre responsabilité sur la tragédie et ne rêvent que de revanche et de vengeance?
Forcément, ces personnes resteront sur le quai de la réconciliation et constitueront des menaces à la paix. La «complotite» risque d’avoir de beaux jours devant elle sur les bords de la lagune Ebrié et, de ce fait, pourrir le mandat de ADO. Et de cela, la Côte d’Ivoire n’a pas besoin.
Séni Dabo (Le Pays)


Pourquoi les armes parlent de nouveau à Abidjan


Pour la presse ouest africaine, les attaques meurtrières qui se produisent jusque dans la capitale économique mettent une réalité en évidence:la sécurité n'est pas de retour.





Abidjan s’est réveillé dans la peur au cours des matinées des 5 et 6 août 2012. Dans les nuits qui ont précédées ces journées la police et l’armée ont été attaquées par de mystérieux hommes armés. Le bilan est lourd, 11 morts et plusieurs blessés contre un soldat tué chez les assaillants.
Le spectacle sanglant d’une lutte armée qui s’invite jusque dans les lieux les plus «sécurisés» de la capitale économique fait ressurgir le spectre de la bataille d’Abidjanqui s’est achevée il y a un an à peine.

«Psychose»

Autant dire qu’à la veille de la fête du 52ème anniversaire de leur indépendance, les Ivoiriens espéraient un autre cadeau. Dans son allocution prononcée à cette occasion et retranscrite par le site Abidjan.net, le président Alassane Ouattara a cherché à rassurer les Ivoiriens:
«Certes, il reste des poches résiduelles d`insécurité mais elles sont l'objet de toute notre attention. J'ai donné des instructions pour mener une lutte sans merci contre ceux qui ont pour objectif de créer une psychose et un sentiment d’insécurité dans le pays.
Notre détermination est forte; nous voulons faire régner partout, la sécurité à laquelle ont droit tous les Ivoiriens et tous ceux qui vivent en Côte d’Ivoire.»
Les autorités entendent à présent ne plus laisser surprendre par des attaques de ce genre. Un important dispositif de sécurité a été déployé dans la ville lagunaire afin que rien ne puisse venir gâcher des festivités que beaucoup passeront terrés chez eux, on ne sait jamais.
«Abidjan est calme et semble avoir retrouvé la normalité. Commente Gbansé Douadé Alexis, directeur de publication de Connnectionivoirienne.net
Les présences militaires renforcées aux carrefours jugés importants, (…)  la présence de pick-up surmontés de mitrailleuses lourdes, laisse pourtant transparaitre la psychose, une certaine nervosité sur la ville.
Pendant ce temps, les populations s’activent à faire des réserves de nourriture et de produits de premières nécessités. Ayant en mémoire, la situation d’apocalypse de mars-avril 2011.» (combats dans Abidjan et arrestation de l'ex président Laurent Gbagbo)

Quel coupable?

A présent que les armes se sont tues, on s’interroge sur les coupables des assauts meurtriers. Pour le site d’information Ivoireactu, l’identité des coupables ne fait pas l’ombre d’un doute:
«Ce n’est un secret pour personne qu’une situation de ni guerre-ni paix ne profiterait qu’à un seul parti: le Front Populaire Ivoirien (FPI). Ainsi, le parti de l’ex-président ivoirien (Laurent Gbagbo) nourrit une haine viscérale et vicieuse à l’endroit de l’actuel Président ivoirien Alassane Ouattara. Il a juré de le perdre en appelant à maintes reprises ses militants à la mobilisation.»
En effet, le camp des partisans de Laurent Gbagbo avait déjà été accusé de fomenter un projet de coup d’Etat à l’encontre du jeune pouvoir de Ouattara. Le quotidien burkinabè, L’Observateur Paalga fait le lien entre ces évènements et ce complot déjoué qui avait fait l’objet d’une vaste campagne de communication:
«Ces attaques à répétition interviennent quelques semaines après les accusations de manœuvres de déstabilisation brandies par le pouvoir ivoirien qui disait avoir les preuves des menées subversives des pro-Gbagbo qui n'auraient pas encore fait le deuil de la perte du fauteuil présidentiel de leur mentor.
Faut-il voir dans cette poussée de fièvre l'une de ces preuves que le ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, disait détenir il y a peu?»
Sans fournir de preuves cette fois-ci, mais se fondant sur des interrogatoires de personnes arrêtées, le premier policier de Côte d’Ivoire a de nouveau indexé «des gens qui proviennent de la galaxie des miliciens pro-Gbagbo et des militaires ex-FDS (Forces de défense et de sécurité, nom de l'ancienne armée) nostalgiques du régime Gbagbo»dans un entretien accordé à RFI.

L’insécurité persiste

Il n’empêche que la presse, relais de l’opinion s’interroge sur la facilité avec laquelle des places fortes, ont pu être attaquées, alors que les autorités ivoiriennes s’évertuent à clamer que la sécurité est de retour en Côte d’Ivoire.
«On est fondé à penser que le niveau d’insécurité reste préoccupant en Côte d’Ivoire,analyse le journal burkinabè Le PaysQue le territoire ne soit pas encore bien sécurisé dans ses moindres recoins, cela peut se comprendre. Mais que des armes lourdes soient encore aux mains de miliciens à même d’en faire usage et ce jusqu’à Abidjan, c’est assez grave.
Et il faut s’en convaincre. Face à ces attaques, on ne peut s’empêcher de se demander si ce sont les derniers soubresauts des pro-Gbagbo ou les prémices d’une nouvelle crise d’ampleur.»
Et le site GuinéeConakry.info de fustiger l’incapacité du nouveau pouvoir à instaurer un climat deréconciliation.
«On ne peut s’empêcher de penser qu’il s’agit-là des conséquences de la crise postélectorale qui est loin d’avoir été résolue.
Les nouvelles autorités n’ont pas forcément fait tout ce qu’il fallait, pour réduire le nombre de ceux qui avaient des raisons de leur en vouloir.
C’est ainsi que faisant preuve de suffisance, le président ivoirien a conservé un discours et une approche va-t’en guerre. En même temps, il semble avoir surévalué le retour de la sécurité.»
Or, force est de constater que l’objectif est encore loin d’être atteint, constate le Journal du Mali,«La "persistance" d'un climat "délétère" entrave le retour à une paix durable, les plaies de la crise postélectorale étant encore vives.»
 Et Fasozine de faire remarquer qu’il y a «de quoi se demander si les démons de la guerre ne sont pas à nouveau de retour depuis les massacres de l’Ouest.» 
Abdel Pitroipa

Côte d'Ivoire: Cynisme anti-Ouattara


Les auteurs des tentatives de déstabilisations du régime sont des apatrides selon l'éditorialiste ivoirien Venance Konan.




«On tire à Akouédo pendant que les autres vont sur MarsC’est ce qu’un internaute a écrit sur sa page Facebook lundi, pendant que des assaillants non encore identifiéstiraient sur la caserne d’Akouédo.
Il aurait été trop beau qu’après que nous avons obtenu uneimportante réduction de notre dette, que la Banque africaine de développement (Bad) a annoncé son retour, que la construction du troisième pont d’Abidjan a démarré, que les infrastructures sont en cours de réparation, que les travaux de l’autoroute Abidjan-Grand-Bassam et d’adduction d’eau d’une partie très importante de la ville d’Abidjan et de ses environs ont commencé, il aurait été sans doute trop beau que les choses se passent normalement, sans qu’une dose de nègrerie entre en ligne de compte.

«L’esprit de destruction nous anime»

Oui, pourquoi laisserions-nous Alassane Ouattara travailler tranquillement au développement de la Côte d’Ivoire et réussir son pari d’en faire un pays émergent dans une dizaine d’années?
Pourquoi voulez-vous que nous le laissions faire, alors qu’en dix ans, nous n’avons pas pu construire une seule école, un seul centre de santé, une seule route? Pourquoi le laisser réparer ce que nous avons si bien détruit?
Pourquoi auriez-vous voulu que nous le laissions déclarer, dans son discours d’Indépendance, que l’université que nous avons si consciencieusement saccagée allait rouvrir bientôt et qu’elle serait plus belle qu’auparavant?
N’avait-il pas, à son avènement, détruit nos «Sorbonne» et «Agora», ces si belles écoles où nous enseignions la haine et la violence à nos si braves «jeunes patriotes»? Non! Tant que nous aurons un souffle de vie, nous détruirons tout ce qu’il construira.
Nous creuserons des trous dans ses routes et autoroutes, nous saboterons les administrations et les entreprises dirigées par ses proches, même si nous y travaillons, surtout si nous y travaillons, car notre spécialité, c’est de scier la branche sur laquelle nous sommes assis.


«Ivoiriens, vous êtes sous surveillance»
Peu importe que nous tombions avec cette branche. L’important, pour nous, est qu’elle ne croisse pas. Tant que les Ivoiriens, ces pleutres, nous laisseront faire, nous leur pourrirons la vie, nous transformerons leurs rêves en cauchemars.
Nous les connaissons bien, ces Ivoiriens. Pas un seul ne se lèvera pour dire qu’ils en ont assez de nous et de nos actes de sabotage. Pas un seul de leurs jeunes gens ne se lèvera pour organiser quelque chose de grandiose pour dire «non», pour dire qu’ils veulent la paix, qu’ils veulent croire au rêve de leur leader.
Non, nous les connaissons trop! Seuls nos braves «jeunes patriotes» savaient organiser des manifestations de grande envergure et faire vibrer la fibre patriotique enrobée d’une bonne dose de haine.
Eux sont trop occupés à se battre autour de leur repas dans lequel nous réussirons bien un jour à jeter du sable. Ils veulent manger pendant que nous sommes sous les tentes du HCR, dans des pays que nous méprisions!
Ils rêvent debout. Eh bien, qu’ils continuent! Nous, nous ne dormons pas. Nous reviendrons. Et vous n’aurez plus de paix, plus de fêtes. Chaque fois que vous vous apprêterez à festoyer, nous viendrons semer la désolation parmi vous.
Nous sommes là, parmi vous, avec vous, à côté de vous. Nous vous observons, nous vous surveillons, nous étudions chacun de vos gestes.

«Laissez-nous diffamer, au nom de la démocratie»

C’est vous qui parlez de réconciliation. Si vous nous arrêtez, si vous nous chassez de l’administration et de vos entreprises, c’est vous qui serez mis en accusation.
Vous connaissez notre capacité à hurler à l’oppression, à la torture, au massacre, au génocide. Nous l’avons déjà fait par le passé et ça a bien marché avec le Vieux (Félix Houphouët-Boigny, premier président de Côte d’Ivoire (1960-1993)).
Essayez et vous verrez. Nous hurlerons si fort que vos amis européens et américains en seront incommodés. Et ce sont eux qui vous diront que vous êtes en train de tuer la liberté et ladémocratie.
Or, nous savons que vous êtes très chatouilleux sur ce point. Vous tenez à votre image de démocrate. Et c’est là que vous vous êtes fait piéger. Le démocrate que vous êtes ne peut pas nous empêcher d’écrire et de dire ce que nous voulons. Même des mensonges et énormités que seuls des imbéciles peuvent avaler.
Or, les imbéciles, ce n’est pas ce qui manque dans notre pays. Vous ne pouvez pas nous empêcher de semer la haine. Nous avons recréé nos écoles ailleurs. Nous sommes tenaces.
Alors, les autres peuvent aller sur Mars ou sur toutes les planètes qu’ils veulent, c’est leur problème. Nous, ce qui nous importe, c’est de vous empêcher à tout prix de réussir là où nous avons échoué, c’est-à-dire développer ce pays et le laisser vivre en paix.
Venance Konan (Fraternité Matin)

samedi 4 août 2012

Lancement des travaux de l’autoroute Abidjan - Grand Bassam


Autoroute Abidjan-Bassam : le Président Alassane Ouattara done le coup d`envoi des travaux
Vendredi 3 août 2012. Grand-Bassam. Lancement des travaux de l`autoroute Abidjan-Bassam par le Président Alassane Ouattara en présence de plusieurs personnalités dont l`Ambassadeur de Chine en Côte d’Ivoire, SEM Zhang Guoqing

OUATTARA donne le coup d'envoi

C’est désormais une certitude. La construction de l’autoroute Abidjan - Grand-Bassam toujours annoncée mais jamais démarrée sera enfin une réalité. En effet, hier, le président de la République, SEM. Alassane Ouattara, a procédé au lancement de cet axe, au niveau du Vitib, sur la route de Vitré. Dans son intervention, Alassane Ouattara, tout en remerciant la Chine qui finance à hauteur de 85% ce projet, à travers Eximbank Chine et Cmec (China Machinery Engineering Corporation) a insisté sur l’importance de cette route pour la ville historique de Grand-Bassam, du Sud Comoé et pour la Côte d’Ivoire. « Cette autoroute va accélérer l’accès à Grand-Bassam. Et l’on mettra 10mn de Port-Bouët à Grand-Bassam », a révélé le Chef de l’Etat. Précisant que cela va permettre de valoriser le potentiel économique de la région. Selon le Chef de l’Etat, la question de la route a toujours été au cœur de ses préoccupations. Rappelant que lors de la campagne présidentielle de 2010, il avait évoqué cela avec les rois et affirmé qu’une fois au pouvoir, le secteur routier fera partie de son programme de Gouvernement. «Dès la fin de la crise, nous avons réhabilité le réseau routier, précisément la voirie urbaine d’Abidjan pour 20 milliards de Fcfa. En mai, nous avons procédé à l’entretien et à la réhabilitation des voies de l’intérieur du pays. Cela a permis à notre jeunesse d’être au travail », a souligné le président Ouattara. Avant de révéler que pour 2012, ce sont 52 milliards de Fcfa qui sont investis pour l’entretien et la réhabilitation de 20 000 km de route, représentant environ le tiers du réseau routier ivoirien. L’objectif étant de traiter l’ensemble des routes de la Côte d’Ivoire. Pour Ouattara, l’ambition du Gouvernement est d’aller au-delà de l’autoroute et construire cette plateforme touristique et industrielle. « Grand-Bassam sera plus moderne et plus belle », a indiqué le président Ouattara. Pour sa part, l’ambassadeur de Chine en Côte d’Ivoire, Zhang Guoqing a qualifié cette autoroute d’?uvre d’une grande importance sous les auspices du président Ouattara. Une occasion de relance de l’économie ivoirienne afin de faire de la Côte d’Ivoire, un pays émergent à l’horizon 2020. Pour Zhang Guoqing, c’est un nouveau projet de coopération sino-ivoirienne avec Eximbank China à travers son prêt de 52,7 milliards de Fcfa et du constructeur chinois Cmec, l’entrepreneur du projet. Aussi a-t-il expliqué que la récente visite du président Ouattara en Chine a permis aux présidents chinois et ivoirien de renforcer leur coopération. « Cette autoroute est le premier grand projet de coopération sino-ivoirien et augure d’excellentes relations entre les deux pays. La Chine est déterminée à bien réaliser qualitativement ce grand projet et à respecter les délais », a relevé l’ambassadeur de Chine. Précisant que la Cmec, présente dans 150 pays, a plus de 30 années d’existence et est dans le domaine de l’énergie, l’électricité, le transport, l’alimentation en eau, l’écologie, etc.
Maquette de l'autoroute Abidjan-Bassam
Quant au ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, il a fait savoir que ce projet est mythique. Car la plupart des bassamois et de nombreux abidjanais avaient fini par douter de la réalité et de la faisabilité de ce projet qu’ils attendaient tous depuis si longtemps. « Aujourd’hui, Monsieur le Président, grâce à vous, cet autre rêve est devenu enfin une réalité. Il faut avouer qu’avec votre souci constant de la rigueur, votre sens de la perfection, votre culte du respect des engagements et des délais, vous avez su là encore, une fois de plus, nous pousser à donner le meilleur de nous-mêmes et je voudrais vous en remercier », a dit d’entrée le ministre. Il a expliqué que ce projet va désenclaver le VITIB et relancer le projet de zone industrielle de Bonoua devenu à nouveau compétitif grâce à cette Autoroute. Selon Patrick Achi, ce projet va occasionner la réhabilitation de la route actuelle, avec le revêtement de la chaussée actuelle, longue de 16,3 km. La construction de l’autoroute comprend une section urbaine longue de 8,5 kms, en 2 fois 3 voies, du carrefour Akwaba, au corridor de Gonzagueville et une section interurbaine longue de 19,9 kms en 2 fois 3 voies du corridor de Gonzagueville au Pont de Mossou. Ainsi, ce sont environ 30 km d’autoroute qui seront réalisés. « C’est un projet financé par un prêt concessionnel consenti par l’Eximbank de Chine à hauteur de 52,7 milliards de Francs CFA et par une contribution de l’Etat de Côte d’Ivoire à hauteur de 9,3 milliards. Le coût total du projet est donc de 62 milliards et les travaux qui s’étaleront sur une période de 30 mois, s’achèveront en février 2015 », a expliqué le ministre. En tout cas, les nombreux usagers pourront dans quelques mois, pousser un ouf de soulagement.
in le patriote du 03/08/2012

Lancement des travaux de l’autoroute Abidjan - Grand Bassam : l`allocution de SEM Alassane Ouattara, Président de la République





Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
 Madame et Messieurs les Présidents des Institutions de la République,
 Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,
 Monsieur le Ministre des Infrastructures Economiques,
 Monsieur le Préfet de Grand-Bassam,
 Mesdames et Messieurs les membres du Corps préfectoral,
 Mesdames et Messieurs les membres du corps diplomatique,
 Monsieur l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine,
 Monsieur le Nonce Apostolique,
 Honorables Députés de la Ville de Grand-Bassam et de la région du Sud-Comoé ;
 Monsieur le Maire de la Commune de Grand - Bassam,
 Monsieur le Directeur Général de la société de construction, China Machinery Engineering Corporation (CMEC),
 Messieurs les Présidents de Conseils d’Administration, Directeurs Généraux, Directeurs Centraux, Chefs de Services de l’Administration,
 Leurs Majestés les Rois,
 Honorables Chefs traditionnels et Religieux,
 Chers amis de la Presse,
 Honorables invités,
 Mesdames et Messieurs,
 Chers frères, chères sœurs,

 C`est avec une grande joie que je me retrouve à cette cérémonie de lancement des travaux de construction de l’autoroute Abidjan-Grand Bassam. Cette autoroute est importante pour la belle ville historique de Grand Bassam, pour la région du Sud Comoé mais aussi pour le pays tout entier.

 En effet, ce projet attendu depuis longtemps par nos frères et sœurs du Sud Comoé et par ceux qui empruntent cette route, devrait permettre d`accélérer l`accès à Grand Bassam, qui ne sera plus qu`à 10 mn de Port-Bouet, et de valoriser les importants potentiels touristiques, économiques et sociaux de cette région.

 Honorables invités,
 Mesdames et Messieurs,

 La question de la route est au cœur de nos préoccupations, car nous avons conscience de son impact social et économique sur le quotidien des ivoiriens.

 Ainsi, à l’occasion de la campagne présidentielle de 2010, j’ai pu lors de mes tournées à l’intérieur du pays, me rendre compte des difficultés que nos parents éprouvent pour se déplacer, pour accéder aux services sociaux de base (centres de santé, écoles, etc), ou encore pour écouler leurs produits vers les marchés.

 C’est pourquoi, j’avais fait la promesse de faire du secteur routier l’une des priorités de notre programme de gouvernement.

 Dès la fin de la crise nous avons mis en œuvre une stratégie pour réhabiliter un réseau routier totalement dégradé par une absence d`entretien depuis plus de 10 ans mais aussi pour entamer un programme de grands travaux routiers.

 Au titre de la réhabilitation, après la réparation de la voirie urbaine d`Abidjan pour un montant de plus de 20 milliards de FCFA, nous avons entamé depuis le mois de mai 2012 l’entretien et la réhabilitation des voies principales de l`ensemble du pays. Chacun de vous a pu apercevoir sur les principaux axes routiers, du sud, du centre, du nord, de l’est et de l’ouest, notre jeunesse au travail et participant avec fierté à l’exécution de ces travaux d’entretien, qui permettront aussi d’assurer une meilleure sécurité sur nos routes.

 Honorables invités,
 Chers frères, chères sœurs,

 Avec la réparation des routes bitumées, la réhabilitation des routes en terre, dont les travaux s’intensifieront à partir d`octobre 2012, ce sont plus de 52 Milliards de FCFA qui auront été investis en 2012 pour l’entretien et la réhabilitation de près de 20.000 km de routes, c’est-à-dire près du tiers du réseau routier existant. Notre objectif d’ici la fin de l’année 2014 est de traiter l’ensemble des routes et des pistes de Côte d’Ivoire.

 En matière de grands chantiers, après le lancement des travaux du Pont Henri Konan Bédié et le lancement aujourd’hui des travaux de l’Autoroute Abidjan- Bassam, suivront les travaux de remise à neuf de plusieurs tronçons tels que :
 • Grand Bassam – Noé pour un montant de 25 Milliards FCFA,
 • Abengourou – Agnibilékrou pour un montant de 36 Milliards de FCFA,
 • le bitumage du tronçon Bouna – Doropo – Frontière du Burkina pour un montant de 40 Milliards de FCFA
 • la nouvelle voie express Abobo – Anyama,
 • la construction du Pont de Bouaflé pour un montant de 15 Milliards de FCFA.
 Puis, à partir de 2013, de chantiers similaires démarreront également dans les autres régions du pays.

 Honorables invités, Mesdames et Messieurs,

 La construction de l’autoroute Abidjan-Grand Bassam et la réhabilitation de la voie existante constituent un projet majeur en soi.

 L’ambition du gouvernement est d’aller au-delà, en créant dans cette région, riche de son histoire et de sa diversité culturelle, les conditions de l’émergence d’une plateforme touristique, culturelle et industrielle de premier plan.

 Je voudrais pour terminer remercier toutes les autorités de Grand Bassam qui se sont impliquées dans les différentes étapes de ce projet afin qu’il voit le jour. En tout premier lieu, les autorités coutumières, avec à leur tête, les rois du Département de Grand-Bassam.
 Je salue également l’engagement des cadres de la région, et plus particulièrement le Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères Daniel Kablan Duncan, ainsi que notre regretté frère, le Député Maire Jean-Michel Moulot.

 Je félicite les Premiers Ministres Soro et Ahoussou, pour la coordination au niveau travail Gouvernemental, et tout particulièrement, le Ministre des Infrastructures Economiques, Patrick Achi, pour son efficacité et sa diligence.

 Je voudrais enfin remercier le Président Hu Jintao et le Gouvernement de la République Populaire de Chine, à travers son Ambassadeur en Côte d’Ivoire, pour l’excellent accueil qui nous a été réservé lors de notre séjour ainsi que pour leurs efforts et leur participation dans ce projet ; bien évidemment, j’associe à ces remerciements l’Eximbank de Chine et les représentants de l’entreprise CMEC en charge de la réalisation des travaux.
 Grâce à votre soutien à tous, Grand-Bassam sera plus moderne et encore plus belle dans 30 mois !

 Je vous remercie.

jeudi 2 août 2012

LE LUNDI 13 AOÛT 2012 : LA JOURNÉE DU BRASSARD NOIR DANS TOUTE LA CÔTE D’IVOIRE !!!!


LE LUNDI 13 AOÛT 2012 : LA JOURNÉE DU BRASSARD NOIR DANS TOUTE LA CÔTE D’IVOIRE

Ce 07 DÉCEMBRE 1993, lorsque dans la journée et dans les médias d’état, LE PREMIER MINISTRE d’alors MONSIEUR ALASSANE DRAMANE OUATTARA, avec tant de peine et de tristesse, annonçait difficilement et officiellement LA MORT DU PÈRE DE LA NATION, LE PRÉSIDENT FÉLIX HOUPHOUET BOIGNY, nous ne nous doutions pas que LE DESTIN de notre pays venait ainsi de basculer dans L’HORREUR ET L’INHUMANITÉ. Plus de 20 ANS après, nous pleurons toujours la mort DU VIEUX, cet homme qui a tout donné à notre pays jusqu’à sa propre personne, il nous a choyé, il nous a fermé les yeux sur les difficultés de la vie tout en acceptant se sacrifier pour nous SES PETITS. L’héritage laissé par LE VIEUX a été bradé tout d’abord par nos hommes politiques CUPIDES, MÉCHANTS, INSOUCIANTS, ARROGANTS, INCONSTANTS ET INCONSCIENTS mus que par leurs intérêts égoïstes et ensuite par le vaillant peuple ivoirien, de surcroit le plus grand parti politique de notre pays, qui a laissé faire acceptant se faire CORROMPRE et rouler dans LA FARINE pour quelques poignets de billets de banque. LE BILAN DES 20 ANS D’HÉRITAGE est catastrophique PLUS DE 50.000 MORTS ET DISPARUS toutes tendances confondues c'est-à-dire DES IVOIRIENS de tout bord politique ou apolitiques et innocents, et nos frères étrangers qui vivent avec nous depuis plusieurs décennies dans la paix et la fraternité et qui ont été LES VICTIMES COLLATÉRALES de la barbarie de nos hommes politiques qui les ont présentés comme des bouc-émissaires de leurs échecs politique et économique. Nous souhaitons fermer à jamais cette page TRISTE et DOULOUREUSE de l’histoire de notre pays faite de 20 ANS de MENSONGE, de MANIPULATION, de HAINE et de DIVISION, de CATÉGORISATION des ivoiriens, de DESTRUCTION de notre pays et de la FALSIFICATION de son histoire, etc.

CE LUNDI 13 AOÛT 2012, avec l’ouverture du PROCÈS DU PRÉSIDENT GBAGBO, le vaillant peuple ivoirien est invité à observer INTÉRIEUREMENT tout en vaquant à ses occupations, LA JOURNÉE DU BRASSARD NOIR même tout petit et insignifiant. Tout ivoirien, où qu’il se trouve est invité à porter UN BRASSARD NOIR de préférence visible (ou tout autre objet symbolique de couleur noire tels que le chapeau, le foulard, le pantalon, la chemise, le tricot, le short, les chaussures, etc.) à la mémoire de TOUS NOS DISPARUS depuis le 07 DÉCEMBRE 1993 jusqu’à nos jours. Cette journée du brassard noir s’impose pour dire :

- NON à la guerre, NON à la déstabilisation de notre pays, NON a la destruction de l’héritage laissé par le PRÉSIDENT HOUPHOUET.

- Et les ivoiriens disent tous ensembles et en chœur OUI à la DÉMOCRATIE et à la PAIX, OUI à la SOLIDARITÉ et à la FRATERNITÉ, OUI à L’AMOUR et au VIVRE ENSEMBLE, OUI au PARDON et à la RÉCONCILIATION, OUI au DÉDOMMAGEMENT de toutes les familles endeuillées et des mutilés de guerre, OUI à la construction D’UN MONUMENT à là mémoire de tous nos morts, OUI aussi à L’AMNISTIE mais après que JUSTICE soit rendue équitablement, OUI à la CHARTE DES PARTIS POLITIQUES où chaque parti s’engage à respecter LE FAIR PLAY POLITIQUE, etc.

Au vaillant peuple ivoirien, je vous en conjure, donnons UNE CHANCE AUX GÉNÉRATIONS FUTURES. VIVE LA CÔTE D’IVOIRE et que DIEU LE PÈRE TOUT PUISSANT bénisse notre pays…………………………LE GRAND ZAPATA !!!!