NOUS SOMMES, NOUS
Ce blog traite de toutes les questions liées à la vie de la Côte d'Ivoire, notre pays. Ainsi, nous porterons un regard objectif sur l'actualité politique, sociale, économique et culturelle qui l'anime, sans faux fuyants. Nous proposerons également des "flashbacks" sur les faits et événements qui ont marqué son jeune histoire, en particulier la période de violence qui a suivi le coup d'État du 24 décembre 1999 jusqu'au 11 avril 2011, date qui marque le début d'une nouvelle ère pour la Côte d'Ivoire avec le Président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara comme guide. Nous proposerons des analyses, des critiques, des propositions et surtout des coups de gueule. Nous espérons ainsi apporter notre pierre à l'édifice démocratique qui se construit progressivement depuis la chute du dictateur Laurent Gbagbo et son transfèrement salutaire à La Haye ! Merci de nous visiter et de venir à nous, pas comme des ennemis mais comme des frères ou des adversaires voulant participer à l'animation des médias en ce qui concerne notre beau pays ! Nous ne prétendons pas détenir le monopole de la vérité, mais nous avons notre part de vérité !
El Dozo
mercredi 11 septembre 2013
Quelle Côte d'Ivoire avait-il laissée avant son incarcération ?
Au moment de reprendre son fauteuil de président du FPI, Pascal Affi Nguessan a donné son point de vue sur l'évolution de notre pays. Il a notamment dit qu'il ne reconnaissait plus la Côte d'Ivoire. Il faut dire qu'Affi venait de passer quelques deux ans en détention dans le nord de la Côte d'Ivoire. L'image qu'il avait de la Côte d'Ivoire était celle qu'il avait lorsqu'on l'appréhendait à la fin de notre crise électorale. Et nous ne pouvons que comprendre Affi N'guessan et lui donner raison lorsqu'il dit qu'il ne reconnait plus son pays après deux ans. Quelle Côte d'Ivoire avait-il laissée avant son incarcération ? Une Côte d'Ivoire où chacun cherchait à découper son voisin, où la vie humaine n'avait aucune valeur, où les ordures s'étalaient partout, où toutes les rues étaient impraticables, où le carrefour de l'Indénié était inondé à moindre ondée, où la lagune Ebrié était en train de pourrir dans l'indifférence totale des autorités. Prenons le Plateau, le quartier des affaires de notre capitale économique. En plein centre de ce quartier que l'on voulait de luxe, des jeunes désouvrés avaient créé ce qu'ils appelaient la Sorbonne qui n'était rien d'autre qu'une école de la haine, du vice et de tous les trafics. On y trouvait des personnes qui venaient inciter les Ivoiriens à se détester les uns les autres, et surtout à détester tous ceux qui étaient considérés comme des étrangers. On y trouvait aussi des vendeurs de médicaments qui envoyaient plus sûrement leurs consommateurs à la morgue que des poisons, des films pornographiques étalés aux yeux de tout le monde, et surtout des mineurs, des CD piratés. Lorsque cet endroit a été fermé, on a même trouvé des corps enfouis dans le sol. Il est normal qu'Affi ne se retrouve plus lorsqu'il se rend au Plateau.
Il ne peut pas non plus reconnaître Abidjan puisque lorsqu'il partait pour le nord, il n'y avait pas ces échangeurs sur le boulevard Giscard d'Estaing et à la Riviera 2, et il n'y avait pas ce pont qui s'avance majestueusement sur la lagune. Lorsqu'ils étaient au pouvoir, ils avaient abandonné la construction de ce troisième pont pour nous en proposer un quatrième qui devait voir le jour avant le troisième. Souvenez-vous. Laurent Gbagbo nous avait présenté la maquette de que lui-même avait appelé le quatrième pont, qui devait relier l'île Boulay à Yopougon, qui devait porter son nom, et qui est resté à l'état virtuel. C'est après avoir présenté la maquette de ce quatrième pont qu'il a donné des instructions pour que l'on cherche les moyens de construire le troisième. Plus tard, il a déclaré qu'il n'en voyait plus l'utilité de ce pont. Ce fameux troisième pont est en construction. Normal qu'Affi ne se retrouve plus dans Abidjan. Tout comme il ne saurait reconnaître l'université de Cocody, puisqu'en leur temps, elle était le repère des bandits de grands chemins que l'on appelait les Féscistes, qui y assassinaient et violaient leurs camarades d'université. On a rénové cette université, ainsi que celles d'Abobo-Adjamé, de Bouaké, de Korhogo, de Daloa.
Affi N'guessan ne saurait reconnaître la Côte d'Ivoire. Parce qu'elle est au travail depuis deux ans. Et c'est à ce travail que nous vous invitons, M. Affi. La Côte d'Ivoire ne saurait s'éterniser dans les accusations réciproques, dans les anathèmes et dans les haines. Tournons la page, M. Affi, et regardons ensemble l'avenir. Lui seul compte. Pour notre pays, pour nos enfants. De nombreux chantiers sont ouverts, dans lesquels vous et vos amis avez votre place. Beaucoup de choses ont été faites en deux ans, mais il en reste encore plus à faire. Nous avons à mettre notre jeunesse au travail, à lui inculquer de nouvelles valeurs, notamment le goût de l'effort, à la faire rêver de nouveau, à lui apprendre à aimer son pays et son prochain. Nous avons beaucoup de travail à faire, M. Affi. Travail qui vous incombe aussi, vous, en tant qu'Ivoirien, et en tant qu'homme politique. Les Ivoiriens sont fatigués des guerres, des querelles, de la violence sous toutes ses formes, des hommes politiques qui se regardent en ennemis. Chacun des trois grands partis politiques qui occupent la scène nationale que sont le PDCI, le RDR et le FPI a eu son temps de grâce et son temps de disgrâce. Chacun à son tour a régné, a perdu le pouvoir, a connu la prison, l'exil, la souffrance. Disons-nous que le cycle est bouclé. Faisons tout pour que le cycle soit définitivement bouclé, et qu'ensemble, nous nous donnions la main pour reconstruire notre pays.
Venance Konan
mardi 10 septembre 2013
LOI PORTANT DISPOSITIONS PARTICULIERES EN MATIERE D’ACQUISITION DE LA NATIONALITE PAR DECLARATION
CHAPITRE I : OBJET ET CHAMP D’APPLICATION
Article premier : La
présente loi a pour objet
d’instituer un régime
spécial en matière d’acquisition de la nationalité pour les
personnes entrant dans les catégories déterminées
à l’article 2.
Ces
bénéficiaires peuvent réclamer la nationalité ivoirienne par la procédure de la
déclaration dans les conditions ci-dessous.
Les
personnes n’entrant pas dans les catégories prévues par la présente loi sont soumises aux procédures ordinaires d’acquisition de la
nationalité ivoirienne.
CHAPITRE II : DÉTERMINATION DES BÉNÉFICIAIRE
Article
2 : Bénéficient des dispositions de la
présente loi, les personnes entrant dans l’une
des catégories ci-après :
- les
personnes nées en Côte d’Ivoire de parents étrangers et âgées de moins
de vingt et un ans révolus à la date du 20 décembre 1961 ;
de vingt et un ans révolus à la date du 20 décembre 1961 ;
- les personnes
ayant leur résidence
habituelle sans interruption
en Côte
d’Ivoire antérieurement au 07 août 1960 et leurs enfants nés en Côte d’Ivoire ;
-les personnes nées en Côte d’Ivoire entre le 20 décembre 1961 et le 25
d’Ivoire antérieurement au 07 août 1960 et leurs enfants nés en Côte d’Ivoire ;
-les personnes nées en Côte d’Ivoire entre le 20 décembre 1961 et le 25
janvier 1973 de parents étrangers et leurs enfants.
CHAPITRE III : PROCÉDURE DE DÉCLARATION
Article 3
: Toute déclaration en vue d’acquérir
la nationalité ivoirienne par les
personnes mentionnées à l’article 2 de la présente loi, est souscrite devant le
Procureur de la République ou le Substitut résident du ressort dans lequel le
déclarant a sa résidence qui la transmet au Ministre chargé de la Justice.
personnes mentionnées à l’article 2 de la présente loi, est souscrite devant le
Procureur de la République ou le Substitut résident du ressort dans lequel le
déclarant a sa résidence qui la transmet au Ministre chargé de la Justice.
Article 4 : La déclaration en vue d’acquérir la
nationalité ivoirienne est faite sur un formulaire
prévu à cet effet. Elle doit être, à peine de nullité, enregistrée au Ministère
en charge de la Justice.
1 

























Article 5 : Le Ministre
chargé de la Justice dispose d’un délai de six mois, à compter de la
souscription, pour statuer
sur la demande
d’acquisition de la
nationalité ivoirienne.
Article 6 : Lorsqu’il est
fait droit à la demande de l’intéressé, le Ministre chargé de la Justice ou la personne déléguée à cet effet lui
délivre un certificat de nationalité ivoirienne.
Article 7 : Lorsque la demande est rejetée, notification
en est faite à l’intéressé.
Le
silence gardé par le Ministre chargé de la Justice, six mois après la date à laquelle
la déclaration a été souscrite, équivaut au rejet de la demande formulée par l’intéressé.
En cas de rejet, l’intéressé
dispose d’un délai de deux mois pour exercer un recours gracieux devant le Ministre chargé de la Justice.
En cas
de rejet du
recours gracieux, l’intéressé
peut saisir le
Président de la République
d’un recours hiérarchique.
Le Président de la République dispose en la matière d’un
pouvoir discrétionnaire.
CHAPITRE IV : DISPOSITIONS DIVERSES
Article 8
: La présente loi abroge la loi
n°2004-663 du 17 décembre 2004 portant dispositions
spéciales en matière de naturalisation, telle que modifiée par les
décisions spéciales en matière de naturalisation, telle que modifiée par les décisions n°2005-04/PR du 15 juillet 2005 et n°2005-10/PR du 29 août 2005 portant
dispositions spéciales en matière de naturalisation, et déroge à toutes dispositions
antérieures contraires.
décisions spéciales en matière de naturalisation, telle que modifiée par les décisions n°2005-04/PR du 15 juillet 2005 et n°2005-10/PR du 29 août 2005 portant
dispositions spéciales en matière de naturalisation, et déroge à toutes dispositions
antérieures contraires.
Article 9 : Les dispositions de la présente loi sont
applicables pour une période de vingt-quatre
mois, à compter de la date de prise du décret d’application.
Article
10 : Un décret pris en Conseil des
Ministres détermine les modalités d’application
de la présente loi.
2 























Article 11 : La présente loi sera publiée au Journal
Officiel de la République de Côte d’Ivoire
et exécutée comme loi de l’Etat.
Fait et adopté en séance publique
Abidjan, le 23 Août 2013
Un Secrétaire La
Première Vice-présidente
l’Assemblée nationale de l’Assemblée
nationale
BAMBA Sogona Epse ARNAULT FADIKA Sarra SAKO
3 











Côte d’Ivoire : Le discours qui a couté la vie au General Guei
Vendredi
13 septembre 2002 à l'hôtel Sofitel devenu entre-temps Pullman, le
Général Robert Guéi, président de l'UDPCI , n'a pas porté de gants pour
annoncer le divorce entre son parti et la formation politique de Laurent
Gbagbo, le Fpi, lors d'une conférence de presse. Six (6) jours après,
celui qui a qualifié Laurent Gbagbo de boulanger est assassiné
froidement à la faveur de la tentative de coup d'Etat militaire du 19
septembre 2002. A l'occasion du 11eme anniversaire de cet terrible
assassinat, nous reproposons en intégralité pour la mémoire collective, la déclaration liminaire qui lui a coûté la vie.
Mesdames et
Messieurs les Journalistes,
Depuis que nous nous sommes séparés le 19 mai dernier, date de clôture du Congrès de l'UDPCI, c'est aujourd'hui, seulement, que je vais vous donner l'éclairage que j'ai, du cours de la Nation et me tenir prêt à répondre à toutes vos questions.
Le débat qui suivra, je le voudrais libre dans la mesure où je souhaiterais voir la Côte d'Ivoire aller de l'avant.
Mais auparavant, je voudrais vous saluer tous, Vous, nos braves professionnels de la Communication, pour les efforts que vous déployez, parfois sans moyens, pour informer les Ivoiriens et les Amis de la Côte d'Ivoire.
La trop grande ébullition de la presse et dans la presse ces temps-ci, atteste d'un trouble profond de tous, sur la gestion de l'Etat, par le Régime de la Refondation.
Déjà au Forum sur la réconciliation nationale, nous avions tout dit pour informer ceux des Ivoiriens qui n'avaient pas toutes les données de certains dossiers.
Nous avions, notamment, fait le bilan partiel de la Transition. L'essentiel y avait été dit.
Au Congrès de l'UDPCI, nous avions outillé nos militants pour leur permettre de répondre, en toute objectivité, à ceux de nos compatriotes qui auraient peut-être oublié certains détails de certains dossiers de la Transition.
Pour l'entretien de ce matin, je vous propose d'abord, dans un premier temps, un coup de projecteur sur certains problèmes qui meublent l'actualité, et dans un deuxième temps, je vous laisserai la parole pour répondre à vos questions.
Je souhaite de tout cour que cette rencontre soit placée sous le double signe de la vérité et de l'honnêteté intellectuelle. Vous êtes en Côte d'Ivoire. Vous vivez ce qui se passe en Côte d'Ivoire. En ma qualité de premier Responsable d'un parti politique qui compte, j'ai le devoir sacré, de parler. Et le moment me semble venu pour le faire.
Concernant les questions d'actualité, nous pouvons commencer par les résolutions du Forum et les engagements pris par le président Gbagbo en vue de leur application; lesquels résolutions et engagements sont restés sans suite.
Le FPI, fidèle à sa logique de gain de temps, traîne sciemment le pas. Aucune promesse n'est tenue. On refuse d'avancer. On veut faire croire aux Ivoiriens qu'on "maîtrise la chose" or, rien de tout cela.
Aujourd'hui, on veut distraire certains Partis Politiques pour convaincre les Bailleurs de Fonds,
Sans vouloir donner de leçons à qui que ce soit, encore moins à un Parti politique souverain, j'observe qu'on veut endormir certaines formations politiques sours comme le PDCI, avec une fausse alliance à tous points de vue, alliance que l'on reniera, lorsque les objectifs à terme seront atteints.
J'espère que ces frères et sours ne se laisseront pas avoir. Qu'ils tirent les enseignements de ce qui s'est passé. Hier avec le RDR et le Front Républicain; et, aujourd'hui ,avec l'UDPCI, le nouveau partenaire est très vite éjecté.
Au regard et à l'analyse de ce que nous vivons depuis 2 ans. Les quelques points d'actualité que nous aborderons, ce matin, vont pêle-mêle concerner, sous forme de constat :
La mauvaise gestion de l'Etat
Le problème d'insécurité
La pauvreté et
L'école ivoirienne
S'agissant de la gestion de l'Etat, c'est un véritable "casse-tête chinois". Face aux nombreux problèmes des Ivoiriens, le FPI nous avait promis des solutions miracles. Aujourd'hui, les choses sont devenues pires qu'auparavant.
Les Opérateurs économiques sont écrasés par la pression fiscale. Certains ont même déjà fui, pour aller s'installer dans les pays voisins.
Et pourtant, le FPI criait hier sur tous les toits, promettant bonheur, bonne gouvernance, transparence et bien-être à tous, dès sa prise de pouvoir.
Les paysans attendent les 3.000 F CFA le kg de café. Dans certaines régions, aujourd'hui, le kilogramme est à 75 F CFA. C'est avec ça qu'on demande au pauvre paysan de débourser 1.000 F CFA pour être identifié ! Quand on sait que, par définition, un Paysan est toujours le chef d'une famille très nombreuse parce qu'élargie à la parentèle proche.
VOICI UN GOUVERNEMENT, QUI SE DIT SOCIALISTE
Chaque Ivoirien a quotidiennement sa part du sourire moqueur des Refondateurs, et surtout, sa dose de farine
Dans les journaux on lit, tous les jours:
"GBAGBO a roulé GUEI dans la farine,"
"GBAGBO a roulé ADO dans, la farine,"
"GBAGBO a roulé BEDIE dans la farine."
Quel est donc, ce Chef d'Etat, qui se transforme en boulanger, pour pétrir toujours la farine? Et pour rouler tout le monde dans cette farine, le pain se fait avec de la levure, sachons-le.
Et ce que le FPI ne doit pas oublier, c'est qu'un jour, cette même farine sans "levure sociale" va lui boucher les narines et la gorge, parce qu'elle sera pétrie par le Peuple QUI SAIT CE QUE GBAGBO ne sait pas.
Le Peuple n'est pas dupe. Les Ivoiriens sont écrasés par le poids de l'insécurité et de la pauvreté. Choses que le FPI combattait hier dans les rues.
Chaque jour que Dieu fait, il y a un coup d'Etat en préparation. Le Pouvoir FPI, arrête des citoyens, les emprisonne, les torture sans l'ombre d'une preuve et sans égard pour le respect de leurs droits fondamentaux. C'est à croire que les Refondateurs sont atteints de "Complotite aigüe".
Et pourtant, ce sont eux-mêmes qui nous parlaient, hier, des droits de l'Homme.
Où sont aujourd'hui, ces nombreuses ONG qui défendaient, hier, les droits de l'homme ivoirien? Où sont-ils aujourd'hui ces "Zorro", braves défenseurs de la veuve et de l'orphelin?
SUR LE PLAN SÉCURITÉ: C'EST LA PEUR GÉNÉRALISÉE
Aujourd'hui, ils inventent des scénarios de tueries et tuent réellement pour créer veuves et orphelins à défendre, et que nous défendrons.
Dès qu'un Ivoirien n'est pas d'accord avec une certaine façon de voir les choses, il est curieusement agressé quelques heures ou jours plus tard. On peut citer, entre autres :
-Le cas de l'Inspecteur d'Etat, KouadioFrançois, qui a dénoncé les malversations dans le dossier de Café-Cacao.
Celui du Pasteur Leka, plusieurs fois convoqué au Palais de la Présidence de la République, pour y être menacé et qui a fini par être agressé par des "justiciers masqués" quelques jours plus tard...
Les chefs coutumiers, dignitaires de Royautés établies depuis la nuit des temps, instrumentalisés, sont bafoués et détrônés s'ils refusent de faire allégeance à ce Pouvoir.
Aujourd'hui, d'éminents Chefs Religieux sont humiliés et quelquefois agressés.
Est-il encore besoin de signaler la récente violation des libertés des professionnels de la communication de Le Patriote et Tassouman?
Quel est ce régime qui ne craint même pas DIEU ? Et qui, pourtant, organise, à longueur d'année, séminaires, retraites et groupes de prières !
1- Des Ivoiriens sont agressés de jour comme de nuit par des bandits qui n'ont plus peur de rien ni de personne. Les Ivoiriens sont traumatisés, humiliés, par des malfaiteurs qui ne prennent même plus de gants pour accomplir leurs forfaits.
2-Il s'agit pour les refondateurs, de tout mettre en ouvre pour gagner du temps.
3- Il s'agit pour eux, de tout faire pour rester seuls dans l'arène.
Sinon, pourquoi vouloir créer troubles et divisions au sein des autres formations politiques?
On prend tel militant, ou tel frère, ou ami, pour l'opposer à son leader?
Plutôt que faire tout cela, pourquoi ne pas supprimer les Partis politiques pour revenir purement et simplement au Parti unique que le Président Gbagbo a vilipendé et combattu pendant des lustres?
C'était pour faire plonger le Pays dans le chaos qu'ils organisaient marches sur marches, hier? Patriotisme? Ou Nationalisme? A vous de choisir. Pensaient-ils vraiment à la Côte d'Ivoire?
-Est-ce simplement pour se glisser dans les habits de leurs prédécesseurs, qu'ils criaient Liberté et Démocratie, sur tous les toits?
Il fallait dire la Vérité aux Ivoiriens.
Aujourd'hui, ce sont des promesses qu'on se garde bien de tenir.
Aujourd'hui, ce sont des Forums et des Réunions sur tout et rien, afin d'endormir le peuple.
Aujourd'hui, la République part de Voyages en vacances surmédiatisées, le tout au compte du contribuable ivoirien.
Où allons-nous? Où le Front Populaire veut-il mener les Ivoiriens et la Côte d'Ivoire?
De plus en plus, c'est la honte, rien que la honte pour notre Pays :
- C'est en Côte d'Ivoire que l'on découvre, aujourd'hui, les stratégies politiques les plus dégradantes, et les plus humiliantes.
C'est en Côte d'Ivoire, que les coups d'Etat sans preuves concrètes se succèdent au jour le jour.
Nos pauvres Soldats, Gendarmes et Policiers n'ont même plus l'occasion de vivre leur vie de famille. Ils sont toujours en alerte!
C'est en Côte d'Ivoire que l'on organise l'assassinat d'adversaires politiquement gênants.
On nous parle d'Angolais discrètement enrôlés, dans les formations de sécurité rapprochée de la République.
Où allons-nous ? S'ils ne font même plus confiance aux membres des forces de sécurité de leur propre pays.
Plutôt que de faire tout cela, plutôt que de perdre son temps à regarder dans le rétroviseur, pour refuser l'amnistie au PDCI, il faut penser au Bonheur des Ivoiriens en:
leur donnant à manger;
Garantissant leur sécurité;
Améliorant leur pouvoir d'Achat et
Surtout en les aidant à sortir de la spirale de Pauvreté.
Qu'on arrête de distraire les Ivoiriens en inaugurant, en grandes pompes, ce que d'autres ont construit, hier. Qu'on pense plutôt, à apporter à la Côte d'Ivoire, les "solutions miracles" dont on s'est gargarisé quand on était dans l'opposition.
Depuis Yamoussoukro, c'est seulement maintenant qu'on parle de Statut des anciens dirigeants, qu'on pense à un autre Forum concernant la Constitution. C'est seulement maintenant qu'on parle de financement des Partis politiques, avec des pièges vicieux. Sur ce point, les Députés de l'UDPCI, à l'Assemblée, affirmeront notre position.
Que le FPI arrête de confisquer, à son profit, la Démocratie et le fair-play politique,
Quand on s'est dit combattant de la liberté, de la démocratie, il y a des choses qu'on ne doit plus faire. Le FPI ne semble pas le savoir.
- Les médias d'Etat sont aujourd'hui confisqués, alors qu'on avait marché, un Samedi de 1991, pour dénoncer cet état de fait sous un régime précédent! C'est vrai qu'il y a loin de la coupe aux lèvres.
- On assassine des citoyens pendant les élections et on n'en parle même pas.
- Des Ministres de la République donnent des stupéfiants et de l'alcool à des jeunes pour "lapider" des convois des adversaires politiques.
On ferme les yeux sur tout cela. On garde, sous le coude, les plaintes déposées par les victimes, au nom de la Démocratie et au nom des Droits de l'Homme.
"On" est fier de demander et d'avoir obtenu la reprise des élections à Duékoué, parce qu'on rêve déjà à la technologie électorale.
C'est très bien, mais et à Daloa où il y a eu morts d'hommes ? A Daloa où on a empêché des citoyens de jouir de leurs droits civiques sur la simple base de leur appartenance ethnique ou religieuse? Y aura-t-il seulement, un jour, reprise des opérations électorales? Bien sûr que non! Le vainqueur ayant la bonne coloration politique. C'est triste et honteux pour la Démocratie, et pour la République.
On veut distraire le Peuple, pour étouffer l'assassinat de BALLA KEITA !!! Ça ne passera pas. Nous restons vigilants.
Il faut que les Ivoiriens sachent ce qui s'est passé. Nous comptons sur la valeur des serments de nos Frères Magistrats du Pays des Hommes Intègres.
Le Front Populaire Ivoirien, par la voix de son Secrétaire Général, a eu le courage de nous Interroger sur la nature de la mission confiée à notre regretté frère BALLA ! Soyons sérieux!
D'éminents Historiens, comme eux, ne devraient jamais avoir la mémoire courte !
Ils savent bien que tout homme ou toute femme, qui est accueilli sur le sol du FASO, n'est autorisé à remplir qu'une seule mission: la mission humaine, c'est-à-dire celle de la fraternité africaine.
C'est cette même mission, qui n'a jamais changé, qu'avaient remplie, en leur temps, les frères du FPI, Gbagbo, Boga, et bien d'autres.
Ils peuvent témoigner. Car, ils doivent garder encore, et j'en suis convaincu, le souvenir de la générosité des Frères du FASO. Cette générosité qui leur avait même procuré des passeports Burkinabés, pour aller se réfugier en France ou ailleurs.
Tout ceci pour dire, de ne pas trop chatouiller l'UDPCI, de ne pas trop réveiller les esprits critiques, d'éviter d'être méchant.
OUI, BALLA a été assassiné, et le Gouvernement ivoirien, le Gouvernement de son pays, n'a même pas osé réagir spontanément!
- L'Ambassadeur de Côte d'Ivoire à Ouagadougou n'a pas daigné lui faire le respect d'assister à sa levée du corps. D'ailleurs, aucun personnel de l'Ambassade n'a estimé utile d'y participer.
- Mieux, tous les partis politiques sont venus nous présenter leurs condoléances à notre siège, et signer notre Livre d'Or. Le FPI, notre allié, n'est jamais venu jusqu'à ce jour. Leur mépris pour les Ivoiriens se concrétise une fois de plus.
Il a fallu la bonté de cour de nos Frères du FASO, que je tiens à saluer et à remercier de tout cour, pour que BALLA retrouve dignement sa terre natale par l'affrètement d'un vol spécial d'Air Burkina.
Est-ce un avion qui manque à la Côte d'Ivoire?
QUELLE HONTE ! QUEL MÉPRIS ! QUELLE MÉCHANCETÉ !
L'ECOLE IVOIRIENNE
Alors que les parents d'élèves et d'étudiants s'attendaient aux solutions promises pour l'école et l'Université, voilà que le FPI, qui moralisait hier la société ivoirienne, vient aggraver la pauvreté des parents d'élèves.
De 6.000 F CFA de frais d'inscription, on passe à 50.000 F CFA, c'est-à-dire, une augmentation de 83%.
L'UDPCI, au moment où un nouveau ministre entre en mission, suggère que soit donné à ce ministre, le temps de bien s'instruire de ce dossier. En conséquence, l'UDPCI propose, la suspension pure et simple de cette mesure, dès cette rentrée, 2002/2003.
Que le FPI arrête de distraire les enfants et pense plutôt à améliorer leurs conditions de vie.
A la lumière de tout ce qui vient d'être dit, chacun voit que le FPI est venu enterrer la Côte d'Ivoire
LE PROFESSEUR LAURENT GBAGBO A DÉJÀ OUBLIE QU'IL ETAIT LE DICTIONNAIRE VIVANT DES IVOIRIENS !
C'est avec lui que les Ivoiriens ont appris à utiliser les mots: brûler, casser, tuer, braiser, démissionner, bloquer, marcher, boycott actif, frapper les professeurs
Aujourd'hui, c'est le même Laurent GBAGBO qui nous parle de trêve? On interdit les marches dans la commune du Plateau, pendant qu'on pousse, dans l'ombre, certains à se rendre à l'Ambassade du Burkina ou au Palais de Justice pourtant situés dans le même Plateau.
Pourquoi deux poids, deux mesures?
Pourquoi, toute cette comédie ?
Un Chef d'Etat, qui passe son temps à diviser ses compatriotes !
En recevant le PDCI, il y a seulement quelques semaines, le président Gbagbo a eu le courage de sortir une carte de la Côte d'Ivoire, pour dire, en substance, aux enfants d'Houphouët "
"Laissons ADO et son RDR, au Nord; GUEI et l'UDPCI dans son "Gueiland".
Vous PDCI et nous FPI, entendons-nous pour nous partager le Sud et le Centre".
Quel danger, pour un si beau pays, où cohabitent près d'une centaine d'ethnies !
Un Pays d'accueil et d'hospitalité qui avait jusque-là accueilli les frères et les sours des autres pays frères de la sous-région.
Faut-il vraiment diviser notre patrie commune au nom d'intérêts bassement partisans?
Quelle honte pour celui qui dit ressembler à Houphouët-Boigny ? C'est grave et vraiment dangereux.
Chaque Ivoirien doit se sentir à l'aise et chez lui dans chaque village de la Côte d'Ivoire.
Quand le Bété est au Nord, il est chez lui en Côte d'Ivoire.
Quand le Sénoufo est au Centre, il est Ivoirien et il est chez lui.
Quand l'Akan est à l'Ouest, il est chez lui et j'en passe...
Outre ses comportements diviseurs, que pouvons-nous retenir comme actions négatives du Grand Moraliste? De celui-là même qui se proclamait "La poche de moralité", et qui se disait aussi "l'homme aux mains propres"?
Aujourd'hui, c'est lui qui garde, par devers lui, l'argent remis par certains chefs d'Etat et amis en guise de cadeaux !
Pourquoi se sert-il de cet argent pour agrandir son château de Cocody la Riviera et pour construire pour son seul village de Mama, alors que le Premier ministre du Niger rétrocède ce genre de cadeau à son Pays ?
Dans les Républiques dignes de ce nom, les cadeaux offerts aux Chefs d'Etat sont déposés et comptabilisés.
Sous la Transition, je m'étais servi du peu que j'avais reçu de mes amis personnels de l'étranger, pour acheter 4 000 lits et 4 000 matelas que j'avais partagés entre les militaires et les étudiants. J'avais aussi, acquis des effets d'habillement pour les forces de défense et de sécurité.
Gbagbo, '''la poche de moralité" devait suivre ces exemples-là.
Après avoir critiqué Yamoussoukro et Daoukro, Gbagbo a transformé Mama en Yamoussoukro bis et en Daoukro bis, et ce, en moins de deux ans.
C'est très fort comme prouesse et comme démonstration, de bonne moralité.
Comme quoi, la critique est aisée et l'art difficile.
Si la Côte d'Ivoire est revenue en arrière, là où pendant 40 ans, nous l'avons laissée pour l'avoir bâtie avec patience et conscience.
Moi Robert Guéï, je fais partie de ceux qui, de par leur métier, ont garanti la Sécurité et l'Indépendance de cette Nation qui est devenue le jouet de Monsieur Laurent Gbagbo.
Voyez, mes chers amis, en moins de deux ans, Monsieur Gbagbo a fait le tour du monde avec les Grumman et parfois le Fokker présidentiel, accompagné d'une cohorte de courtisans aux lourds frais de la République.
Lui, l'adepte de la transparence, est-ce pour transformer les Grumman en taxi, et le Fokker 100 en "Wôrô-wôrô ?
Combien coûtent ces déplacements et ces voyages?
Et qui paie tout cela? Qu'il réponde à la question de Jean-Baptiste Akrou dans Fraternité-Matin qui s'interroge sur la part du contribuable ivoirien, dans les frais de ses voyages,
Aujourd'hui, pendant que les Ivoiriens ont faim, pendant que les parents d'élèves et d'étudiants sont soucieux du sort de leurs enfants à cause des frais d'inscription trop élevés, voilà que le "Père de la Refondation" est sur la plage ne faisant que jouer aux cartes, au football et s'offrant des repas copieux.
Voilà ce qu'est devenue la Côte d'Ivoire d'Houphouët !
Quand je me souviens que ce sont ces Moralistes de la Refondation, qui poussaient hier nos Enfants des Universités et des Ecoles à attenter à la dignité des Soldats, à leur sens du Devoir et du Service de la Patrie,
Quand je me rappelle que ce sont ceux-là qui traitaient les Militaires d'adeptes de la violence sur des innocents, et que je découvre aujourd'hui que c'est sous leur règne que des journalistes sont battus, gazés, traumatisés, je suis tenté de donner raison à Courteline qui avait dit et je cite:
"Passer pour un imbécile, aux yeux d'un idiot, est une volupté de Gourmet."
Messieurs les Journalistes, suivez mon regard, car par cette citation, vous avez sûrement compris ce que je pense de tous ceux qui, à court d'imagination et d'arguments, jouent les perroquets, en répétant la même litanie, qui n'est ni un programme de Gouvernement, ni un projet de Société. Je suis un Citoyen Ivoirien, fier de son métier et qui, à la retraite, a le droit de faire de la politique comme Messieurs les Professeurs qui sont en train de comprendre que la théorie est différente de la pratique. Ils sont doués peut-être pour la conquête du pouvoir par la démagogie et le Ministère de la parole, mais, ils se révèlent dangereusement carrents, pour la gestion du pouvoir.
C'est a cause de tous ses comportements peu fraternels, ses mépris et ses arrogances, que les militants de l'UDPCI, mécontents, nous avaient donné plein pouvoir le 19 mai dernier, au Congrès pour revoir notre alliance avec le FPI.
C'est le lieu de rappeler que:
- C'est grâce à l'UDPCI que le Président Gbagbo a fait sa première entrée sur la scène internationale à Yaoundé, en janvier 2001, à la conférence des Chefs d'Etat de la Francophonie.
- C'est grâce à l'UDPCI qu'à Syrte en Lybie, le Président GBAGBO a pu intégrer le cercle des Chefs d'Etat.
Comment après tout cela, ne serait-ce que par simple éducation, pour ne pas parler de courtoisie, GBAGBO ne daigne même pas nous informer ou nous consulter, pour la constitution de son Gouvernement dit de large ouverture?
C'est pourquoi, en conclusion:
Nous disons NON à la politique de division des Ivoiriens.
Et nous disons aussi que:
À PARTIR DE CE JOUR, NOUS METTONS FIN A NOTRE ANCIENNE ALLIANCE AVEC LE FPI.
En attendant que l'initiative soit reprise par le Président Gbagbo, comme l'a souhaité le 1er Ministre, suite à l'échec des dernières négociations.
A l'Assemblée Nationale, nos Députés ne viseront que l'intérêt supérieur de la Côte d'Ivoire et le bonheur de nos compatriotes.
Nous lançons un appel à tous les Partis Politiques pour qu'ils restent vigilants.
Pour notre part, nous restons ouverts à toutes formes de discussions et de négociations avec tous les Ivoiriens et tous les Groupements politiques y compris le FPI.
Pourvu que l'objectif poursuivi, concerne toujours le bonheur des Ivoiriens, le respect des libertés et la promotion de la Démocratie.
Je vous remercie
Par le banco.net
l'appel de titre est de la rédaction.
Source : Robert Guei , Président de l'UDPCI
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Le Général Robert GUEI |
Mesdames et
Messieurs les Journalistes,
Depuis que nous nous sommes séparés le 19 mai dernier, date de clôture du Congrès de l'UDPCI, c'est aujourd'hui, seulement, que je vais vous donner l'éclairage que j'ai, du cours de la Nation et me tenir prêt à répondre à toutes vos questions.
Le débat qui suivra, je le voudrais libre dans la mesure où je souhaiterais voir la Côte d'Ivoire aller de l'avant.
Mais auparavant, je voudrais vous saluer tous, Vous, nos braves professionnels de la Communication, pour les efforts que vous déployez, parfois sans moyens, pour informer les Ivoiriens et les Amis de la Côte d'Ivoire.
La trop grande ébullition de la presse et dans la presse ces temps-ci, atteste d'un trouble profond de tous, sur la gestion de l'Etat, par le Régime de la Refondation.
Déjà au Forum sur la réconciliation nationale, nous avions tout dit pour informer ceux des Ivoiriens qui n'avaient pas toutes les données de certains dossiers.
Nous avions, notamment, fait le bilan partiel de la Transition. L'essentiel y avait été dit.
Au Congrès de l'UDPCI, nous avions outillé nos militants pour leur permettre de répondre, en toute objectivité, à ceux de nos compatriotes qui auraient peut-être oublié certains détails de certains dossiers de la Transition.
Pour l'entretien de ce matin, je vous propose d'abord, dans un premier temps, un coup de projecteur sur certains problèmes qui meublent l'actualité, et dans un deuxième temps, je vous laisserai la parole pour répondre à vos questions.
Je souhaite de tout cour que cette rencontre soit placée sous le double signe de la vérité et de l'honnêteté intellectuelle. Vous êtes en Côte d'Ivoire. Vous vivez ce qui se passe en Côte d'Ivoire. En ma qualité de premier Responsable d'un parti politique qui compte, j'ai le devoir sacré, de parler. Et le moment me semble venu pour le faire.
Concernant les questions d'actualité, nous pouvons commencer par les résolutions du Forum et les engagements pris par le président Gbagbo en vue de leur application; lesquels résolutions et engagements sont restés sans suite.
Le FPI, fidèle à sa logique de gain de temps, traîne sciemment le pas. Aucune promesse n'est tenue. On refuse d'avancer. On veut faire croire aux Ivoiriens qu'on "maîtrise la chose" or, rien de tout cela.
Aujourd'hui, on veut distraire certains Partis Politiques pour convaincre les Bailleurs de Fonds,
Sans vouloir donner de leçons à qui que ce soit, encore moins à un Parti politique souverain, j'observe qu'on veut endormir certaines formations politiques sours comme le PDCI, avec une fausse alliance à tous points de vue, alliance que l'on reniera, lorsque les objectifs à terme seront atteints.
J'espère que ces frères et sours ne se laisseront pas avoir. Qu'ils tirent les enseignements de ce qui s'est passé. Hier avec le RDR et le Front Républicain; et, aujourd'hui ,avec l'UDPCI, le nouveau partenaire est très vite éjecté.
Au regard et à l'analyse de ce que nous vivons depuis 2 ans. Les quelques points d'actualité que nous aborderons, ce matin, vont pêle-mêle concerner, sous forme de constat :
La mauvaise gestion de l'Etat
Le problème d'insécurité
La pauvreté et
L'école ivoirienne
S'agissant de la gestion de l'Etat, c'est un véritable "casse-tête chinois". Face aux nombreux problèmes des Ivoiriens, le FPI nous avait promis des solutions miracles. Aujourd'hui, les choses sont devenues pires qu'auparavant.
Les Opérateurs économiques sont écrasés par la pression fiscale. Certains ont même déjà fui, pour aller s'installer dans les pays voisins.
Et pourtant, le FPI criait hier sur tous les toits, promettant bonheur, bonne gouvernance, transparence et bien-être à tous, dès sa prise de pouvoir.
Les paysans attendent les 3.000 F CFA le kg de café. Dans certaines régions, aujourd'hui, le kilogramme est à 75 F CFA. C'est avec ça qu'on demande au pauvre paysan de débourser 1.000 F CFA pour être identifié ! Quand on sait que, par définition, un Paysan est toujours le chef d'une famille très nombreuse parce qu'élargie à la parentèle proche.
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Corps sans vie du Gl Robert GUEI |
VOICI UN GOUVERNEMENT, QUI SE DIT SOCIALISTE
Chaque Ivoirien a quotidiennement sa part du sourire moqueur des Refondateurs, et surtout, sa dose de farine
Dans les journaux on lit, tous les jours:
"GBAGBO a roulé GUEI dans la farine,"
"GBAGBO a roulé ADO dans, la farine,"
"GBAGBO a roulé BEDIE dans la farine."
Quel est donc, ce Chef d'Etat, qui se transforme en boulanger, pour pétrir toujours la farine? Et pour rouler tout le monde dans cette farine, le pain se fait avec de la levure, sachons-le.
Et ce que le FPI ne doit pas oublier, c'est qu'un jour, cette même farine sans "levure sociale" va lui boucher les narines et la gorge, parce qu'elle sera pétrie par le Peuple QUI SAIT CE QUE GBAGBO ne sait pas.
Le Peuple n'est pas dupe. Les Ivoiriens sont écrasés par le poids de l'insécurité et de la pauvreté. Choses que le FPI combattait hier dans les rues.
Chaque jour que Dieu fait, il y a un coup d'Etat en préparation. Le Pouvoir FPI, arrête des citoyens, les emprisonne, les torture sans l'ombre d'une preuve et sans égard pour le respect de leurs droits fondamentaux. C'est à croire que les Refondateurs sont atteints de "Complotite aigüe".
Et pourtant, ce sont eux-mêmes qui nous parlaient, hier, des droits de l'Homme.
Où sont aujourd'hui, ces nombreuses ONG qui défendaient, hier, les droits de l'homme ivoirien? Où sont-ils aujourd'hui ces "Zorro", braves défenseurs de la veuve et de l'orphelin?
SUR LE PLAN SÉCURITÉ: C'EST LA PEUR GÉNÉRALISÉE
Aujourd'hui, ils inventent des scénarios de tueries et tuent réellement pour créer veuves et orphelins à défendre, et que nous défendrons.
Dès qu'un Ivoirien n'est pas d'accord avec une certaine façon de voir les choses, il est curieusement agressé quelques heures ou jours plus tard. On peut citer, entre autres :
-Le cas de l'Inspecteur d'Etat, KouadioFrançois, qui a dénoncé les malversations dans le dossier de Café-Cacao.
Celui du Pasteur Leka, plusieurs fois convoqué au Palais de la Présidence de la République, pour y être menacé et qui a fini par être agressé par des "justiciers masqués" quelques jours plus tard...
Les chefs coutumiers, dignitaires de Royautés établies depuis la nuit des temps, instrumentalisés, sont bafoués et détrônés s'ils refusent de faire allégeance à ce Pouvoir.
Aujourd'hui, d'éminents Chefs Religieux sont humiliés et quelquefois agressés.
Est-il encore besoin de signaler la récente violation des libertés des professionnels de la communication de Le Patriote et Tassouman?
Quel est ce régime qui ne craint même pas DIEU ? Et qui, pourtant, organise, à longueur d'année, séminaires, retraites et groupes de prières !
1- Des Ivoiriens sont agressés de jour comme de nuit par des bandits qui n'ont plus peur de rien ni de personne. Les Ivoiriens sont traumatisés, humiliés, par des malfaiteurs qui ne prennent même plus de gants pour accomplir leurs forfaits.
2-Il s'agit pour les refondateurs, de tout mettre en ouvre pour gagner du temps.
3- Il s'agit pour eux, de tout faire pour rester seuls dans l'arène.
Sinon, pourquoi vouloir créer troubles et divisions au sein des autres formations politiques?
On prend tel militant, ou tel frère, ou ami, pour l'opposer à son leader?
Plutôt que faire tout cela, pourquoi ne pas supprimer les Partis politiques pour revenir purement et simplement au Parti unique que le Président Gbagbo a vilipendé et combattu pendant des lustres?
C'était pour faire plonger le Pays dans le chaos qu'ils organisaient marches sur marches, hier? Patriotisme? Ou Nationalisme? A vous de choisir. Pensaient-ils vraiment à la Côte d'Ivoire?
-Est-ce simplement pour se glisser dans les habits de leurs prédécesseurs, qu'ils criaient Liberté et Démocratie, sur tous les toits?
Il fallait dire la Vérité aux Ivoiriens.
Aujourd'hui, ce sont des promesses qu'on se garde bien de tenir.
Aujourd'hui, ce sont des Forums et des Réunions sur tout et rien, afin d'endormir le peuple.
Aujourd'hui, la République part de Voyages en vacances surmédiatisées, le tout au compte du contribuable ivoirien.
Où allons-nous? Où le Front Populaire veut-il mener les Ivoiriens et la Côte d'Ivoire?
De plus en plus, c'est la honte, rien que la honte pour notre Pays :
- C'est en Côte d'Ivoire que l'on découvre, aujourd'hui, les stratégies politiques les plus dégradantes, et les plus humiliantes.
C'est en Côte d'Ivoire, que les coups d'Etat sans preuves concrètes se succèdent au jour le jour.
Nos pauvres Soldats, Gendarmes et Policiers n'ont même plus l'occasion de vivre leur vie de famille. Ils sont toujours en alerte!
C'est en Côte d'Ivoire que l'on organise l'assassinat d'adversaires politiquement gênants.
On nous parle d'Angolais discrètement enrôlés, dans les formations de sécurité rapprochée de la République.
Où allons-nous ? S'ils ne font même plus confiance aux membres des forces de sécurité de leur propre pays.
Plutôt que de faire tout cela, plutôt que de perdre son temps à regarder dans le rétroviseur, pour refuser l'amnistie au PDCI, il faut penser au Bonheur des Ivoiriens en:
leur donnant à manger;
Garantissant leur sécurité;
Améliorant leur pouvoir d'Achat et
Surtout en les aidant à sortir de la spirale de Pauvreté.
Qu'on arrête de distraire les Ivoiriens en inaugurant, en grandes pompes, ce que d'autres ont construit, hier. Qu'on pense plutôt, à apporter à la Côte d'Ivoire, les "solutions miracles" dont on s'est gargarisé quand on était dans l'opposition.
Depuis Yamoussoukro, c'est seulement maintenant qu'on parle de Statut des anciens dirigeants, qu'on pense à un autre Forum concernant la Constitution. C'est seulement maintenant qu'on parle de financement des Partis politiques, avec des pièges vicieux. Sur ce point, les Députés de l'UDPCI, à l'Assemblée, affirmeront notre position.
Que le FPI arrête de confisquer, à son profit, la Démocratie et le fair-play politique,
Quand on s'est dit combattant de la liberté, de la démocratie, il y a des choses qu'on ne doit plus faire. Le FPI ne semble pas le savoir.
- Les médias d'Etat sont aujourd'hui confisqués, alors qu'on avait marché, un Samedi de 1991, pour dénoncer cet état de fait sous un régime précédent! C'est vrai qu'il y a loin de la coupe aux lèvres.
- On assassine des citoyens pendant les élections et on n'en parle même pas.
- Des Ministres de la République donnent des stupéfiants et de l'alcool à des jeunes pour "lapider" des convois des adversaires politiques.
On ferme les yeux sur tout cela. On garde, sous le coude, les plaintes déposées par les victimes, au nom de la Démocratie et au nom des Droits de l'Homme.
"On" est fier de demander et d'avoir obtenu la reprise des élections à Duékoué, parce qu'on rêve déjà à la technologie électorale.
C'est très bien, mais et à Daloa où il y a eu morts d'hommes ? A Daloa où on a empêché des citoyens de jouir de leurs droits civiques sur la simple base de leur appartenance ethnique ou religieuse? Y aura-t-il seulement, un jour, reprise des opérations électorales? Bien sûr que non! Le vainqueur ayant la bonne coloration politique. C'est triste et honteux pour la Démocratie, et pour la République.
On veut distraire le Peuple, pour étouffer l'assassinat de BALLA KEITA !!! Ça ne passera pas. Nous restons vigilants.
Il faut que les Ivoiriens sachent ce qui s'est passé. Nous comptons sur la valeur des serments de nos Frères Magistrats du Pays des Hommes Intègres.
Le Front Populaire Ivoirien, par la voix de son Secrétaire Général, a eu le courage de nous Interroger sur la nature de la mission confiée à notre regretté frère BALLA ! Soyons sérieux!
D'éminents Historiens, comme eux, ne devraient jamais avoir la mémoire courte !
Ils savent bien que tout homme ou toute femme, qui est accueilli sur le sol du FASO, n'est autorisé à remplir qu'une seule mission: la mission humaine, c'est-à-dire celle de la fraternité africaine.
C'est cette même mission, qui n'a jamais changé, qu'avaient remplie, en leur temps, les frères du FPI, Gbagbo, Boga, et bien d'autres.
Ils peuvent témoigner. Car, ils doivent garder encore, et j'en suis convaincu, le souvenir de la générosité des Frères du FASO. Cette générosité qui leur avait même procuré des passeports Burkinabés, pour aller se réfugier en France ou ailleurs.
Tout ceci pour dire, de ne pas trop chatouiller l'UDPCI, de ne pas trop réveiller les esprits critiques, d'éviter d'être méchant.
OUI, BALLA a été assassiné, et le Gouvernement ivoirien, le Gouvernement de son pays, n'a même pas osé réagir spontanément!
- L'Ambassadeur de Côte d'Ivoire à Ouagadougou n'a pas daigné lui faire le respect d'assister à sa levée du corps. D'ailleurs, aucun personnel de l'Ambassade n'a estimé utile d'y participer.
- Mieux, tous les partis politiques sont venus nous présenter leurs condoléances à notre siège, et signer notre Livre d'Or. Le FPI, notre allié, n'est jamais venu jusqu'à ce jour. Leur mépris pour les Ivoiriens se concrétise une fois de plus.
Il a fallu la bonté de cour de nos Frères du FASO, que je tiens à saluer et à remercier de tout cour, pour que BALLA retrouve dignement sa terre natale par l'affrètement d'un vol spécial d'Air Burkina.
Est-ce un avion qui manque à la Côte d'Ivoire?
![]() |
DR Balla KEITA, SG de l'UDPCI mort en Août 2002 |
QUELLE HONTE ! QUEL MÉPRIS ! QUELLE MÉCHANCETÉ !
L'ECOLE IVOIRIENNE
Alors que les parents d'élèves et d'étudiants s'attendaient aux solutions promises pour l'école et l'Université, voilà que le FPI, qui moralisait hier la société ivoirienne, vient aggraver la pauvreté des parents d'élèves.
De 6.000 F CFA de frais d'inscription, on passe à 50.000 F CFA, c'est-à-dire, une augmentation de 83%.
L'UDPCI, au moment où un nouveau ministre entre en mission, suggère que soit donné à ce ministre, le temps de bien s'instruire de ce dossier. En conséquence, l'UDPCI propose, la suspension pure et simple de cette mesure, dès cette rentrée, 2002/2003.
Que le FPI arrête de distraire les enfants et pense plutôt à améliorer leurs conditions de vie.
A la lumière de tout ce qui vient d'être dit, chacun voit que le FPI est venu enterrer la Côte d'Ivoire
LE PROFESSEUR LAURENT GBAGBO A DÉJÀ OUBLIE QU'IL ETAIT LE DICTIONNAIRE VIVANT DES IVOIRIENS !
C'est avec lui que les Ivoiriens ont appris à utiliser les mots: brûler, casser, tuer, braiser, démissionner, bloquer, marcher, boycott actif, frapper les professeurs
Aujourd'hui, c'est le même Laurent GBAGBO qui nous parle de trêve? On interdit les marches dans la commune du Plateau, pendant qu'on pousse, dans l'ombre, certains à se rendre à l'Ambassade du Burkina ou au Palais de Justice pourtant situés dans le même Plateau.
Pourquoi deux poids, deux mesures?
Pourquoi, toute cette comédie ?
Un Chef d'Etat, qui passe son temps à diviser ses compatriotes !
En recevant le PDCI, il y a seulement quelques semaines, le président Gbagbo a eu le courage de sortir une carte de la Côte d'Ivoire, pour dire, en substance, aux enfants d'Houphouët "
"Laissons ADO et son RDR, au Nord; GUEI et l'UDPCI dans son "Gueiland".
Vous PDCI et nous FPI, entendons-nous pour nous partager le Sud et le Centre".
Quel danger, pour un si beau pays, où cohabitent près d'une centaine d'ethnies !
Un Pays d'accueil et d'hospitalité qui avait jusque-là accueilli les frères et les sours des autres pays frères de la sous-région.
Faut-il vraiment diviser notre patrie commune au nom d'intérêts bassement partisans?
Quelle honte pour celui qui dit ressembler à Houphouët-Boigny ? C'est grave et vraiment dangereux.
Chaque Ivoirien doit se sentir à l'aise et chez lui dans chaque village de la Côte d'Ivoire.
Quand le Bété est au Nord, il est chez lui en Côte d'Ivoire.
Quand le Sénoufo est au Centre, il est Ivoirien et il est chez lui.
Quand l'Akan est à l'Ouest, il est chez lui et j'en passe...
Outre ses comportements diviseurs, que pouvons-nous retenir comme actions négatives du Grand Moraliste? De celui-là même qui se proclamait "La poche de moralité", et qui se disait aussi "l'homme aux mains propres"?
Aujourd'hui, c'est lui qui garde, par devers lui, l'argent remis par certains chefs d'Etat et amis en guise de cadeaux !
Pourquoi se sert-il de cet argent pour agrandir son château de Cocody la Riviera et pour construire pour son seul village de Mama, alors que le Premier ministre du Niger rétrocède ce genre de cadeau à son Pays ?
Dans les Républiques dignes de ce nom, les cadeaux offerts aux Chefs d'Etat sont déposés et comptabilisés.
Sous la Transition, je m'étais servi du peu que j'avais reçu de mes amis personnels de l'étranger, pour acheter 4 000 lits et 4 000 matelas que j'avais partagés entre les militaires et les étudiants. J'avais aussi, acquis des effets d'habillement pour les forces de défense et de sécurité.
Gbagbo, '''la poche de moralité" devait suivre ces exemples-là.
Après avoir critiqué Yamoussoukro et Daoukro, Gbagbo a transformé Mama en Yamoussoukro bis et en Daoukro bis, et ce, en moins de deux ans.
C'est très fort comme prouesse et comme démonstration, de bonne moralité.
Comme quoi, la critique est aisée et l'art difficile.
Si la Côte d'Ivoire est revenue en arrière, là où pendant 40 ans, nous l'avons laissée pour l'avoir bâtie avec patience et conscience.
Moi Robert Guéï, je fais partie de ceux qui, de par leur métier, ont garanti la Sécurité et l'Indépendance de cette Nation qui est devenue le jouet de Monsieur Laurent Gbagbo.
Voyez, mes chers amis, en moins de deux ans, Monsieur Gbagbo a fait le tour du monde avec les Grumman et parfois le Fokker présidentiel, accompagné d'une cohorte de courtisans aux lourds frais de la République.
Lui, l'adepte de la transparence, est-ce pour transformer les Grumman en taxi, et le Fokker 100 en "Wôrô-wôrô ?
Combien coûtent ces déplacements et ces voyages?
Et qui paie tout cela? Qu'il réponde à la question de Jean-Baptiste Akrou dans Fraternité-Matin qui s'interroge sur la part du contribuable ivoirien, dans les frais de ses voyages,
Aujourd'hui, pendant que les Ivoiriens ont faim, pendant que les parents d'élèves et d'étudiants sont soucieux du sort de leurs enfants à cause des frais d'inscription trop élevés, voilà que le "Père de la Refondation" est sur la plage ne faisant que jouer aux cartes, au football et s'offrant des repas copieux.
Voilà ce qu'est devenue la Côte d'Ivoire d'Houphouët !
Quand je me souviens que ce sont ces Moralistes de la Refondation, qui poussaient hier nos Enfants des Universités et des Ecoles à attenter à la dignité des Soldats, à leur sens du Devoir et du Service de la Patrie,
Quand je me rappelle que ce sont ceux-là qui traitaient les Militaires d'adeptes de la violence sur des innocents, et que je découvre aujourd'hui que c'est sous leur règne que des journalistes sont battus, gazés, traumatisés, je suis tenté de donner raison à Courteline qui avait dit et je cite:
"Passer pour un imbécile, aux yeux d'un idiot, est une volupté de Gourmet."
Messieurs les Journalistes, suivez mon regard, car par cette citation, vous avez sûrement compris ce que je pense de tous ceux qui, à court d'imagination et d'arguments, jouent les perroquets, en répétant la même litanie, qui n'est ni un programme de Gouvernement, ni un projet de Société. Je suis un Citoyen Ivoirien, fier de son métier et qui, à la retraite, a le droit de faire de la politique comme Messieurs les Professeurs qui sont en train de comprendre que la théorie est différente de la pratique. Ils sont doués peut-être pour la conquête du pouvoir par la démagogie et le Ministère de la parole, mais, ils se révèlent dangereusement carrents, pour la gestion du pouvoir.
C'est a cause de tous ses comportements peu fraternels, ses mépris et ses arrogances, que les militants de l'UDPCI, mécontents, nous avaient donné plein pouvoir le 19 mai dernier, au Congrès pour revoir notre alliance avec le FPI.
C'est le lieu de rappeler que:
- C'est grâce à l'UDPCI que le Président Gbagbo a fait sa première entrée sur la scène internationale à Yaoundé, en janvier 2001, à la conférence des Chefs d'Etat de la Francophonie.
- C'est grâce à l'UDPCI qu'à Syrte en Lybie, le Président GBAGBO a pu intégrer le cercle des Chefs d'Etat.
Comment après tout cela, ne serait-ce que par simple éducation, pour ne pas parler de courtoisie, GBAGBO ne daigne même pas nous informer ou nous consulter, pour la constitution de son Gouvernement dit de large ouverture?
C'est pourquoi, en conclusion:
Nous disons NON à la politique de division des Ivoiriens.
Et nous disons aussi que:
À PARTIR DE CE JOUR, NOUS METTONS FIN A NOTRE ANCIENNE ALLIANCE AVEC LE FPI.
En attendant que l'initiative soit reprise par le Président Gbagbo, comme l'a souhaité le 1er Ministre, suite à l'échec des dernières négociations.
A l'Assemblée Nationale, nos Députés ne viseront que l'intérêt supérieur de la Côte d'Ivoire et le bonheur de nos compatriotes.
Nous lançons un appel à tous les Partis Politiques pour qu'ils restent vigilants.
Pour notre part, nous restons ouverts à toutes formes de discussions et de négociations avec tous les Ivoiriens et tous les Groupements politiques y compris le FPI.
Pourvu que l'objectif poursuivi, concerne toujours le bonheur des Ivoiriens, le respect des libertés et la promotion de la Démocratie.
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Source : Robert Guei , Président de l'UDPCI
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