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Ce blog traite de toutes les questions liées à la vie de la Côte d'Ivoire, notre pays. Ainsi, nous porterons un regard objectif sur l'actualité politique, sociale, économique et culturelle qui l'anime, sans faux fuyants. Nous proposerons également des "flashbacks" sur les faits et événements qui ont marqué son jeune histoire, en particulier la période de violence qui a suivi le coup d'État du 24 décembre 1999 jusqu'au 11 avril 2011, date qui marque le début d'une nouvelle ère pour la Côte d'Ivoire avec le Président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara comme guide. Nous proposerons des analyses, des critiques, des propositions et surtout des coups de gueule. Nous espérons ainsi apporter notre pierre à l'édifice démocratique qui se construit progressivement depuis la chute du dictateur Laurent Gbagbo et son transfèrement salutaire à La Haye ! Merci de nous visiter et de venir à nous, pas comme des ennemis mais comme des frères ou des adversaires voulant participer à l'animation des médias en ce qui concerne notre beau pays ! Nous ne prétendons pas détenir le monopole de la vérité, mais nous avons notre part de vérité ! El Dozo

jeudi 12 juillet 2012

Comment Gbagbo est tombé dans son propre piège


http://www.icc-cpi.int/iccdocs/doc/doc1417734.pdf
Le 18 avril 2003, sous Laurent Gbagbo, le gouvernement signe des mains du ministre Bamba Mamadou une déclaration. Dans cette déclaration, le gouvernement reconnait la compétence de la Cour pénale internationale. Et l’autorise à identifier, à poursuivre, à juger les acteurs et complices des actes commis sur le territoire depuis le 19 septembre 2002. La Côte d’Ivoire, dans cette déclaration, s’engage à coopérer avec la Cour « sans retard et sans exception » et pour une durée indéterminée. En prenant une telle déclaration dans un contexte de rébellion, Laurent Gbagbo comptait l’utiliser comme arme politique. A cette période, rien ne l’obligeait de le faire. Car la Côte d’Ivoire qui ne l’a pas ratifié, n’est pas partie du Statut de Rome. Mais l’ancien président de la République s’était convaincu qu’il pouvait se servir de cette déclaration au moment opportun pour traduire ses adversaires politiques devant la justice internationale. Malheureusement pour lui, la suite des événements ne s’est pas déroulée comme il le souhaitait. Laurent Gbagbo avait tout prévu, sauf sa défaite à l’élection présidentielle de 2010. Son refus obstiné de reconnaitre sa défaite a conduit la Côte d’Ivoire dans la désolation. Aujourd’hui, il se retrouve devant les juges de La Haye pour répondre de ses actes. Un épilogue qu’il n’a sans doute pas inscrit dans son plan. Sinon, il ne se serait pas faire hara-kiri. En signant la fameuse déclaration qui lui vaut aujourd’hui son internement à la Cour pénale internationale. 
JCC In le patriote 12/07/2012

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